La Guerre de Cent Ans : apprendre à vaincre - Amable Sablon du Corail

La Guerre de Cent Ans : apprendre à vaincre – Amable Sablon du Corail

Apprendre à vaincre. Avant d’être la guerre nationale dénommée et largement reconstruite a posteriori par les historiens français du XIXe siècle, la guerre de Cent Ans fut l’affrontement de deux dynasties, les Valois et les Plantagenêts. De 1337 à 1453, le royaume de France, ensemble politique complexe partagé entre domaine royal, apanages et fiefs aux mains de différentes familles nobles, est le théâtre principal de … Continuer de lire La Guerre de Cent Ans : apprendre à vaincre – Amable Sablon du Corail

Photographie de l’ouvrage de Maurice Druon, Les Rois Maudits, Paris, Le Livre de Poche, 2022 – ©Corneille Ben Kemoun, 2023

Une fresque unique et accessible – Les rois maudits – Maurice DRUON

Lorsqu’il s’agit de mêler l’Histoire avec les campagnes militaires, lorsqu’il est question de traiter de la France et de son désir pratiquement ininterrompu d’être incarnée par un seul homme et lorsqu’il faut traiter de l’unification de la France dans un prémisse de celle que nous connaissons aujourd’hui, peut-être est-il bon de se tourner non pas vers un roman, mais sept. Sept romans traitant d’une période … Continuer de lire Une fresque unique et accessible – Les rois maudits – Maurice DRUON

Philippe Auguste combattant le Comte d’Auvergne

Raoul de Cambrai : le renouveau royal trahi par la démesure de la faide

Écoutez une chanson joyeuse et pleine d’ardeur ! La plupart d’entre vous ont entendu une nouvelle chanson – d’autres jongleurs vous l’ont chantée – mais ils ont laissé la fine fleur, ont oublié la puissante famille valeureuse : il s’agit de Raoul, qui possédait la seigneurie de Cambrai et que l’on nomma Taillefer pour sa férocité. Il avait un fils, un guerrier redoutable, qui s’appelait Raoul. Il … Continuer de lire Raoul de Cambrai : le renouveau royal trahi par la démesure de la faide

Représentation de Dagobert du XIXe siècle par Emile Signol, 1842. Nous y retrouvons les attributs royaux des Mérovingiens, comme la barbe et les cheveux longs, signes de puissance (le mund), la couronne inspirée du modèle byzantin, le manteau de pourpre et l’épée en or dont le pommeau est un bec d’oiseau (ce sont en réalité les objets qui ont été retrouvés dans la tombe du père de Clovis, Childéric Ier, au XVIIe siècle).

18 octobre 629 : Dagobert Ier, roi des Francs

Outre Clovis Ier (486-511), Dagobert Ier (629-639) est sans doute le roi mérovingien le plus connu dans la culture populaire. La chanson parodique de la seconde moitié du XVIIIe siècle – encore chantée par les enfants – Le Bon roi Dagobert en est la principale cause. Mais qui était ce personnage décrit dans les nombreuses strophes de cette chansonnette ? Le royaume mérovingien avant le … Continuer de lire 18 octobre 629 : Dagobert Ier, roi des Francs

Chute de l'empire assyrien

La chute de l’empire assyrien

Au VIIe siècle avant notre ère, la puissance assyrienne connut son apogée : le redoutable empire[1] du dieu Aššur[2] avait imposé son joug dans tout le Proche-Orient, des contreforts du Zagros à la côte levantine. Sous le règne d’Aššurbanipal (669-627 av. J.-C.), l’empire atteignit son zénith. Le « roi des quatre régions », comme le désignent les inscriptions royales[3], ne semblait souffrir de la concurrence sérieuse d’aucun autre … Continuer de lire La chute de l’empire assyrien

Sargon II, roi de guerre

Sargon II, roi de guerre

Roi guerrier aspirant à conquérir le monde connu et à transmettre à la postérité la gloire de son règne, Sargon II, au cours des dix-sept années durant lesquelles il occupe le trône, étend et développe considérablement le territoire de l’empire néo-assyrien. Probablement fils de Tiglath-phalazar III, Sargon II devient roi d’Assyrie à partir de 722 av. J.-C. après avoir renversé Salmanazar V, supposément son frère, … Continuer de lire Sargon II, roi de guerre

La bataille de Hakusuki no e : la défaite la plus hallucinante du Japon ancien ?

Peut-on vaincre une armée numériquement inférieure, à la seule force du nombre et de la ténacité ? Rien n’est moins sûr. L’Histoire nous offre de nombreux exemples de victoires décisives remportées par un petit nombre d’hommes capables de mettre en place des stratégies et des tactiques pertinentes. Pourtant, vers la fin du VIIe siècle de notre ère, cette réalité militaire ne semble pas être une … Continuer de lire La bataille de Hakusuki no e : la défaite la plus hallucinante du Japon ancien ?

Horatius Coclès repoussant les Etrusques (Source-Dessin de Severino Baraldi, crédits Look and Learn, collection de l'auteur)

Un Pont contre une armée…

Nous sommes il y a bien longtemps, sans doute en 505 av. J.-C… Alors que la ville de Rome vient de se débarrasser de la dynastie royale des Tarquins en vue d’instaurer une république, ceux-ci, voulant retrouver le pouvoir à tout prix, font appel à un très puissant voisin qui décide de marcher sur Rome pour s’en emparer : Porsenna, le roi étrusque de Clusium … Continuer de lire Un Pont contre une armée…

Bataille de Cassel 1328

Le Roi et la Guerre au cours du Moyen Âge occidental

Sous l’Ancien Régime, le roi dirigeait la guerre. Il décidait de son déclenchement et de son déroulement. Il était donc souverain dans la guerre[1]. C’est ce que l’historien Joël Cornette a appelé « le roi de guerre[2] ». Nous connaissons à ce titre des images fortes témoignant de cette souveraineté royale dans un conflit : Henry IV sur son cheval blanc conquérant son royaume ; Louis XIV majestueux, cambré … Continuer de lire Le Roi et la Guerre au cours du Moyen Âge occidental

moyen âge

Editorial du dossier n°4 : Guerre et paix au Moyen Âge : une mosaïque d’acteurs

Cette maxime devenue célèbre au XIXe siècle grâce au roman de Léon Tolstoï peut nous rappeler quelques mots de l’auteur russe : « Du général au soldat, chacun s’avouait qu’il n’était qu’un grain de sable dans cet océan humain, tout en ayant conscience de sa puissance en tant que partie constitutive de ce grandiose ensemble. » Tolstoï nous démontre que face à la violence et … Continuer de lire Editorial du dossier n°4 : Guerre et paix au Moyen Âge : une mosaïque d’acteurs