Les révoltes phéniciennes contre l’impérialisme assyrien au VIIe siècle av. J.-C.

Les révoltes phéniciennes contre l’impérialisme assyrien au VIIe siècle av. J.-C.

Au cours de l’histoire de l’empire néo-assyrien, les rois prirent l’habitude de faire consigner les accomplissements ayant marqué leurs règnes sous forme d’inscriptions royales, qui ornaient souvent des réalisations monumentales (statues, murs de palais, etc.). Cette tradition, d’origine bien antérieure, consistait principalement en l’exaltation des exploits militaires des rois assyriens, présentés comme de valeureux conquérants étendant leur empire à la gloire du dieu Aššur. Continuer de lire Les révoltes phéniciennes contre l’impérialisme assyrien au VIIe siècle av. J.-C.

César : le génie tactique, Vercingétorix jette ses armes aux pieds de Jules César, Lionel Royer

César : le génie tactique

L’histoire a retenu Jules César le tribun, l’animal politique et son ambition insolente. On connaît également César le général romain, le stratège qui conquit la Gaule, tribu après tribu, sachant tirer parti des rivalités des Gaulois. Les armées romaines se sont imposées partout où elles ont posé le pied, grâce à leur logistique infaillible et à leur avantage technologique. Pourtant, de l’écrasante supériorité technique et du génie militaire de César, on reconnaît bien moins son audace tactique. Continuer de lire César : le génie tactique

Bataille de Chéronée

La bataille de Chéronée : l’avènement de la puissance macédonienne

Depuis la fin de la guerre du Péloponnèse, les cités-États grecques avaient vu se succéder deux cités – Sparte, puis Thèbes – qui imposèrent leur pouvoir hégémonique. Néanmoins, face aux dissensions quasi permanentes, une puissance venue du nord, la Macédoine, avec à sa tête le roi Philippe II (r. 360-336 av. n. è.), s’insinua progressivement dans les relations grecques, jusqu’à s’interposer comme puissance dominante. Continuer de lire La bataille de Chéronée : l’avènement de la puissance macédonienne

La bataille de Marathon et la fin de la première guerre médique

La première guerre médique, conséquence de la révolte d’Ionie (499-490 av. n. è.) Depuis la moitié du VIe siècle av. n. è., les cités grecques d’Asie Mineure vivaient sous la domination des Perses. Dès le règne du roi Darius Ier, qui débuta en 522 av. n. è., le territoire perse ne cessa de s’agrandir sous l’effet des conquêtes, avant qu’un coup d’arrêt ne soit donné … Continuer de lire La bataille de Marathon et la fin de la première guerre médique

Le 24 août 410 : Rome pillée par les Wisigoths

Le 24 août 410 : Rome pillée par les Wisigoths

Face à l’arrivée des Huns d’Attila à la fin du IVe siècle, les Alains, poussés vers l’ouest, contraignirent les Wisigoths à se décaler aussi et à entrer, de force, dans l’Empire romain. Bien qu’accueillis comme fédérés, les Wisigoths, face aux taxes élevées, à la corruption et aux vexations du pouvoir impérial, se révoltèrent et pillèrent les Balkans. Continuer de lire Le 24 août 410 : Rome pillée par les Wisigoths

La révolte des Bataves en 69-70

La révolte des Bataves en 69-70

L’histoire de Rome et de la Gaule connut depuis toujours un certain tumulte. Sans revenir sur le célèbre sac de Rome par les troupes de Brennus en 390 av. n. è., la guerre menée par Gaius Iulius Caesar (59-52 av. n. è.) permit, pour quelque temps, une certaine stabilisation des territoires contrôlés par Rome. Continuer de lire La révolte des Bataves en 69-70

collège fétial rome antique

Le ius fetiale ou l’encadrement normatif de la guerre à Rome durant la période républicaine

Introduction : la pratique de la guerre à Rome À l’instar de ce qui fut présenté dans l’article précédent ayant abordé la pratique de la guerre dans le Japon antique, la guerre dans la Rome antique était réglementée par un cadre normatif religieux et législatif. Il existait, en effet, toute une procédure qui était avant tout axée – et ce, à la différence du monde grec … Continuer de lire Le ius fetiale ou l’encadrement normatif de la guerre à Rome durant la période républicaine

bataille de l'Allia

Le 18 juillet 390/389 av. n. è. : la bataille de l’Allia

Remise en contexte Quelques années après la victoire sur la cité de Véies (406 av. n. è.), Rome dut faire face à une autre menace venue du nord, les Gaulois[1]. Les raisons ayant conduit les Celtes à descendre sur Rome ne sont pas clairement établies par les auteurs anciens, puisque les faits étaient trop reculés. Selon Tite-Live et Plutarque, les Romains se rendirent coupables d’une … Continuer de lire Le 18 juillet 390/389 av. n. è. : la bataille de l’Allia

Leuctres

Le 6 juillet 371 av. n. è. : la bataille de Leuctres

Dès la fin de la guerre du Péloponnèse, Sparte s’affirma comme la nouvelle superpuissance du monde grec, imposant aux cités, y compris celles qui furent « libérées », le paiement d’un tribut, mais aussi des gouvernements qui lui étaient fidèles. Ce fut également à cette période que les relations entre les Lacédémoniens et les Thébains, qui venaient de Béotie, commencèrent à se dégrader. Les deux cités étaient pourtant alliées durant le conflit précédent, mais leurs objectifs étaient différents. Continuer de lire Le 6 juillet 371 av. n. è. : la bataille de Leuctres

bataille de Mantinée

Le 4 juillet 362 av. n. è. : la bataille de Mantinée

La guerre du Péloponnèse et le traité conclu en avril 404 av. n. è. mirent un terme à l’hégémonie athénienne dans le monde grec, permettant ainsi à Sparte d’asseoir sa domination et de s’imposer comme la cité la plus puissante du bassin égéen. À Lysandre, qui s’acquit rapidement une mauvaise réputation, tant auprès des siens que dans les autres cités grecques, lui succéda rapidement à la tête de la politique spartiate le roi Agésilas II… Continuer de lire Le 4 juillet 362 av. n. è. : la bataille de Mantinée