Sous le soleil d’Orient : récit du désastre d’Aboukir (1798)

Le désastre d’Aboukir fut sans conteste l’une des plus belles défaites françaises. Cette bataille navale légendaire fit de l’amiral anglais à la renommée grandissante le héros de toute une nation. La bataille navale d’Aboukir, aussi connue sous le nom de bataille du Nil, mit à mal la campagne d’Égypte menée par le général Bonaparte. Contexte La bataille navale d’Aboukir eut lieu les 1er et 2 … Continuer de lire Sous le soleil d’Orient : récit du désastre d’Aboukir (1798)

Le maréchal Ney - Franck Favier

Le maréchal Ney – Franck Favier

Se coucher tard, se lever au milieu de la nuit, commencer sa journée non loin de Moscou aux environs de 5h30 au milieu de 1200 pièces d’artillerie qui s’insultent avec une certaine franchise, charger en tête de ses soldats en passant entre les gouttes de mitraille tirées par des Russes et tonner « la mort ne frappe que ceux qui hésitent ! »[1] : il … Continuer de lire Le maréchal Ney – Franck Favier

Couverture de BRUN Jean-François, La Grande Armée : analyse d'une machine de guerre, Paris, Pierre de Taillac, 2022, 572 p.

La Grande Armée : analyse d’une machine de guerre – Jean-François Brun

Une redingote grise sous un austère bicorne, de grands soldats arborant les sombres bonnets à poils, leur fière moustache et la Légion d’honneur reçue pour avoir souri aux canons de l’Europe coalisée contre la France de 1793 à 1815, voilà ce qui apparaît au monde lorsque sonne le nom de la « Grande Armée ». De ces hommes, issus du fertile terreau français de la … Continuer de lire La Grande Armée : analyse d’une machine de guerre – Jean-François Brun

Lasalle avec ses officiers devant Stettin en 1806

Comment faire tomber une forteresse… quand on n’en a pas les moyens ?

Presque tout le monde connaît, du moins de nom, l’invraisemblable stratagème d’Ulysse, chef des Grecs, pour entrer dans la cité de Troie et s’en emparer lors de la guerre éponyme. Le fameux Cheval de Troie est entré dans la légende. Or, certains grands chefs de guerre ont parfois réalisé des exploits semblables à celui d’Ulysse… Nous sommes en 1373. La guerre de Cent Ans bat … Continuer de lire Comment faire tomber une forteresse… quand on n’en a pas les moyens ?

Charges des chevaliers-gardes russes, Archibald Forbes ; A. Hilliard Atteridge, Batailles du Dix-neuvième siècle, 1901, Internet Archive Book

Mettre à profit l’environnement et les tactiques de diversion : le cas d’école de la bataille d’Austerlitz

Nous sommes le 2 décembre, date de la bataille d’Austerlitz. Il n’est pas nécessaire de présenter plus avant cette grande victoire de l’empereur Napoléon Ier. Plus de 85 000 soldats austro-russes sont défaits par environ 75 000 combattants français. Cette bataille est très intéressante puisqu’elle permet de souligner deux éléments tactiques importants : la diversion ainsi que l’utilisation de l’environnement, dont la prise du fameux … Continuer de lire Mettre à profit l’environnement et les tactiques de diversion : le cas d’école de la bataille d’Austerlitz

VERNET Horace, La Bataille du Pont d'Arcole

La bataille du pont d’Arcole

La bataille du pont d’Arcole qui a lieu du 15 au 17 novembre 1797 se déroule lors de la première campagne d’Italie (2 avril 1796 au 10 décembre 1797) menée par Napoléon Bonaparte lui-même. Depuis le début de l’été, une garnison autrichienne était assiégée à Mantoue. Située à 45 km à vol d’oiseau, la ville de Vérone prenait alors un intérêt stratégique pour les Autrichiens … Continuer de lire La bataille du pont d’Arcole

COPPENS Bernard Napoleon-a-Waterloo-Une-histoire-de-mensonges

Napoléon à Waterloo, une histoire de mensonges – Bernard COPPENS

Auteur de L’aveuglement de Napoléon. Russie 1812 (2012), B. COPPENS nous livre ici une vision iconoclaste de la célèbre bataille. Il démontre que Napoléon, qui n’avait plus, depuis son retour de Moscou, la prodigieuse énergie et la résistance à la fatigue dont il avait jusque-là bénéficié avait une vue inexacte de la topographie du champ de bataille et des positions réelles des Anglo-Prussiens. Il a, dans ses trois récits ultérieurs des combats de cette funeste journée, fait porter la responsabilité de l’échec final à Ney et à Grouchy. Continuer de lire Napoléon à Waterloo, une histoire de mensonges – Bernard COPPENS

Marengo-ou-l-etrange-victoire-de-Bonaparte

Marengo ou l’étrange victoire de Bonaparte – TULARD Jean

Défaite transformée en victoire, Marengo occupe une place originale parmi les batailles livrées par Bonaparte. Ignorant les mouvements de l’Autrichien Melas, il a fait avancer le 14 juin 1800 sans précaution les 17 000 hommes de Lannes et Victor. Attaqués par 38 000 Impériaux, enfoncés les Français sont en pleine retraite en début d’après-midi. Arrivé vers onze heures, le Premier Consul stoppe le repli et Desaix, à la tête de la division Boudet, appuyé par la cavalerie de Kellermann et l’artillerie de Marmont, culbute l’ennemi qui laisse plus de 9 000 hommes sur le terrain contre 6 000 Français. Continuer de lire Marengo ou l’étrange victoire de Bonaparte – TULARD Jean

Les-marechaux-d-Empire-Les-paladins-de-Napoleon

Les maréchaux d’Empire : les paladins de Napoléon – BRUYERE-OSTELLS Walter

Traitant un sujet qui n’avait pas été mis à l’ordre du jour du monde de l’édition depuis il y a vingt à trente ans, par Louis Chardigny ou Frédéric Hulot, le Professeur Walter Bruyère-Ostells s’est essayé à un style difficile qui est de retracer en un peu moins de 400 pages le destin de ceux qu’il a appelés fort justement les « paladins de Napoléon ». D’emblée, dans une première partie, il les étudie en parallèle en les caractérisant non seulement d’après leurs origines sociales, mais aussi selon leurs qualités et leurs défauts, tant au plan militaire, qu’au plan administratif ou tout simplement humain. Continuer de lire Les maréchaux d’Empire : les paladins de Napoléon – BRUYERE-OSTELLS Walter

napoleon-passe-en-revue-la-garde-iena-octobre-1806-vernet

Napoléon Bonaparte et le système divisionnaire

« La meilleure stratégie consiste à toujours être très fort ; d’abord en général et ensuite au point crucial. C’est pourquoi, en dehors de l’effort nécessaire à la constitution de l’armée, qui n’émane pas toujours du général, la stratégie ne connaît pas de loi plus haute et plus simple que celle-ci : concentrer ses forces. »[1] Ces principes, développés par Clausewitz dans son ouvrage De la guerre, témoignent sans … Continuer de lire Napoléon Bonaparte et le système divisionnaire