Le désastre d’Aboukir fut sans conteste l’une des plus belles défaites françaises. Cette bataille navale légendaire fit de l’amiral anglais à la renommée grandissante le héros de toute une nation. La bataille navale d’Aboukir, aussi connue sous le nom de bataille du Nil, mit à mal la campagne d’Égypte menée par le général Bonaparte.
Contexte
La bataille navale d’Aboukir eut lieu les 1er et 2 août 1798, dans le contexte de la campagne d’Égypte. Alors que seule l’Angleterre refusait de déposer les armes après l’échec de la Première coalition, Napoléon et le Directoire décidèrent de frapper les Britanniques loin de l’Europe en envahissant l’Égypte, lieu hautement stratégique pour la route des Indes et l’Empire britannique. Pour sortir de l’impasse stratégique dans laquelle s’étaient enlisées la France et l’Angleterre, Bonaparte joua de la stratégie périphérique contre l’archétype de la puissance maritime[1].
La flotte de transport, composée de plus de 300 bâtiments, appareilla de Toulon le 19 mai 1798. Elle était commandée par l’amiral Brueys. Lieutenant de vaisseau en 1789, il fut promu amiral par le Directoire. Il n’avait alors jamais commandé au feu[2].

Le 12 juin, la flotte française prit le contrôle de Malte et se ravitailla[3]. Puis, elle repartit en direction de l’Égypte. La flotte britannique, commandée par Nelson, prit en chasse les Français, sans connaître leur objectif. Alors Nelson, qui apprit que les Français avaient dépassé Malte, fonça droit vers Alexandrie[4]. Mais il ne disposait pas de frégate pour partir en éclaireur. Comme en 1805, Nelson arriva avant les Français. Où pouvaient-ils bien être ? Ne les trouvant pas en Égypte, il remonta en Anatolie, puis fit de nouveau route vers l’Ouest en direction de la Sicile. Il n’avait plus qu’une idée en tête : trouver la flotte française. Fin juillet, après avoir obtenu de précieux renseignements, il décida de faire route vers l’Égypte[5].

De son côté, Napoléon eut le temps de débarquer en Égypte, et remporta la bataille des Pyramides contre les Mamelouks le 21 juillet. Il avait donné ses ordres à Brueys : attendre dans le port d’Alexandrie[6]. Mais l’amiral ne l’entendit pas de la sorte. Il craignait de s’échouer ou de rester bloqué dans le port par les vaisseaux ennemis. Aussi laissa-t-il la flotte de transport à Alexandrie, et décida de mouiller son escadre à 40 kilomètres à l’Est, dans la baie d’Aboukir qui, dotée d’un fort, offrait une position défensive acceptable[7].

Selon certains, quand Napoléon apprit l’arrivée imminente des Anglais, il ordonna à Brueys de se réfugier à Corfou en Grèce. D’autres évoquent la mauvaise relation entre Bonaparte et Brueys[8]. Il y aurait eu des tensions lors du débarquement entre les deux hommes, et Napoléon se serait même autorisé à prodiguer des conseils tactiques à Brueys[9]. Déjà, Napoléon semblait peu sensible aux spécificités de la guerre navale.
La bataille
L’escadre française était composée de dix-sept bâtiments, dont quatre frégates, douze bâtiments de 3e rang et seulement un vaisseau de 1er rang, l’Orient[10]. Du fait du mauvais état général des bâtiments et du manque d’hommes, Brueys décida après beaucoup d’hésitation d’adopter une position défensive et de se battre au mouillage. Pour préparer sa position, Brueys comptait s’appuyer sur le fort d’Aboukir, et y plaça cinq ou six pièces d’artillerie, dont deux mortiers[11]. La flotte française, sans ravitaillement, était au bord de la famine. Brueys dépêcha 4000 marins à terre pour ravitailler la flotte en eau. C’est également pour cette raison qu’il décida de ne pas envoyer de frégate en éclaireur[12].
Il forma alors une ligne d’est en ouest, décida d’ancrer ses bâtiments et, afin d’empêcher les navires de rompre la ligne, il les fit lier entre eux par de gros câbles. Aussi, Brueys comptait-il sur l’appui du fort d’Aboukir et espérait croiser la flotte anglaise en une seule ligne, comme il était souvent d’usage à l’époque. La tactique française semblait, en théorie, tout à fait correcte, compte tenu des circonstances.

Le plan initial de Nelson, qui ne connaissait pas les lieux, aurait certainement été d’attaquer la flotte française en couvrant chaque bâtiment contre le feu de l’ennemi par celui le précédant, de sorte que chaque bâtiment aurait eu à affronter un seul bâtiment.

Aussi, Nelson envoya-t-il le HMS Zealous et le HMS Goliath en éclaireur. À 16 h, le HMS Alexander et le HMS Swiftsure furent aperçus par l’escadre française. Le Culloden, en contournant le banc de sable, s’échoua et resta spectateur de la bataille. Le capitaine Foley passa au large du fort d’Aboukir sans subir le feu français. À 18 h 20, le Guerrier et le Conquérant, en tête de ligne, ouvrirent le feu sur le HMS Zealous et le HMS Goliath[13]. Le capitaine Foley continua sa route, et au lieu de passer le long de la ligne française, décida de poursuivre devant le Guerrier, le bâtiment français en tête de ligne,et découvrit que la profondeur l’autorisait à passer entre le rivage et la flotte française[14].

Ce fut là le début du désastre d’Aboukir. Alors le Zealous, l’Orion, le Theseus et l’Audacious suivirent le Goliath et s’engouffrèrent dans la brèche[15]. Ils pilonnèrent les bâtiments français, pris en étau, qui ne pouvaient rien faire. On dit que les canons du côté bâbord[16] des Français n’étaient même pas armés[17]… Le Guerrier et le Conquérant, en tête de ligne, subirent de plein fouet la canonnade ennemie sur leurs deux flancs[18]. La ligne française semblait pétrifiée, incapable de manœuvrer. Elle rendit cependant coup pour coup. L’arrière-garde, commandée par Villeneuve, n’osa pas se porter au secours de l’avant-garde. Il avait reçu des ordres : ne pas rompre la ligne[19].
Voici que le Bellerophon et le Majestic s’aventurèrent enfin à attaquer l’Orient, cette forteresse des mers de 120 canons[20]. Mais ils n’étaient pas de taille. Alors démâté, ayant subi la juste sanction de son audace, après avoir perdu des dizaines d’hommes et son capitaine, le Bellerophon se mit à la dérive… Ce même navire sur lequel l’empereur Napoléon se rendit après Waterloo, 17 ans plus tard.

Dans sa fougue, le Bellerophon emporta néanmoins l’amiral Brueys d’un boulet en plein cœur[21]. Puis, l’Alexander vint encercler l’Orient par l’arrière. Alors les flammes envahirent l’Orient et le grand mât tomba sur le côté bâbord. Le contre-amiral Ganteaume, dernier pilier au milieu du chaos, ordonna de cesser le combat contre l’ennemi pour se battre contre les flammes ! Mais le feu gagna vite tous les ponts et les marins français durent abandonner le navire. L’Orient explosa de mille feux vers 11 h du soir et illumina de désespoir la baie d’Aboukir dans l’obscurité. Puis le Mercure et l’Heureux, tentant d’échapper au désastre et rompant la ligne, dérivèrent et vinrent s’échouer lamentablement sur les bancs de sable[22].

Le lendemain, vers midi, l’arrière-garde commandée par Villeneuve abandonna les restes de la flotte française et mit les voiles[23]. Le Timoléon et l’Arthémise préférèrent se saborder plutôt que s’abandonner aux mains de l’ennemi. Après une glorieuse résistance qui coûta la vie à son capitaine, Du Petit Thouars, le Tonnant fut, lui aussi, forcé de s’incliner. Un témoin raconte :
« Telle fut l’issue malheureuse de ce combat, l’un des plus déplorables de la marine française, qui redonna aux Anglais l’Empire de la Méditerranée, abandonna l’armée d’Égypte au génie de son chef et aux seules ressources de ses braves, fit échouer la plus brillante expédition des temps antiques et modernes, et dont le résultat a peut-être changé la destinée du monde politique. »[24]
Erreurs tactiques des Français
La bataille navale d’Aboukir révéla de nombreuses erreurs tactiques de la part des Français et, de fait, une évidente supériorité anglaise dans la guerre navale. D’abord, même s’il est, en effet, plus judicieux de mouiller dans la baie d’Aboukir que de s’enfermer dans le port d’Alexandrie, Brueys n’a pas su tirer profit de l’hydrographie des lieux, alors même qu’il avait passé près d’un mois à attendre les Britanniques[25]. Aucun éclaireur ne fut envoyé en avant de la baie d’Aboukir. La frégate Justice, manquant d’eau et de vivres, n’avait pu exécuter cette mission. Les Français se sont laissés surprendre, puisque les capitaines étaient en pleine réunion sur l’Orient lorsque les Anglais arrivèrent dans la baie[26].
Brueys commit l’erreur de ne pas exploiter l’avantage que constituait le fort. Il ne prit la peine d’y placer que cinq ou six pièces d’artillerie, dont deux mortiers, ce qui fut trop peu pour soutenir une flotte de treize bâtiments. Le calibre de l’artillerie était, en outre, insuffisant pour atteindre le Goliath, qui contourna le fort à une distance suffisante pour ne pas être touché[27]. Brueys a par ailleurs hésité à combattre au large ou dans la baie. Mais il avait laissé près de 4000 marins à terre avec pour mission de ravitailler la flotte en eau et nourriture[28]. Ce qui laissait donc, au moment de la bataille, la flotte française amputée d’une partie trop importante de sa main-d’œuvre. Les navires français étaient alors incapables de manœuvrer et de se battre à la fois.
De plus, si l’idée de lier les bâtiments français par un bout[29] afin de maintenir la ligne n’était pas mauvaise en soi, Brueys commit une erreur de jugement en étirant trop la ligne : 130 mètres séparaient chaque bâtiment français. Les câbles ont, en outre, empêché les bâtiments français de l’avant-garde de se laisser dériver vers l’arrière-garde en rompant la ligne. La trop grande distance séparant les navires français les empêcha de coopérer entre eux et de se soutenir mutuellement[30]. L’arrière-garde, commandée par l’amiral Villeneuve, responsable de la défaite de Trafalgar en 1805, aurait malgré tout pu manœuvrer et profiter des vents dominants pour se porter au secours de l’avant-garde en doublant la ligne anglaise par tribord, et en la prenant, elle aussi, en tenaille. Mais la flotte française manquait d’entraînement pour manœuvrer de concert, et les chefs d’initiative.
La plus grande erreur de Brueys fut sans conteste la mauvaise appréciation de la distance entre le navire de tête, le Guerrier, et le fort. Les navires français mouillèrent trop loin des hauts-fonds[31]. Cette distance permit, en effet, au Goliath et au Zealous de déborder la ligne française sur la gauche sans être à portée de tir ni du fort ni du Guerrier.
La tactique britannique était supérieure en tout point. D’abord, l’idée de Nelson de croiser la ligne française en protégeant chacun de ses bâtiments par le bâtiment précédent aurait sans doute permis aux Anglais de gagner la supériorité. Cependant, bénéficiant d’une brise nord-ouest, Nelson a, en outre, eu l’audace de passer à l’attaque dans un environnement qu’il ne maîtrisait pas (les Anglais ne disposaient que d’une ancienne carte française)[32]. La tactique de Nelson reposait sur la supériorité des caronades[33] anglaises, qui induisaient de fait des combats quasiment à bout portant. Cette arme remit au goût du jour l’abordage, qui tendait à disparaître avec les formations en ligne. Nelson, qui cherchait à Aboukir la victoire décisive face aux Français, entreprit alors une bataille de destruction[34].
Enfin, l’initiative audacieuse du capitaine Foley, qui prit la décision de déborder la ligne française, fut permise aux Anglais dans la mesure où leurs navires étaient de plus faible tonnage et bénéficiaient donc d’un tirant d’eau plus faible[35].
Le lieutenant de vaisseau Lachadenède, qui faisait partie de l’état-major de Brueys, avait eu l’idée brillante de proposer de former une ligne concave et proche des hauts-fonds, de sorte que l’ennemi n’aurait pu s’approcher du rivage et aurait été soumis à des tirs croisés de la part de la ligne française[36].
Des erreurs structurelles
Plusieurs erreurs structurelles ont conduit à la défaite d’Aboukir. D’abord, Brueys manquait cruellement d’expérience de commandement : c’était la première fois qu’il commandait au feu. Il n’était que lieutenant de vaisseau en 1789 et fut promu amiral[37] par les révolutionnaires[38]. En effet, la Révolution avait mis à mal le corps des officiers de Marine, dont une partie avait émigré. Les deux tiers des commandants avaient été recrutés en 1793[39]. Les marins français avaient la réputation d’être de bons navigateurs, mais de manquer d’esprit militaire, d’entraînement et de formation pour manœuvrer en escadre[40].
La Marine souffrait d’un problème d’équipage chronique. Elle ne parvenait pas à recruter des marins expérimentés en nombre suffisant pour armer sa flotte. L’escadre de Brueys avait appareillé avec un déficit d’1/5 des effectifs réglementaires[41]. Par ailleurs, les hommes de Brueys n’avaient pas mis à profit le mois passé en baie d’Aboukir pour s’entraîner, la principale préoccupation des hommes ayant été le ravitaillement. La flotte française était en mauvais état et les navires souvent datés. Le Guerrier, le Peuple Souverain et le Conquérant ont été respectivement lancés en 1753, 1757 et 1746[42].
Le désastre d’Aboukir est le symptôme d’une marine française qui avait perdu confiance. C’est le symptôme d’une Marine inhibée, qui manquait d’audace, d’initiative et qui avait adopté, sur ordre du Directoire, une stratégie profondément défensive, selon le précepte du ministre de la Marine Pléville Le Pelley : éviter toute rencontre[43]. Cette marine française inhibée contrastait avec une Royal Navy sûre d’elle-même, qui régnait sur les mers du monde et sur qui reposait l’avenir de toute une nation. La « bande de frères », dont Nelson parla à propos de ses capitaines, démontre parfaitement ce qui faisait la synergie de la flotte britannique : la compétence de ses chefs, à qui l’on autorisait de prendre l’initiative quand celle-ci se présentait, à l’image du capitaine Foley, et qui savait communiquer, manœuvrer en escadre, réorganiser ses plans en cours de bataille, se soutenir mutuellement au combat.

Bilan de la bataille
Le bilan de la bataille fut lourd pour les Français : 1700 marins tués, dont l’amiral Brueys et trois capitaines, 1500 blessés et près de 3000 prisonniers[44]. Sur les dix-sept bâtiments français présents à Aboukir, seuls quatre parvinrent à s’échapper. L’Orient, navire amiral et ses 120 canons, explosa lors de la bataille, quatre navires furent détruits, deux se sabotèrent pour ne point tomber aux mains de l’ennemi et six bâtiments furent capturés. Côté anglais, 218 marins moururent, 678 furent blessés. Sur les quatorze bâtiments anglais, seulement deux furent très endommagés[45].
Conséquences stratégiques
La bataille d’Aboukir assura aux Anglais, qui exploitèrent leur victoire, la domination de la Méditerranée, qu’ils gardèrent pendant près d’un siècle[46]. Nul doute que la bataille d’Aboukir permit aux Anglais de prendre l’ascendant psychologique, ce qui joua un rôle clef dans la bataille de Trafalgar en 1805.
Même si le général Bonaparte apprit la nouvelle avec, dit-on, une grande froideur[47], le désastre d’Aboukir mit directement à mal l’expédition de Napoléon en Égypte, qui ne disposait plus de flotte pour recevoir de renforts. Les suites de la défaite d’Aboukir furent terribles pour la France. Un mois plus tard, en septembre 1798, l’Empire ottoman, qui était jusque-là resté en retrait malgré la campagne d’Égypte, l’Autriche et la Russie rejoignirent le Royaume-Uni dans la 2e coalition, qui menaçait alors la jeune République française d’extinction, et mit le général Bonaparte dans une situation plus que délicate.
Bibliographie
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COLE Juan, Napoleon’s Egypt : invading the Middle East, New-York, Palgrave, 2007, 279 p.
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WILLIAMS James, The Naval History of Great Britain, vol. 2, Londres, Conway Maritime Press, 2002, 411 p.
[1] BATTESTI Michèle, « La bataille d’Aboukir. Ses implications stratégiques », dans Revue du Souvenir Napoléonien, vol. 421, Paris, Souvenir Napoléonien, 1998-1999, pp. 10-21, [en ligne] https://www.napoleon.org/histoire-des-2-empires/articles/la-bataille-daboukir-ses-implications-strategiques/ (dernière consultation le 13/06/2023)
[2] Ibid
[3] COLE Juan, Napoleon’s Egypt : invading the Middle East, New-York, Palgrave, 2007, 279 p., p. 8
[4] LAIRD CLOWES William, The Royal Navy, A History from the Earliest Times to 1900, vol. 4, Londres, Chatham Publishing, 1997, 640 p., p. 354
[5] Ibid., p. 355
[6] BATTESTI Michèle, op. cit.
[7] Histoire des combats d’Aboukir, de Trafalgar, de Lissa, du cap Finistère, et de plusieurs autres batailles navales, depuis 1798 jusqu’en 1813, suivie de la relation du combat de Navarin ; ou Notions de tactique pour les combats sur mer ; par un capitaine de vaisseau, Paris, Bachelier, 1829, 364 p., p. 21, [en ligne] https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6540024x.texteImage (dernière consultation le 13/06/2023)
[8] BATTESTI Michèle, op. cit.
[9] Ibid.
[10] Histoire des combats d’Aboukir…, op. cit., p. 21
[11] BATTESTI Michèle, op. cit.
[12] Ibid.
[13] WILLIAMS James, The Naval History of Great Britain, vol. 2, Londres, Conway Maritime Press, 2002, 411 p., p. 163
[14] BRADFORD Ernle, Nelson: The Essential Hero, Ware, Wordsworth Editions, 1999, 368 p., p. 102
[15] ADKINS Lesley et ADKINS Roy, The War for All the Oceans, Londres, Abacus, 2006, 534 p., p. 25
[16] Côté gauche.
[17] BATTESTI Michèle, op. cit.
[18] Histoire des combats d’Aboukir…, op. cit., p. 27
[19] BATTESTI Michèle, op. cit.
[20] Histoire des combats d’Aboukir…, op. cit., p. 28
[21] Ibid.
[22] Ibid., pp. 30-31
[23] Ibid., p. 34
[24] Ibid., p. 36
[25] BATTESTI Michèle, op. cit.
[26] Ibid.
[27] Ibid.
[28] Ibid.
[29] Terme nautique pour désigner une corde.
[30] Ibid.
[31] Contrairement à ce que l’on pourrait penser, un haut fond est une partie où l’eau est peu profonde.
[32] Ibid.
[33] Les caronades sont des pièces d’artillerie courte, plus légères et moins chères, développées par les Britanniques vingt ans avant Aboukir. Placées sur un axe de rotations horizontal et vertical, les caronades permettaient d’infliger de lourds dégâts à courte portée aux navires ennemis.
[34] Ibid.
[35] Ibid.
[36] Ibid.
[37] Ce qui constitue une différence de quatre grades.
[38] Ibid.
[39] Ibid.
[40] Ibid.
[41] Ibid.
[42] Ibid.
[43] Ibid.
[44] Ibid.
[45] Ibid.
[46] Ibid.
[47] Ibid.