Triomphes et tragédies de la guerre : l’image des militaires dans les « Poèmes de la Frontière » de la dynastie Tang

La dynastie Tang (619-907), gouvernée par une lignée de 21 empereurs pendant 289 ans, est une des dynasties les plus glorieuses et prospères de l’histoire ancienne chinoise. À son apogée, elle compte également parmi les pays les plus puissants du monde entier, en atteignant un plein épanouissement politique, économique, culturel et diplomatique. Cependant, le développement de cette dynastie est indissociable du fait guerrier, les tambours de guerre n’ayant cessé de gronder des premières jusqu’aux dernières batailles. Avec l’intention de résister aux envahisseurs, d’agrandir le territoire ou de réprimer des rébellions, ces guerres ont considérablement influencé le destin et l’esprit de la population de cette époque. C’est dans ce contexte que la création littéraire, et notamment poétique, s’épanouit dans un fleurissement remarquable, devenant un support culturel important de la dynastie Tang avec la poésie de la guerre.

Avec le territoire le plus vaste parmi les dynasties dominées par le peuple Han, les limites géographiques de la dynastie Tang dépassent celles de la Chine contemporaine au Sud et au Nord, conséquence des guerres menées aux frontières. Dans le domaine littéraire, les conditions de vie des soldats résultant de cette expansion territoriale sont devenues un thème extrêmement populaire. Cela a conduit à l’épanouissement de « la Poésie de la Frontière » (Biānsài shī 边塞诗), un genre littéraire né sous la dynastie Han (202 av. J. C.-220), puis largement développé sous la dynastie Sui (581-619), décrivant le quotidien des militaires ou les paysages frontaliers.

En tant que symbole de l’âge d’or de la poésie Tang, les Poèmes de la Frontière ont non seulement porté l’ardeur au combat ou la réussite personnelle des empereurs, chefs militaires et soldats, mais ils ont aussi figé dans la mémoire du temps le changement diplomatique entre la cour des Tang et les entités politiques limitrophes, ainsi que le développement puis le dépérissement de la dynastie. La plupart des Poèmes de la Frontière de la dynastie Tang ont été écrits pendant cet âge d’or. Toutefois, la révolte d’An Lushan (755-763) (ānshǐzhīluàn 安史之乱) met un terme à l’hégémonie de cette dynastie et marque un tournant dans l’histoire de ces poèmes. Dès lors, leur nombre diminue et l’image des militaires change profondément. Dans cet article, nous essaierons ainsi d’analyser cette évolution littéraire, depuis l’âge d’or jusqu’aux premiers signes visibles de la fin de la dynastie Tang, période que nous nommerons « Moyen-Terme ».

Carte de l’expansion de la Chine sous la dynastie Tang
Carte de l’expansion de la Chine sous la dynastie Tang. 玖巧仔, 2011, Wikimedia Commons

Chronologie des guerres à la frontière, de l’époque d’or jusqu’au milieu de la dynastie Tang

À partir de l’ère de Tang Gaozu, le premier empereur de la dynastie Tang, les empereurs se lancent dans de nombreuses batailles pour détruire leurs dissidents et unifier le pays. Dès 622, les Turcs (Göktürk) menacent d’envahir la frontière nord-ouest de la Chine. Cette première tentative marque le début d’une longue succession de guerres frontalières. Durant les sept années où Tang Gaozu détient le pouvoir, les guerres à la frontière consistent essentiellement à repousser les Turcs ; tandis que les suivantes, menées sous Tang Taizong, Tang Gaozong, Wu Zetian, puis Tang Xuanzong, consistent en l’agrandissement du territoire chinois.

L’époque d’or se situe, quant à elle, entre les années 712 et 755. Tang Xuanzong, alors empereur, voit son règne de 43 ans marqué par le plus grand nombre de guerres, dépassant la somme totale des conflits durant toutes les autres ères de la dynastie Tang. Il réprime des rébellions intérieures plus d’une dizaine de fois et s’oppose aux pays limitrophes, y compris les Turcs. Avec le Khitan et le Tibet, il s’engage dans plus de 30 guerres. Son armée, qui remporte victoire sur victoire, renforce alors considérablement le prestige militaire de la Chine.

Carte des territoires et provinces Tang en 742
Carte des territoires et provinces Tang en 742. Yug et Ksiom, 2009, Wikimedia Commons

Durant le règne de Tang Xuanzong, l’empire Tang jouit, en effet, d’une très grande notoriété à la fois intérieure et extérieure, et l’économie nationale atteint son point culminant à l’ère Tianbao (742-756). Néanmoins, l’essor de cette économie féodale accélère l’annexion des terres, forçant une partie du peuple à prendre le chemin de l’exil. Par ailleurs, la noblesse commence à se retourner contre la cour des Tang. Certains vassaux organisent presque simultanément une série de conspirations pour s’emparer du pouvoir. Cette situation est à l’origine de la rébellion d’An Lushan (755-763) qui conduira la dynastie Tang vers sa chute.

Après cette rébellion déclenchée et menée par An Lushan et Shi Shiming, deux chefs militaires qui convoitaient le pouvoir de l’empereur, la puissance de la cour des Tang s’affaiblit rapidement, la classe gouvernante est déstabilisée, le peuple est écrasé par l’impôt et voit son quotidien devenir plus misérable qu’auparavant. Tous ces paramètres participent alors au changement de situation à la frontière, qui devient terrible et chaotique.

Carte de la rébellion d’An Lushan, SY, 2017, Wikimedia Commons

Enfin, l’empire Tang perd peu à peu le contrôle des pays et régions qui ont d’abord menacé, puis assuré la sécurité de la Chine pendant plusieurs siècles. En effet, pour mieux résister à An Lushan, l’empereur décide de déplacer la plupart des troupes se trouvant aux frontières vers l’intérieur du pays, ce qui conduit à un affaiblissement de certaines zones sensibles. Cette situation présente alors un véritable dilemme pour l’empire, car il se retrouve enclavé entre les troupes rebelles d’An Lushan et les entités politiques qui menacent la Chine à la frontière.

Yang Guifei montant à cheval
Yang Guifei montant à cheval. Menacé par les troupes d’An Lushan, Tang Taizong s’enfuit avec ses proches de Changan, la capitale de l’empire Tang. À Maweiyi, les gardes tuent le chancelier Yang Guozhong et forcent Yang Yuhuan, connue sous le surnom Yang Guifei, la favorite de Tang Xuanzong, à se suicider. Qiang Xuan, XIIIe siècle, The Smithsonians, Wikimedia Commons

L’image des militaires dans les poèmes, depuis l’âge d’or jusqu’au Moyen-Terme

Durant l’âge d’or de la dynastie Tang, la Chine applique une politique diplomatique ouverte sur l’extérieur, tout en connaissant un certain essor économique. Les militaires, quant à eux, éprouvent un désir ardent de contribuer à la victoire de l’empire sur les champs de bataille et poursuivent leurs rêves de promotion. C’est à cette époque que la Poésie de la Frontière atteint son apogée.

De nos jours, nous constatons une nette différence du nombre d’écrits, en comparant la production lors de la dynastie Tang et celle des dynasties précédentes : sous les Tang, nous comptabilisons plus de 2 000 Poèmes de la Frontière, contre seulement 200 auparavant. Deux tiers des 2 000 poèmes ont été écrits durant l’âge d’or. Parmi les poètes les plus connus et représentatifs de ce genre littéraire, nous pouvons citer Gao Shi (Gāo Shì 高适), Cen Shen (Cén Shēn 岑参) et Wang Changling (Wáng Chānglíng 王昌龄). En outre, d’autres grands poètes comme Li Bai (Lǐ Bái 李白), Du Fu (Dù Fǔ 杜甫) ou encore Wang Wei (Wáng Wéi 王维) ont contribué à la création des Poèmes de la Frontière.

Dans les poèmes de cette époque, la description des militaires se veut communément positive, avec des personnages qui se sacrifient pour la victoire de l’empire et la sécurité du peuple, quittant leur famille pour un intérêt plus grand. La figure du chef militaire courageux, confiant, capable et inventif est devenue l’image favorite des poètes, tandis que la représentation des soldats se limite à une description générale. Plus précisément, deux types de descriptions existaient pour les chefs de guerre : celles qui, indirectement, faisaient l’éloge des succès des généraux contemporains en reprenant les exploits des généraux des dynasties précédentes ; et celles qui, plus directement, décrivaient leurs allures, leur style de combat et leurs exploits.

Voici un extrait du premier type de description indirecte, avec Cen Shen et ses « Six poèmes pour fêter la victoire de Feng Changqing à Boxian » 献封大夫破播仙凯歌六章 :

Quand les ennemis voient au loin les casernes des Hans,

Toutes les montagnes de la vallée pleurent en larmoyant.

D’innombrables flèches et sabres transpercent la nuit,

Au matin, la ville déserte baigne dans le sang.

蕃军遥见汉家营,满谷连山遍哭声。

万箭千刀一夜杀,平明流血浸空城。

Ici, le poète compare Feng Changqing, un célèbre chef militaire de la dynastie Tang, à un chef militaire invincible de la dynastie Han. En décrivant la panique et la défaite écrasante des ennemis, il célèbre l’audace et le prestige qui effraient les ennemis de Feng Changqing. Nous pouvons également citer l’exemple du poème « Adieu à mon oncle Qian à Fengzhou », de Lu Lun :

L’illustre seigneur de guerre Li, à la frontière ;

Ses tambours de guerre grondent comme ceux des dieux célestes.

边城贵者李将军,战鼓遥疑天上闻。

Le grand chef Li est en réalité Li Guang (Lǐ Guǎng 李广), un des chefs militaires les plus réputés de la dynastie Han. Celui-ci a forgé sa réputation de guerrier légendaire sur le champ de bataille, où il considérait ses soldats comme ses propres fils. Il est particulièrement repris par les Poètes de la Frontière de la dynastie Tang. Ces derniers décrivent ici la vaste scène de bataille entre les troupes de Li Guang et l’armée ennemie, en soulignant l’invincibilité des chefs militaires de leur ère.

Li Guang décochant une flèche
Li Guang décochant une flèche. Ma Tai (馬駘, 1885-1937), 1928, Wikimedia Commons

Donnons également quelques exemples pour le deuxième type de description, beaucoup plus direct, avec un premier poème de Wang Changling intitulé « La vie dans l’armée » 从军行 :

Entre la mer azurée, les nuages infinis et les obscures montagnes enneigées,

La ville orpheline regarde au loin Yumenguan[1].

Nul retour pour moi, sans victoire sur Loulan,

Malgré les sables qui traversent mon armure d’or.

青海长云暗雪山,孤城遥望玉门关。

黄沙百战穿金甲,不破楼兰终不还。

Wang Changling, ici, crée habilement, avec ces quatre vers, le personnage d’un chef militaire à l’enthousiasme inépuisable et à la détermination hors du commun. Un autre exemple peut être cité, avec l’extrait du poème suivant de Li Bai, « La vie dans l’armée Ⅱ » 从军行其二 :

Son armure connaît l’usure de la guerre ;

Déjà les lignes de l’ennemi se dressent au sud.

Il charge à travers leur rang et sa flèche transperce le cœur du chef des HuYan ;

Seul, il guide les survivants sur mille chevaux.

百战沙场碎铁衣,城南已合数重围。

突营射杀呼延将,独领残兵千骑归。

Après la révolte d’An Lushan, la dynastie entre dans la seconde moitié de son existence. Dans cette nouvelle phase, les empereurs continuent de garantir la sécurité du territoire aux frontières en enrôlant toujours plus de soldats, malgré le désordre intérieur. Le peuple, lui, endure et subit les peines et les souffrances qu’engendre la guerre : ils perdent leurs maisons et leurs familles, les plongeant dans un quotidien douloureux et austère.

L’évolution des circonstances sociales a conduit irrémédiablement à celle de la création littéraire. D’une part, le nombre de Poèmes de la Frontière connaît une diminution drastique. D’autre part, après la révolte d’An Lushan, les Poètes de la Frontière comme Zhang Ji (Zhāng Jí 张籍) ou Li Yi (Lǐ Qí 李颀) mettent en relief les soldats réguliers, plutôt que les grands chefs invincibles de l’âge d’or. Deux tendances significatives se côtoient alors : un courant réaliste qui invective les sombres facettes de la société et un autre courant mélancolique qui remet à l’honneur ce qui est ancien.

Dans son poème « Haine d’une veuve » 征夫怨, Zhang Ji dépeint, sous l’angle d’une femme pleurant son mari défunt, la tragédie des soldats réguliers qui ne cessent d’essuyer les échecs permanents à la frontière, mais aussi le désespoir des familles :

Pas même une main ne recueille ces os gisants à perte de vue,

Sous les remparts, les familles enterrent l’âme de leurs morts ;

[…] Le mari tombe au combat, l’enfant attend de naître,

Et la flamme de sa femme s’éteint comme une bougie au matin.

[…] 万里无人收白骨,家家城下招魂葬。

[…] 夫死战场子在腹,妾身虽存如昼烛。

Dans un autre poème nommé « Les conquêtes au nord » 从军北征, Li Qi écrit les vers suivants :

Aux neiges éternelles succède le vent glacé des mers,

Tandis qu’une flûte souffle les notes de Xinglunan,

Trois cent mille soldats dans le désert,

Tournent aussitôt leur regard vers la lune.

天山雪后海风寒,横笛偏吹行路难。

碛里征人三十万,一时回首月中看。

Xinglunan, un ancien morceau exprimant souvent la douleur d’une vie quotidienne ou le sentiment d’être éloigné de sa famille, suggère sûrement les souvenirs éphémères des soldats. Quant à la lune, qui revient souvent dans la poésie chinoise comme symbole évocateur de la ville natale, elle annonce sans aucun doute l’éternel adieu du combattant.

Certes, la plupart des poèmes de cette époque se nourrissent de ces descriptions de soldats réguliers, mais quelques poèmes mettant en scène la noblesse guerrière subsistent encore. Seulement, le but des poètes n’est plus de chanter l’éloge de ces derniers, mais d’accuser leur militarisme qu’ils considèrent comme criminel. Li Qi, dans son poème « La vie dans l’ancienne armée » 古从军行, exprime cette critique :

Années après années, les terres arides accueillent les ossements de nouveaux soldats,

On ne voit que les fruits exotiques passer les portes du palais royal.

年年战骨埋荒外,空见蒲桃入汉家。

Les raisons du changement d’image

Pour quelles raisons l’image poétique des militaires a-t-elle changé ? Dans un premier temps, ce changement s’explique principalement par l’évolution directe de la vie des militaires qui gardaient la frontière impériale. Au début de la dynastie Tang, les soldats et les chefs militaires provenaient directement des familles de la haute noblesse et de riches propriétaires ou marchands. Le recrutement était extrêmement limité et réservé à cette classe sociale supérieure, et garantissait l’impossibilité d’entrer dans l’armée aux hommes issus du peuple ou de familles de la petite bourgeoisie. Ces militaires d’un statut social supérieur profitaient donc du privilège d’être choisis et, in fine, d’être promus, ce qui leur permettait d’acquérir plus de richesses et de gagner davantage de pouvoir.

Pourtant, vers le milieu de l’époque de la dynastie Tang, le gouvernement impérial commence à recruter des soldats en abandonnant les anciennes restrictions. Les conditions de vie et la mort du combattant ne comptaient plus ; les chefs militaires ne montraient plus de respect envers leurs hommes, voire les traitaient de façon violente. Par ailleurs, un changement survient également concernant la durée du service : tandis qu’à l’âge d’or de la dynastie les militaires avaient le droit, dès la fin de leur service, de rentrer dans leur ville natale, au Moyen-Terme de la dynastie, l’extension de la période de mobilisation devient un phénomène généralisé. Le poème ci-dessous « La marche des soldats », de Du Fu, décrit cette situation nouvelle :

Jeune, il s’en allait fouler les sentiers de la guerre,

Il revient maintenant de la frontière, décoré de cheveux blancs.

去时里正与裹头,归来头白还戍边

Dans un même temps, les défaites à la frontière s’accumulent, dans la mesure où l’empereur s’épuise à résister aux troupes d’An Lushan. Dans l’esprit des soldats, la fierté de se battre pour son pays s’efface et laisse peu à peu place à la haine et la fatigue, sentiments qui les accompagnent maintenant chaque jour qu’ils passent dans l’armée.

Enfin, la situation intérieure instable après la grande révolte d’An Lushan provoque une redéfinition des manières d’appréhender la guerre et le commandement. Tandis qu’auparavant l’administration militaire se déplaçait peu sur les différentes zones de tension, après la rébellion, de nombreux officiers commencent à se déplacer et à participer plus activement sur les champs de bataille. Partir à la frontière pour combattre devient un nouveau moyen de prouver sa ferveur patriotique. C’est à partir de cette époque que des poètes patriotes se mettent pour la première fois en route vers les frontières de l’empire, ce qui a pour effet de rendre leurs ouvrages plus objectifs et réalistes.

Au lieu de vanter les louanges des grands généraux, ils dépeignent le commun du soldat à travers le regard du peuple qui souffre. La fierté et la vanité des poètes de l’âge d’or se retrouvent étranglées par la cruelle réalité de la guerre. Vacillant entre patriotisme et cynisme, les poètes composent ainsi des vers furieux, pessimistes sur la terre inculte de la frontière.

Le changement de sujet et de l’image des militaires témoigne des modifications qui surviennent pendant le règne de l’empire Tang. Ces poèmes héroïques, émouvants ou tristes, reflètent fidèlement les conditions de vie des militaires et le contexte social de plusieurs époques. Les Poèmes de la Frontière, enfin, laissent entrevoir l’ardeur du début, mais également les tragédies de la fin d’une dynastie.

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Bibliographie :

FU Xuancong 傅璇琮, Tang shi lun xue cong gao 唐诗论学丛稿 (« Recherches sur la poésie Tang »), Beijing, Jinghua, 1999, 574 p.

LI Cheng 李程, 唐朝时期府兵制中“兵”的地位变化论述 (« Le changement du statut des soldats de la dynastie Tang »), dans Revue Xunyangshifan, n°2, 2015, pp. 159-160

MA Lanzhou 马兰州, 中晚唐边塞诗歌中人物意向系统的新变 (« Les changements dans le système d’image des personnages dans la poésie Tang »), dans Revue Xinwenaihaozhe, n°2, 2010, pp. 159-160

WANG Fudong 王福栋, Tang dai zhan zheng shi yan jiu 论唐代战争诗研究 (« Étude des poèmes guerrier de la dynastie Tang »), Beijing, Zhong yang guang bo dian shi da xue chu ban she, 2012, 212 p.

XU Jiying 许继莹, Tang dai wu ju zhi du chu tan 唐代武举制度初探 (« L’institution des examens militaires de la dynastie Tang »), Beijing, Xian zhuang shu ju, 2012, 138 p.

ZHANG Yongmei 张永梅, 论中唐边塞诗 (« Les poèmes du moyen terme de la dynastie Tang »), dans Revue de la faculté d’éducation de Changchun, vol. 31, n°20, 2015, p. 62


[1] Yumenguan, ou « Le passage de Jade » (yùménguān 玉门关), représente l’un des passages qui compose la route de la soie, à travers le désert de Gobi, près de Dunhuang, dans la province du Gansu, en Chine.

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