Lexington et Concord : quand le rêve américain de liberté prend forme

En ce 4 juillet 2018, les États-Unis d’Amérique fêtent le 244e anniversaire de leur déclaration d’indépendance. En 1776, 13 colonies britanniques d’Amérique du Nord décident de s’émanciper de la tutelle royale. Jusqu’alors, elles ont contribué à l’économie de la Grande-Bretagne mais l’ont aussi soutenu militairement lors de la guerre de Sept Ans (1756-1763)[1]. Mais las d’un traitement uniquement profitable à la métropole, les colons souhaitent dorénavant que leurs voix soient entendues au Parlement anglais.

Toutefois, la couronne fait la sourde oreille et continue de multiplier les taxes et restrictions de libertés à l’encontre des colons qui commencent progressivement à désobéir[2]. La réaction ne se fait pas attendre et la troupe est envoyée intimider la dissidence. Ce qui ne devait être qu’une démonstration de force afin de désarmer et de stopper les envies émancipatrices des coloniaux, va vite devenir le point de départ d’une nouvelle guerre en Amérique du Nord.

D’un point de vue strictement militaire, la révolution américaine voit s’opposer la culture de guerre européenne à celle des colons du Nouveau Monde, autrement dit, le décalage entre des combats en lignes et des tactiques de guérilla. Cet aspect est typique des guerres d’indépendance où le camp déjà établi, celui des loyalistes, dispose d’une armée aguerrie et mieux équipée que les forces adverses. Cependant, une montée en puissance de ces dernières est toujours à craindre, de même que leur faculté d’adaptation peut tout faire basculer. C’est le cas lors de la Révolution américaine, ce qui la désigne comme le conflit le plus adapté pour introduire notre premier dossier.


La guerre dans le Nouveau Monde

Il est possible de diviser la guerre d’indépendance américaine en 2 phases : la première de 1775 au 4 juillet 1776 voit l’affrontement de colons constitués en milices affronter les Redcoats, les fameuses tuniques rouges de la couronne britannique, dans des affrontements de plus en plus violents. La seconde phase, qui s’étend de la déclaration d’indépendance à la reconnaissance de celle-ci par la Grande Bretagne en 1783 voit une extension et une internationalisation du conflit. Les treize colonies deviennent les États-Unis et leurs milices appuient dorénavant une armée régulière qui affronte en terrain ouvert les forces britanniques. Le passage d’une troupe irrégulière à une armée régulière est un aspect fondamental des insurrections, car la possession d’une force conventionnelle leur permet de se constituer une base pour assurer leur légitimité, la préserver ou l’imposer progressivement par la force.

Lorsque les tension éclatent en 1775, la présence britannique est réduite à quelques milliers d’hommes. La Grande-Bretagne étant avant tout une puissance navale, elle voit d’un mauvais œil une force terrestre régulière permanente, capable d’instaurer une dictature, comme sous Oliver Cromwell[3]. Les forces permanentes et professionnelles sont donc limitées et le gros de la défense des colonies repose sur des milices. Celles-ci bénéficient d’un aguerrissement par les combats contre d’autres colons étrangers mais aussi les tribus indiennes. La guerre de Sept Ans en est un excellent exemple : plusieurs dizaines de milliers de colons sont levés et envoyés combattre en Nouvelle-France, portant sur place les effectifs déployés par la Grande Bretagne à plus de 50 000 hommes[4].

Dans un continent encore sauvage, on ne fait pas la guerre comme on la ferait en Europe. Les forêts et terrains accidentés sont impropres aux déploiement étendus, puisque de nombreux obstacles sont présents. Les concentrations d’hommes font aussi des cibles de choix pour des tireurs en formation dispersée. La ruse est de mise et le contact avec les tribus indigènes permet aux nouveaux venus de s’acclimater au combat irrégulier.

Les tactiques européennes atteignent leurs limites au cours de cette guerre et de grands désastres, comme l’échec de l’expédition du général britannique Braddock en 1755, qui voit la mise hors de combat de près de 1000 redcoats par un fort parti de Français et d’Indiens, soulignent l’inadaptation des formations de combat en ligne et du tir en salve dans des environnements aussi denses[5]. Mais les miliciens ne sont pas des soldats de métier et leur discipline laisse à désirer. Pourtant, ceux-ci font preuve d’une étonnante capacité d’adaptation et parviennent à tenir tête à des forces qui leur sont supérieures, qualitativement ou numériquement, comme au cours des deux premières batailles de la guerre d’indépendance américaine : Lexington et Concord.

Bataille de Lexington gravure, auteur inconnu, 1885. Les miliciens se cachent sur les abords des routes pour tendre des embuscades aux forces britanniques.
Bataille de Lexington gravure, auteur inconnu, 1885. Les miliciens se cachent sur les abords des routes pour tendre des embuscades aux forces britanniques.

Le Massachusetts, nid de guêpes

L’embrasement d’une situation propice aux volontés d’émancipation est généralement rapide. Le 18 avril 1775, une colonne de 700 soldats de Sa Majesté commandée par le Lieutenant-Colonel Francis Smith[6], se dirige vers les villes de Lexington et Concord, dans l’État du Massachusetts, près de Boston. Sa mission est relativement simple : elle doit mettre la main sur les caches d’armes de la milice et arrêter des leaders de la rébellion qui couve, pour éviter qu’une guerre ouverte n’éclate.

Car depuis 1770 et le massacre de Boston, le Massachusetts est en plein tumulte révolutionnaire et de nombreuses factions se créent, comme celles des Fils de la Liberté, menant des actions contre les représentants de la couronne. C’est dans le port même de Boston, la ville la plus peuplée de l’état, que des caisses de thé furent jetées par dessus bord dans la nuit du 16 décembre 1773 au cours de ce qui deviendra la Boston Tea Party. La tache allouée au Lieutenant-Colonel Smith semble relativement aisée à exécuter : qui oserait s’opposer à lui, alors qu’il dispose d’effectifs importants et entraînés ?

Bataille de Bunker Hill de Howard Pyle, circa 1897 (Delaware Art Museum). Les Red Coats britanniques (ici des grenadiers) partent à l'assaut de Bunker Hill 17 juin 1775
Bataille de Bunker Hill de Howard Pyle, circa 1897 (Delaware Art Museum). Les Red Coats britanniques (ici des grenadiers) partent à l’assaut de Bunker Hill 17 juin 1775

Les forces britanniques sont en effet permanentes, composées de volontaires et équipées de fusils Brown Bess dotés de baïonnettes. Les soldats sont aguerris par les multiples engagements de la couronne depuis la guerre de Sept Ans, notamment en Nouvelle-France ou dans les Caraïbes mais les effectifs sont limités en Amérique du Nord à une dizaine de milliers d’hommes voir moins. à ce nombre doivent s’ajouter les mercenaires allemands payés par la monarchie hanovrienne et les loyalistes assez pusillanimes.

Disciplinée et entraînée, la troupe peut se montrer redoutable en terrain dégagé, ses salves faisant des ravages. Mais celle-ci est rongée par un moral en berne, en raison de l’éloignement de la métropole, de soldes basses et d’un certain goût pour l’alcool et le jeu. En effet, les soldats étant volontaires, beaucoup sont issus des strates les plus basses de la société et ont emporté avec eux leurs travers[7].

En face, leur est opposé un ensemble de milices, aux officiers élus, sans réel uniforme sinon une couleur vestimentaire préétablie, levées pour la durée de la campagne, bien que ce dernier point varie en fonction des circonstances et du besoin en hommes. Leur entraînement reste limité en raison du caractère non permanent de telles unités. Néanmoins, certains miliciens sont des vétérans de conflits contre les indiens ou alors ont servi dans ou auprès des forces régulières britanniques, acquérant ainsi un savoir faire inestimable[8].

Leur armement est bien différent de celui des réguliers puisqu’ils utilisent un large éventail d’armes, notamment des fusils de chasse dotés d’une longue portée, leur permettant d’engager l’ennemi à distance tout en se mettant à l’abri de la réplique adverse[9]. Cependant, la volonté et la discipline des miliciens dépendent de nombreux facteurs et ceux-ci ont donc tendance à ne pas soutenir longtemps un combat intense. Ce sont donc ces colons dont la guerre n’est pas le métier qui vont s’opposer aux forces professionnelles du Lieutenant Colonel Smith.

Lexington et Concord, la répétition générale

Carte des batailles de Lexington et Concord (US Army Department of History)
Carte des batailles de Lexington et Concord (US Army Department of History)

La colonne atteint Lexington le 19 avril mais y découvre avec surprise un rassemblement de miliciens. Très vite un coup de feu est tiré sans que l’on ne sache sa provenance.  Les salves se succèdent et quelques miliciens s’effondrent tandis que les autres fuient. Francis Smith ne le sait pas encore, mais sa mission ne sera pas aussi facile que prévue :  la guerre d’indépendance américaine vient de débuter.

Cette bataille est riche en enseignements stratégiques et tactiques propres aux conflits asymétriques. D’une part se trouvent une milice et des colons désarmés, de l’autre des fantassins britanniques, aguerris, entrainés et bien équipés. La confiance avec laquelle Smith entreprend sa mission est cependant à relativiser avec les défauts individuels de sa troupe et les antécédents de la région.

C’est ici le cœur même des factions indépendantistes, qui se sont organisées depuis quelques années et bénéficient d’un soutien bien plus étendu que les forces royales ne semblent le concevoir. Si les miliciens ont pu se rassembler aussi vite, c’est qu’ils étaient au courant des préparatifs britanniques. Des sympathisants à la cause ont observé et transmis des renseignements sur la force adverse à mesure que celle-ci approchait, grâce à un véritable réseau d’informations, articulé notamment par signaux ou bouche-à-oreille[10]. Une partie des milices de la région a donc été prévenue et s’est déplacée à Concord pour faire pression sur les troupiers de Sa Majesté, sans toutefois adopter une posture agressive.

Ce genre d’opération n’avait rien d’extraordinaire et les Britanniques finissaient rapidement par plier bagages, sans forcément parvenir à leurs fins. Personne n’imaginait donc qu’une fusillade allait éclater aussi brusquement. Ne pouvant riposter efficacement en terrain dégagé face aux salves des Redcoats, les Insurgents  se replient. Enfin maîtres de la ville, les Britanniques font une amère découverte : la plupart des caches sont vides. En effet, les rebelles les ont devancé grâce à leur réseau de renseignement et ont déplacé leurs arsenaux. La marche reprend donc vers Concord.

Une fois la ville atteinte, les principales voies d’accès sont occupées par des détachements britanniques, divisant la colonne. Un incendie se déclenche au cours des recherches, d’ailleurs peu fructueuses. La fumée attire des miliciens qui s’étaient réfugiés près d’un pont au nord de la ville, alors aux mains de moins d’une centaine de tuniques rouges. Très vite, un accrochage éclate et les miliciens l’emportent. Les Britanniques, mal commandés et dépassés numériquement, font l’erreur de présenter un front étroit contre l’ennemi, bridant la puissance de leurs salves[11].

Combats sur le pont de Lexington, avril 1775, copie de la gravure d'Alonzo Chappel, circa 1859, par W. J. Edwards (entre 1927 - 1981)
Combats sur le pont de Lexington, avril 1775, copie de la gravure d’Alonzo Chappel, circa 1859, par W. J. Edwards (entre 1927 – 1981)

Les tuniques rouges refluent donc vers leurs lignes, rendant perméables les flancs de leurs frères d’armes fouillant le village. Les combats se multiplient à mesure que le temps passe. Lorsque l’ordre britannique du retour vers Boston est donné, les miliciens en profitent pour continuer à attaquer les flancs de l’ennemi en tirant profit du terrain. à découvert, hormis si le commandement est défaillant en face, les miliciens ne font pas le poids contre les réguliers britanniques. Conscient de cette faiblesse, ils tirent donc profit de leur expérience militaire, pour ceux qui en ont une, de leur armement et de leur connaissance du terrain pour employer des tactiques de guérilla, se cachant derrière chaque arbre, muret ou maison présents le long de la route menant à Boston[12].

Mais cela ne les empêche pas non plus d’agir en formations denses quand la situation le leur permet sans prendre trop de risques. Les Britanniques sont démunis face à une telle résistance et l’emploi de tactiques irrégulières rendant l’ennemi insaisissable et invisible. Une colonne de 1000 hommes arrive en renfort des réguliers quittant Concord, sans pour autant parvenir à dissuader les miliciens de poursuivre leurs attaques. Le retour des tuniques rouges se fait donc sous le feu ennemi jusqu’à Boston. La première bataille de la guerre d’indépendance est une victoire des insurgés, mais elle  ne met pas pour autant fin à la guerre, qui perdura jusqu’en 1783.


Déboires et gloire des Insurgents

Les combats qui ont lieu le 19 avril 1776 soulignent bien les spécificités des deux partis en présence. Alors que les Insurgents disposent de forces rapidement mobilisables, notamment les Minutemen, ces miliciens spécifiquement entrainés à se mobiliser dans la minute, soutenues par un réseau de renseignement efficace, ils n’en restent pas moins une entité irrégulière, plus à même de contourner et harceler un ennemi que de le détruire dans un affrontement ouvert en rase campagne.

Quant aux Britanniques, leurs forces jouissent certes d’un avantage par leur aguerrissement, mais les lacunes de commandement, de logistique, de planification, les problèmes propres aux troupiers et l’usage de tactiques inadaptées contrebalancent leurs performances. Ils arrivent certes à contenir leurs adversaires, mais pas à les vaincre, ceux-ci étant insaisissables. Bornés à mener une guerre à l’européenne, en déployant des lignes de tir et menant des assauts de front, les forces royales se verront repoussées jusque dans leurs retranchement aux cours des années 1775-1776.

Mais les troupes de Sa Majesté s’adaptent et parviennent à repousser les forces des patriotes au cours de grandes offensives entre 1776 et 1780. La face de la guerre a en effet changé. Les Britanniques et leurs alliés adoptent aussi des formations irrégulières où leur infanterie légère obtient des résultats convaincants.

Avec la déclaration d’indépendance du 4 juillet 1776, les insurgés ont jeté les bases d’une nation indépendante moderne formée des colonies constituées en États, désormais unis. Et plus encore, une armée régulière, dite Continental Army, est mise sur pieds dès le 14 juin 1775[13].

Infanterie de l'armée continentale : 1779-1783, par Henry Alexander Ogden, circa 1890-1900
Infanterie de l’armée continentale : 1779-1783, par Henry Alexander Ogden, circa 1890-1900

Elle est la force légitime de la nouvelle entité politique et s’articule autour de plusieurs milliers de fantassins soutenus par une maigre cavalerie légère, le terrain étant inadapté aux charges, et de l’artillerie. Permanente et basée sur le volontariat, elle combat de manière conventionnelle les forces anglaises, mais sans toutefois rencontrer le succès escompté. En terrain ouvert, les Redcoats gardent leur ascendant et les Continentaux se font sévèrement étriller. Leur entraînement est faible, l’équipement et les vivres manquent. Pire, les effectifs, difficiles à réunir, fondent au fil des défaites et sont gangrenés par la désertion. La milice continue cependant d’exister et poursuit ses actions souvent en soutien de l’armée régulière.

La guerre prend alors une forme européenne, où les combats en rase campagne deviennent le mode d’action principal. Sur le papier, les forces britanniques l’emportent toujours aisément. Leurs effectifs, leurs matériels et leur discipline sont des atouts maîtres. Ces avantages sont cependant à relativiser en raison du faible moral et des défaillances de la troupe. Pour leur part, les Continentaux gardent de leur côté la ruse et continuent de mener des actions irrégulières.

En profitant des erreurs de commandement adverse, comme dans le cas de la victoire américaine de Saratoga en septembre / octobre 1777[14], ou en mettant en œuvre des tactiques brillantes, comme la disposition des troupes en trois lignes successives à Cowpens le 17 janvier 1781[15], l’armée américaine parvient à remporter de grandes victoires, convainquant même des puissances étrangères, comme la France ou l’Espagne, de se ranger dans leur camp. L’arrivée d’une aide étrangère renverse d’autant plus la tendance que les Continentaux bénéficient dorénavant, outre des renforts bienvenus, d’une expertise, d’armes, de ravitaillement et de cadres étrangers pour former leurs réguliers. Cet apport leur permet de combler le fossé les séparant des Britanniques et de conclure la guerre à leur avantage.

La reddition de Yorktown le 19 octobre 1781 (Surrender of Lord Cornwallis, peinture à l'huile de John Trumbull, 1819-1820)
La reddition de Yorktown le 19 octobre 1781 (Surrender of Lord Cornwallis, peinture à l’huile de John Trumbull, 1819-1820)

La guerre d’indépendance américaine est donc le parfait exemple de la montée en puissance d’une entité non-étatique qui parvient à s’organiser en état doté d’une force armée régulière. Disposant de moyens plus que limités au départ, les rebelles, par une capacité d’adaptation incroyable, sont parvenus à jeter les bases d’un état solide, dont l’indépendance est reconnue le 3 septembre 1783 par la Grande-Bretagne.

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[1]BOUHET Patrick, La France pouvait-elle garder “son empire” américain ?, Guerres et Histoires, Mondadori France, Octobre 2014, numéro 21, 108 p., p. 39

[2] EL HAGE Fadi, Comment la France s’est impliquée dans la guerre (d’indépendance américaine), Guerres et Histoire, Octobre 2017, numéro 39, 100 p., p. 34

[3] DUCHEIN Michel, Histoire de l’Ecosse : des origines à 2013, Texto, 2013, 802 p., p. 386. D’abord général lors des 3 guerres civiles anglaises opposant le Parlement au roi (1642-1646 / 1648-1649 / 1649-1651) Cromwell (1599-1658) réorganise l’armée parlementaire sur le modèle de son armée privée et parvient à faire triompher son camp. La victoire met fin à la monarchie Stuart et une république plus proche de la monarchie autoritaire est instaurée, Cromwell à sa tête.

[4] HAVARD Gilles, VIDAL Cécile, Histoire de l’Amérique française, Flammarion, champs histoire, 2014, 868 p., p. 647

[5] Ibid., pp. 628-630

[6] BARKER John, John Barker Diary – The British in Boston, 1774-1776, Harvard University Press, 1924, notes par ELLERY DANA Elizabeth, p. 31, [en ligne] https://archive.org/stream/JohnBarkerDiary-TheBritishInBoston1774-1776/Barker-TheBritishInBoston1774-1776_djvu.txt (dernière consultation le 3 juillet 2018)

[7] LUCIO Mario, Lexington and Concord, more than a British Blunder, Honor thesis sous la direction de Shannon Duffy (Ph. D.), Université San Marcos, Décembre 2012, 75 p., p. 73 [en ligne] https://digital.library.txstate.edu/bitstream/handle/10877/4468/LucioMarioFinal.pdf?sequence=1 (dernière consultation le 3 juillet 2018)

[8] BOOT Max, Invisible Armies : an epic History of Guerrilla Warfare from Ancient Times to the Present, Liveright, 2013, 784 p., p. 66

[9] GOYA Michel, Tir d’élite, une histoire à longue portée, Guerres et Histoire, Décembre 2015, numéro 28, 108 p., p. 36

[10] KAUFFER Rémi, Histoire mondiale des services secrets, Tempus, 2017, 994 p., p. 64

[11] BARKER John, John Barker Diary – The British in Boston, 1774-1776, op. cit., p. 35

[12] Ibid., p. 36

[13] RODE Iris (de), La naissance des Tuniques Bleues, Historia, Numéro spécial La véritable histoire des Tuniques Bleues, Janvier-Février 2018, numéro 39, 108 p., p. 16

[14]The battle of Saratoga, Comté de Saratoga [en ligne] https://www.saratoga.org/tourism/battle-of-saratoga/ (dernière consultation le 3 juillet 2018)

[15] Battle of Cowpens, National Park Service [en ligne] https://www.nps.gov/cowp/learn/historyculture/the-battle-of-cowpens.htm (dernière consultation le 3 juillet 2018)

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