Les maréchaux de Staline, Jean Lopez et Lasha Otkhmezuri

Les maréchaux de Staline – LOPEZ Jean et OTKHMEZURI Lasha

Staline a nommé 38 maréchaux : cinq en 1935, trois en 1940, huit en 1943-1944 et un (Sokolovski) en 1946. Les auteurs en présentent donc dix-sept, ayant écarté d’une part Staline, Beria et Boulganine, d’autre part les « maréchaux d’arme » (troupes blindées, artillerie, génie, transmissions, aviation). Leur rétablissement en 1935 clôt une période d’antimilitarisme bolchevik qui avait aboli le nom même d’officier au profit des « commandants » – kombrig, komdiv, komkor, komandarm -, surveillés de près par les commissaires politiques, tant est grande chez les communistes la hantise du « généralat » comme disait Robespierre. Le contexte de 1935 explique ce changement : slogan stalinien « Les cadres décident de tout » et double menace, allemande – Hitler vient de rétablir le service militaire obligatoire – et japonaise sur la frontière de l’Amour. Continuer de lire Les maréchaux de Staline – LOPEZ Jean et OTKHMEZURI Lasha

Corap : bouc émissaire de la défaite de 1940 (M. Schiavon)

« En un mot, alors que nos chefs ont prétendu renouveler la guerre de 1915-1918, les Allemands faisaient celle de 1940 ». Ainsi, Marc Bloch dans l’Etrange défaite soulève la problématique militaire lors de la défaite de 1940, expliquant cette dernière par la vision déformée de la guerre par les officiers français, vis-à-vis des officiers allemands qui pensaient une guerre bien différente. Cette asymétrie explique … Continuer de lire Corap : bouc émissaire de la défaite de 1940 (M. Schiavon)