Sans que nous le sachions, de nombreuses pièces de notre garde-robe trouvent leur origine dans les uniformes militaires. La ceinture, un usuel de l’armoire de chacun, fut d’abord portée par les officiers de la cavalerie prussienne du XIXe siècle. De même, le T-shirt en coton, devenu standard dans l’armée américaine, provient d’un ensemble de sous-vêtements de l’armée britannique du début du XXe siècle. D’autres habits ont des noms plus explicites : la veste de bombardier, les pantalons de combat, les bottes Wellington ou encore le manteau des tranchées[1].
Ces pièces, qui sont aujourd’hui des vêtements ordinaires, se voient cycliquement revisitées à des différentes périodes de l’histoire, imprégnées à chaque fois d’un nouveau sens, qui est parfois et paradoxalement le contraire de « l’uniformité ». Selon l’anthropologue Daniel Miller, la mode est une ressource riche pour étudier l’identité sociale[2]. Cette prémisse amène à se poser une question : est-ce que certains uniformes, intégrés dans la culture populaire, incarnent encore des valeurs héritées du monde militaire ? Ou bien toute réminiscence de ce passé a-t-elle disparu ?
Nous avons choisi d’étudier le parcours historique du manteau des tranchées « trench-coat » Burberry, un incontournable de la garde-robe féminine et masculine contemporaine qui débute en tant que vêtement imperméable des officiers britanniques pendant la Grande Guerre. À l’inverse de la ceinture ou du T-shirt en coton, le trench-coat, littéralement « manteau des tranchées », porte encore par sa dénomination des racines belliqueuses qui sont aussi soulignées sur le site officiel de Burberry[3].
Pour explorer la transmission des valeurs du monde militaire vers la culture populaire, nous proposons d’analyser parallèlement le contenu des affiches publicitaires Burberry du début du XXe siècle et l’identité narrative de quelques personnages cinématiques qui arborent les trenchs : Rick Blaine dans Casablanca (1942), Jeff Costello dans Le Samouraï (1967), Rusty Ryan dans Ocean’s Eleven (2001), Patricia Kelly dans Queen Kelly (1931), Mildren Rogers dans Of Human Bondage (1934), Elle Driver dans Kill Bill (2003) et Marla Grayson dans I care a lot (2020).
L’uniforme militaire au cœur du raisonnement industriel
Étudier l’histoire de l’uniforme est un défi pluridisciplinaire qui a déjà été relevé, notamment par les chercheuses Jane Tynan et Lisa Godson dans l’ouvrage Uniform: Clothing and Discipline in Modern World. Dans leur introduction, les autrices soulignent que l’uniformisation vestimentaire en Europe débuta à la fin du Moyen Âge avec les lois somptuaires dont le but était de régulariser la garde-robe de la nouvelle bourgeoisie afin que son apparence ne puisse pas éclipser celle de la noblesse[4]. Grâce à sa fonction de hiérarchisation, le monde militaire reprit à son compte cette initiative en développant son propre système de codes et de symboles durant le XVIIe siècle.
Plus tard, au XIXe siècle, un nombre important de groupes de métiers adoptèrent l’uniforme : la police, les cheminots, ou encore les corps soignants. Avec l’émergence des sociétés industrielles, nous voyons enfin apparaître de nouvelles techniques de production et conséquemment de nouvelles habitudes de consommation. De cette manière, à la fin du siècle, l’habit reflète la classe et le statut de l’individu[5].
La période post-industrielle ouvre le chemin vers l’utilitarisme, où l’aspect pratique et durable de l’objet priment tandis que l’esthétique vient en second lieu[6]. Ainsi le concept même d’uniforme militaire est rationalisé. Plus précisément, cet objet, qui était auparavant plutôt considéré comme un symbole, devient un véritable « adjuvant » du corps militaire sur le terrain. Jane Tynan parle même d’un clivage social qui se forme dans la ville entre les hommes habillés d’une manière jugée élégante et ceux portant des pièces rappelant le service militaire. Ces derniers sont admirés pour leur courage et leur force physique, alors que les gentlemen qui se tiennent loin de la guerre sont perçus comme des fainéants[7].
Du point de vue du design de l’uniforme militaire, hormis le confort et l’adaptabilité des matériaux, la gamme de couleurs change aussi vers des nuances ternes, notamment le kaki. Selon l’historienne Jane Tynan, l’adoption de la couleur kaki est liée à l’invention de la poudre sans fumée[8] et à l’émergence de la reconnaissance aérienne[9]. En effet, la poudre sans fumée change considérablement le champ de bataille, car, au contraire de la poudre noire, elle produit une quantité de fumée négligeable, facilitant la visibilité des corps en mouvement[10]. Plus tard, les avions survolent le terrain pour deviner les positions des troupes ennemies ; cette tactique est connue sous le nom de « reconnaissance aérienne ». Par la suite, lorsque les avions sont équipés de caméras pour prendre des images des champs de bataille, les couleurs ternes des uniformes jouent un rôle primordial : elles permettent aux militaires de se camoufler dans le paysage.
L’uniforme Burberry : un équipement de guerre et de paix
Ce changement de paradigme s’est avéré avantageux pour Thomas Burberry, un couturier renommé pour ses créations adaptées aux loisirs en plein air tels que la pêche, la chasse, le golf ou d’autres activités devenues populaires auprès de la nouvelle classe moyenne aisée de l’époque[11]. L’élément qui distinguait la marque Burberry de sa concurrence était l’invention d’un tissu appelé « gabardine », à la fois léger, chaud et imperméable[12]. En 1901, l’Office des armées accepte sa proposition pour le nouvel uniforme de service de l’armée britannique, entièrement conçu en gabardine.
L’ensemble de combat Burberry fut utilisé pour la première fois durant la seconde guerre des Boers en 1902, en Afrique du Sud. En comparant l’affiche promouvant l’ensemble en gabardine Burberry et l’image des soldats britanniques en Afrique du Sud, nous remarquons que l’uniforme était inspiré de l’équipement utilisé pour la pêche, déjà disponible sur le marché et accessible à la population civile. Les textes accompagnant les illustrations publicitaires du pêcheur décrivent les qualités de l’ensemble : « La pluie s’écoule comme la rosée sur la feuille. Les crochets ne vont pas pénétrer au-delà du barbillon. Auto-ventilant, jamais chaud, jamais froid ». De plus, ils soulignent cinq avantages de la gabardine qui « la distinguent des autres matériaux » :
- Liberté absolue de mouvement des membres ;
- Extra durabilité ;
- Parfaite porosité à l’air et poids quasi-négligeable ;
- Une apparence sportive, élégante ;
- Imperméabilité adaptée contre l’humidité, vents froids et les crochets de pêche.
Après la guerre en Afrique du Sud, le même ensemble est représenté dans de nouvelles affiches comme un équipement pour partir en safari dans « l’Afrique sauvage ». En outre, cette fois-ci, Burberry ajoute des recommandations élogieuses de la part du major Percy Horace Gordon Powell-Cotton garantissant la haute qualité du produit. Le major est réputé pour les innombrables expéditions qu’il mena en Afrique afin de collectionner des plantes inédites[13].
Avec le temps, d’autres militaires se font ambassadeurs de la marque et leurs noms sont constamment mentionnés dans les affiches. Par exemple, après l’ouverture de la boutique Burberrys à Paris sur le Boulevard Malesherbes, les affiches destinées à la clientèle française mettent en avant les paroles du général d’Urbal sur l’affiche ci-dessous, datant de 1915. Victor Louis Lucien d’Urbal débuta sa carrière militaire en tant que sous-lieutenant et grâce à son investissement il fut plusieurs fois décoré, jusqu’à atteindre le grade de général de division lors de la Grande Guerre. Sa réputation positive dans les armées était bénéfique pour l’image de Burberry.
Nous remarquons que le deuxième modèle n’était pas choisi pour son esprit d’aventure, mais puisqu’il incarnait le prototype de l’homme ambitieux et travailleur, très apprécié par la société de l’époque. Ce lien étroit entre Burberry et les militaires ouvre la porte à une longue collaboration : la marque continue d’habiller l’armée durant les deux guerres mondiales.

Le trench-coat : outil de la Grande Guerre
L’ensemble kaki en gabardine a été un véritable succès durant la campagne en Afrique du Sud. Néanmoins, dans le cas de la marine britannique, constamment confrontée à des conditions extrêmes, l’imperméabilité de l’uniforme cédait facilement. Il fallait donc un élément protecteur plus résistant contre l’humidité et le froid.
Les premières vestes imperméables étaient portées par la police britannique et produites depuis 1823 par la marque Mackintosh, appelée ainsi d’après le créateur Charles Mackintosh. Elles étaient conçues à base de caoutchouc liquéfié, entreposé entre deux couches de tissu. Malgré son imperméabilité, le matériel avait certains inconvénients, dont l’incapacité d’éliminer les mauvaises odeurs et la faible résistance à la chaleur (le matériel fondait si la veste était lavée dans de l’eau trop chaude). En plus de cela, les Mackintosh ne protégeaient pas le corps contre le froid, ce qui contribue à expliquer pourquoi la pneumonie était une maladie courante à l’époque. En raison de ces désavantages, il était exclu d’habiller la marine britannique de Mackintosh.
En 1912, Thomas Burberry invente le Tielocken, le manteau imperméable pour la marine britannique et prédécesseur du manteau des tranchées de la Première Guerre mondiale. Cette création a été commissionnée par la couronne anglaise.

Sur une affiche plus tardive, datant de 1917 et recueillie par Jane Tynan dans son article « Military Dress and Men’s Outdoor Leisurewear: Burberry’s Trench Coat in First World War Britain », les caractéristiques du Tielocken sont présentées ainsi : « résistant contre toutes les formes d’humidité, tout en étant auto-ventilant. Efficace sous les averses de pluie forte, le brouillard saturant et les pulvérisations d’automobiles. Il ne contient pas de caoutchouc, de soie huileuse ou d’autres matériaux suffocants. Léger et respirant dans les températures ambiantes, mais douillet et chaud au milieu des vents froids. Un autre avantage est son ajustement facile. Une sangle-boucle resserre habilement, il n’est pas nécessaire de boutons pour l’attacher »[14]. Nous observons que le contenu du texte souligne tous les points qui manquaient aux Mackintosh et insiste sur le fait que la veste est portée par les soldats de la Marine.
La Grande Guerre est connue aussi comme « la guerre des tranchées » et qui dit tranchées dit longues heures d’attente, parfois sans bouger, le fusil sur l’épaule. En outre, il fallait être prêt à rebondir et à changer de place à tout moment, parfois dans des conditions météorologiques difficiles comme sous des averses puissantes ou lors de tempêtes. Pour protéger les soldats, Thomas Burberry invente alors le trench-coat, « le manteau des tranchées » que nous connaissons aujourd’hui, toujours de couleur kaki.
À la différence du Tielocken, qui était limité dans son usage, la nouvelle tunique imperméable est dotée d’une grande variété d’accessoires utiles pendant le combat de terrain.
- Le volet-tempête, pour empêcher l’eau de pénétrer à l’intérieur de la tunique après l’utilisation du fusil sous des pluies abondantes ;
- Les anneaux en forme de D, pour accrocher les étuis des cartes et des binoculaires ;
- Les poches larges, pour transporter de l’équipement ;
- Les volets d’aération postérieurs, pour éliminer les mauvaises odeurs et rendre la veste plus respirable ;
- La structure entière était réfléchie afin de permettre le maximum de mouvement : le buste stabilisé par une ceinture résistante et la longueur au-dessus des genoux pour faciliter la course et l’agenouillement ;
- Les boutons placés au niveau du col aident à le resserrer convenablement pour placer le masque à gaz ;
- Les manchettes sont elles aussi dotées d’un système de resserrage afin de pouvoir les introduire dans les gants ;
- Les épaulettes pour épingler l’insigne de leur rang sans endommager le matériel de la veste.[15]

Les vestes étaient vendues avec une cape en laine qui pouvait servir aussi de couverture pour se protéger du froid pendant les nuits longues dans les tranchées quand il fallait parfois dormir sur le sol. Jane Tynan remarque, dans son article « Military Dress and Men’s Outdoor Leisurewear: Burberry’s Trench Coat in First World War Britain », que le lexique utilisé dans les affiches promouvant le trench avait pour but de préparer le soldat à tous les imprévus qui pouvaient survenir sur le terrain, tant physiquement que psychologiquement. D’après elle, les références à « la durabilité » et « la résistance » étaient évocatrices de « la présence physique du corps et [que les vêtements] pouvaient agir tel un bouclier contre les peurs envahissantes de la guerre : la douleur et la mort »[16].
Le trench-coat dans la culture populaire
Durant la Seconde Guerre mondiale, le trench prend d’assaut la production hollywoodienne et, avec elle, les grands boulevards américains et européens. En d’autres termes, le trench s’introduit dans la vie civile et ne l’a jamais quittée depuis. Mais, comme l’anthropologue Daniel Miller le remarque : « le vêtement joue un rôle considérable dans la constitution d’une certaine expérience du soi, ainsi que dans la détermination de la nature du soi »[17]. En bref, un vêtement n’est jamais seulement un vêtement, c’est une transposition visuelle du moi-social. Il est notable aussi que cette identité visuelle est éduquée par la culture populaire qui se diffuse massivement à travers le cinéma depuis le XXe siècle.
Si le trench était l’attribut de l’homme « travailleur » pendant la Grande Guerre, que devient sa valeur de caractère après la fin de la guerre ? Laissons quelques-uns de leaders de tendance du XXe et XXIe siècles nous donner une idée à travers leur identité narrative.
Le trench est porté par le mystérieux et sévère Rick Blaine (Humphrey Bogart) dans le classique américain Casablanca (1942). Cynique et au cœur dur, Rick incarne l’homme marqué par une guerre qui brise sa vie sentimentale et l’envoie loin de son pays natal, les États-Unis. Vingt ans après la Seconde Guerre mondiale, c’est la sortie en France du film Le Samouraï (1967) où Jeff Costello, joué par Alain Delon, est un criminel professionnel qui tue de sang-froid.
Au tournant du siècle, en 2001, est lancé le premier film de la série Ocean’s, où un des caractères principaux, Rusty Ryan, joué par Brad Pitt, porte une grande variété de trenchs : beige clair, vert olive et même noir en cuir. Rusty Ryan est un braqueur de banques avec des compétences dans une variété de domaines de la science et de l’ingénierie. De plus, il est polyglotte, cultivé et maîtrise l’art de la conversation. Pourtant, malgré ses capacités intellectuelles, toutes ses affaires commerciales échouent, notamment à cause de sa passion pour les casinos.



Bien que le trench originel fût produit pour les hommes, le cinéma diffuse aussi des images de femmes le portant : il s’agit de femmes qui échappent à la norme par leur force d’esprit et parfois, leur déviance.
Dans le film muet La Reine Kelly (1931), la rebelle Patricia Kelly (Gloria Swanson) est une ancienne nonne qui surmonte victorieusement toutes les difficultés mises en place par la reine Regina pour enfin réussir à épouser l’homme qu’elle aime. Le trench apparaît dans une scène évocatrice de son acte rebelle, quand elle embrasse le prince. Trois ans plus tard sort le film Of Human Bondage où Bette Davis porte le trench lorsqu’elle incarne le rôle de la femme fatale Mildred Rogers qui tombe finalement dans la folie.
Au XXIe, nous observons d’autres femmes ainsi vêtues comme Elle Driver (Daryl Hannah) qui, dans Kill Bill (2003), est la plus cruelle du groupe des Vipères Meurtrières : elle est la seule à prendre du plaisir à tuer. Plus récemment, nous avons le film I care a lot (2020) avec Marla Grayson (Rosamund Pike), une criminelle sans compassion qui vit de l’extorsion de l’argent des retraités aisés.

Nous observons que le trench du cinéma prend la direction opposée de la discipline typique au monde militaire. En effet, il finit par habiller des personnages qui côtoient le milieu obscur du crime, lui aussi fortement marqué par la violence. Selon l’historienne du design Jane Tynan, « l’uniforme représente une fascination pour la culture populaire »[18]. Il « donne l’opportunité de jouer avec des idées liées à la conformité et la transgression ». L’autrice souligne que, lorsqu’il est intégré dans la mode contemporaine, l’uniforme peut même être un acte de résistance au pouvoir en place[19].
Paradoxalement, nous pouvons conclure de cet exposé encore très général que le trench coat, un objet créé pour « standardiser » un groupe et établir une unité visuelle, devient dans la culture cinématographique un objet par lequel le « rebelle » se démarque. Pour revenir à la question posée dans l’introduction : est-ce que le trench contribue à transposer dans la culture populaire des éléments du monde militaire ?
Nous nous rappelons que la création du trenchcoat classique fut motivée par la volonté de camouflage et de durabilité. Ces idées sont traduites par le caractère narratif de ces personnages. Dans leur cas, le trench signale une conformité déguisée. Plus précisément, le trench exprime implicitement la volonté du rebelle de se camoufler dans la foule des hommes ordinaires et cacher ainsi sa vraie face. En ce qui concerne la durabilité du trench, elle peut être transposée par l’endurance physique et psychique de ces hommes et femmes qui sont souvent engagés dans des activités demandant beaucoup d’agilité et d’adaptation face aux imprévus.
Dernièrement, le trench de guerre et celui d’Hollywood se rejoignent au-delà du côté pratique, dans l’imaginaire collectif tissé par la rhétorique publicitaire du début de siècle où « il agit tel un bouclier contre les peurs envahissantes de la douleur et de la mort »[20]. Par conséquent, le trench est un signal qui suggère que son porteur est capable d’une endurance remarquable pour atteindre son but, qu’il soit au nom de la justice ou à des fins personnelles.
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Bibliographie
Ouvrages, articles académiques et sites en ligne
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Filmographie
BLAKESON Jonathan, I care a lot, États-Unis, Black Bear Pictures / Crimple Beck / STXfilms, 2020, 1h58
CROMWELL John, Of Human Bondage, États-Unis, Pandro S. Berman, 1934, 1h23
CURTIZ Michael, Casablanca, États-Unis, First National Pictures / Warner Bros. Pictures, 1942, 1h42
MELVILLE Jean-Pierre, Le Samouraï, France / Italie, CICC / Fida Cinematografica, 1967, 1h45
SODERBERGH Steven, Ocean Eleven, États-Unis, Jerry Weintraub Productions / NPV Entertainment / Section Eight Productions / Village Roadshow Pictures, 2001, 1h57
TARANTINO Quentin, Kill Bill, États-Unis, A Band Apart, 2003, 1h51
VON STROHEIM Erich, Queen Kelly, États-Unis, Gloria Swanson Pictures, 1932, 1h41
[1] SIMS Josh, « Front Line Fashion: How The Military Influenced The Way Men Dress », dans Ape to Gentleman, Ape to Gentleman, [en ligne] https://www.apetogentleman.com/military-fashion/ (dernière consultation le 21/06/2022)
[2] MILLER Daniel, Stuff, Cambridge, Polity Press, 2010, 169 p.
[3] Burberry, New York, Burberry Limited, [en ligne] https://us.burberry.com/c/our-history/ (dernière consultation le 15/06/2022)
[4] GODSON Lisa (éd.) et TYNAN Jane (éd.), Uniform: Clothing and Discipline in the Modern World, Londres, Bloomsbury Visual Arts, 2019, 304 p., p. 6
[5] Ibid., p. 7
[6] TYNAN Jane, « Why First World War soldiers wore khaki », dans World War One Centenary : Continuations and Beginnings, University of Oxford / JISC, 2014, [en ligne] https://www.academia.edu/6306409/Why_First_World_War_soldiers_wore_khaki (dernière consultation le 15/06/2022)
[7] TYNAN Jane, « Military Dress and Men’s Outdoor Leisurewear: Burberry’s Trench Coat in First World War Britain », dans Journal of Design History, vol. 24, n°2, Oxford, Design History Society, 2011, 206 p., pp. 139-156, [en ligne] https://academic.oup.com/jdh/article-abstract/24/2/139/507127?redirectedFrom=PDF (dernière consultation le 15/06/2022)
[8] La poudre sans fumée fut inventée à la fin du XIXe siècle, par Paul Vieille (1884, France) et Alfred Nobel (1886, Suède).
[9] Ibid.
[10] Pour plus d’informations concernant la différence entre les deux explosifs, nous vous invitons à consulter le premier chapitre de l’ouvrage rédigé par les Académies Nationales des sciences, de l’ingénierie et de la médecine, Black and Smokeless Powders: Technologies for Finding Bombs and the Bomb Makers, Washington D.C., The National Academies Press, 1998, 164 p., [en ligne] https://nap.nationalacademies.org/read/6289/chapter/3#20 (dernière consultation le 15/06/2022)
[11] TYNAN Jane, « Military Dress and Men’s Outdoor Leisurewear: Burberry’s Trench Coat in First World War Britain », op. cit.
[12] Burberry, op. cit.
[13] Ses collections sont exposées de nos jours dans le musée Quex de Kent, appelé aussi le Musée de Powell-Cotton.
[14] TYNAN Jane, « Military Dress and Men’s Outdoor Leisurewear: Burberry’s Trench Coat in First World War Britain », op. cit. p.153
[15] Claire, « History Of The Trench Coat: Military Necessity To Fashion Accessory », dans Contrado, Londres, Contrado Imaging Ltd, 2017, [en ligne] https://www.contrado.co.uk/blog/history-of-the-trench-coat/ (dernière consultation le 15/06/2022)
[16] TYNAN Jane, « Military Dress and Men’s Outdoor Leisurewear: Burberry’s Trench Coat in First World War Britain », op. cit., p. 147
[17] MILLER Daniel, op. cit., p. 7
[18] GODSON Lisa (éd.) et TYNAN Jane (éd.), op. cit.
[19] Ibid.
[20] TYNAN Jane, « Military Dress and Men’s Outdoor Leisurewear: Burberry’s Trench Coat in First World War Britain », op. cit., p. 147