La période de Chunqiu (春秋) – des Printemps et Automnes – de 770 à 476 avant notre ère, et la période de Zhanguo (战国) – des Royaumes Combattants – de 475 à 221 avant notre ère, sont toutes deux témoins d’une transformation économique et sociale, dans un contexte de tensions politiques entre la dynastie des Zhou Occidentaux et la dynastie des Qin. Au début du VIIIe siècle, l’apparition de nouvelles techniques agricoles entraîne une privatisation sans précédent des terres cultivées, progressivement annexées par des vassaux qui consolident leur pouvoir politique. Ce phénomène n’est pas sans conséquence : l’empereur des Zhou Occidentaux perd peu à peu sa prédominance économique et son autorité ne cesse de faiblir. La perte de pouvoir de la cour impériale des Zhou marque alors le début d’une rivalité entre états qui durera 500 ans.
Le monde culturel connait aussi sa révolution : les citoyens gagnent le droit d’étudier dans des écoles privées, tandis qu’auparavant, sous le règne hégémonique des empereurs Zhou, seuls les jeunes aristocrates pouvaient entrer au sein d’écoles officielles, unique institution éducative autorisée par l’administration impériale. Bénéficiant de cette nouvelle forme d’éducation privée, de nouveaux philosophes apparaissent et s’attachent à rechercher, au travers parfois d’une quête de l’utopie, une vision de l’état idéal et des vraies valeurs humaines. Les historiens chinois nomment cette révolution intellectuelle le « débat des 100 écoles » (baǐ jiā zhēng míng 百家争鸣). Nées dans une époque marquée par une foire d’empoigne, les réflexions de ces philosophes des périodes de Chunqiu et de Zhanguo traitent de la guerre ; positives ou négatives, abstraites ou concrètes, axées sur les techniques de combat ou sur les politiques du pays, leurs pensées se muent en théories qui influenceront les futures dynasties de la Chine médiévale.

Une époque de mutation où la guerre fait rage
Vacillant entre évolutions et conflits, la Chine des périodes de Chunqiu et de Zhanguo peut être comparée à un vaste champ de bataille entre états. Le changement du modèle de production agricole de la fin de la dynastie des Zhou occidentaux est considéré comme la force motrice de tous ces bouleversements : grâce à l’utilisation des instruments aratoires en fer, des animaux de labour et de la construction d’installations hydrauliques, une augmentation considérable de la productivité est atteinte au sein des champs, rendant possible une meilleure production unitaire – l’unité correspondant à une famille. En conséquence, les terres privées deviennent de plus en plus communes.
C’est dans cette situation que se désagrège le système des « neuf-carrés »[1], la base économique du règne des empereurs des Zhou Occidentaux. La réforme du système agricole conduit à celle du système fiscal et militaire. Avec les nouveaux impôts et la conscription, les différents états se renforcent très rapidement à la fois au niveau économique et militaire.
Dans l’intention de s’accroitre démographiquement et territorialement, ils en viennent à se déclarer la guerre. Sima Qian (司马迁 , 145-? av. n. è.), illustre cette situation de tensions par ses propos dans ses Mémoires Historiques : « La famille impériale perdant son pouvoir, les grands états se lèvent pour annexer les plus petits ; Qi, Chu, Qin, Jin, ces quatre états deviennent graduellement puissants, et se disputent le pays entier. »[2] Par ailleurs, à cause du déséquilibre politique et économique, les petits états requièrent l’aide des plus puissants, tandis que ces derniers se disputent l’annexion et la maîtrise des premiers. Dès lors commence une longue période de guerre entre les vassaux des Zhou Occidentaux.
Plus de quatre cents grandes batailles sont attestées pendant la période de Chunqiu, certaines très connues comme celles de « Changshao », de « Chengpu », la bataille entre Qin et Jin et celle entre Wu et Yue. Sima Qian raconte également que « pendant la période de Chunqiu, trente-six seigneurs sont tués, cinquante-deux états sont détruits et le nombre de vassaux se battant pour sauver leurs domaines est incalculable »[3]. A la période de Zhanguo, il ne reste que sept grands états – Qi, Chu, Yan, Qin, Zhao, Wei, Han – et quelques petits états vulnérables. Ces guerres entre les « royaumes combattants » traduisent une mutation de l’échiquier politique de l’époque et expriment une volonté de reconquête de la concentration du pouvoir, qui se conclura par l’unification du pays par l’état Qin.

La guerre fait rage, le peuple souffre d’un quotidien pénible et subit le poids omniprésent de la mort ; cette réalité frappe les philosophes de cette époque et nourrit leurs réflexions sur la guerre. Parmi tous les courants de pensées philosophiques des périodes de Chunqiu et de Zhanguo, cinq écoles portent des visions profondément divergentes sur la guerre, visions qui participeront à l’établissement du système guerrier de la Chine antique pendant plusieurs générations : l’école de Ru (Confucianisme), l’école de Mo, l’école de Dao (Taoïsme), l’école de Fa (Légalisme) ainsi que l’école de Bing. Essayons, dans cet article, de comprendre leurs théories sur la guerre, leurs pensées quant à l’origine de la violence organisée et l’attitude qu’elles invitent à suivre face au fait militaire.

La guerre est a priori mauvaise : les écoles de Ru, Dao et Mo
De nombreux philosophes des périodes Chunqiu et Zhanguo parviennent à un consensus sur l’importance du peuple pour un pays, comme l’école de Ru, l’école de Dao et l’école de Mo. Se fondant sur la valeur inestimable de l’humanité, elles rejettent les guerres, notamment d’annexion et d’invasion qui composent une grande partie de celles menées à cette époque. Confucius, ou Kongzi[4], (de son véritable nom Kong Qiu 孔子, 551-479 av. n. è.), représente l’école de Ru, et pense que la guerre est consubstantielle à l’Homme et à ses instincts : « Comme les abeilles et les scorpions », l’instinct de protection se manifestant par la blessure d’autrui existe depuis l’aube de l’humanité[5].
Xunzi (de son véritable nom Xun Kuang 荀况, 313-238 av. n. è.), un autre représentant de l’école de Ru, croit fermement que la méchanceté – exprimée à travers le désir matériel – est inhérente à l’espèce humaine et pense que « les humains naissent pétris par le désir. Quand leur désir dépasse leurs capacités propres, ils s’en remettent aux autres ; or, quand cette demande dépasse une certaine limite, des querelles éclatent, amenant désordre et pauvreté »[6].
Sur l’origine de la guerre, les philosophes de l’école de Ru et de l’école de Dao partagent le même avis. Selon Laozi (de son véritable nom Li Er 李耳, 571-471 av. n. è.) les humains sont bons par nature, cependant, ils ne peuvent échapper à cette fatalité du désir qui les manipule : « la bonne chère, les beautés, le plaisir de chasser et les trésors rares » aveuglent constamment les Hommes, suscitent la convoitise et, finalement, provoquent des querelles et des guerres »[7].

à la Différence de l’école de Ru et de Dao, Mozi (de son véritable nom Mo Di, 476-390 av. n. è.), le créateur de l’école de Mo, lui, pense la guerre comme une conséquence de l’absence d’amour entre les Hommes : « les vassaux n’aiment que leur propre pays mais détestent ceux des autres. Ils attaquent alors leurs voisins pour mieux se développer. Toutes les guerres au monde prennent ici leur source, et la cause essentielle réside dans cette incapacité d’aimer »[8]. Il propose ainsi de pratiquer une politique de « non-attaque » (Feī gōne 非攻, littéralement « ne pas lancer d’attaques spontanément contre les autres pays), dès lors qu’il est question de relation étatique bilatérale.
Pour ces philosophes, la guerre représente la mal absolu. Selon Confucius, il existe trois moyens de mener une politique vertueuse : toujours détenir des réserves de nourriture, toujours détenir des forces militaires, toujours détenir la confiance du peuple. Lorsque son disciple Zigong lui demande lequel des trois moyens pourrait être mis de côté, il répond sans hésiter : « les forces militaires ». Pour Confucius, seule « une politique humaniste » consiste en un moyen parfait pour gouverner un pays, contrairement aux guerres menées contre ses voisins, qui restent profondément mauvaises. La morale de l’empereur et du peuple est telle « le vent et les herbes »[9].
Si le premier promeut une politique humaniste, la corruption des mœurs quitterait le cœur des citoyens et, finalement, toutes les guerres cesseraient. Quant à l’école de Dao, Laozi pense que « la guerre est une action sinistre, jamais l’action des sages. Elle doit être utilisée seulement lorsqu’aucun autre choix n’est possible. Il faut être doux et tranquille dans la vie politique »[10]. Zhuangzi (de son véritable nom Zhuang Zhou 庄周, 369-286 av. n. è.), en tant que successeur de Laozi, souligne que la guerre, juste ou injuste, se place contre la vertu : « régner avec l’humanisme, éradiquer la guerre », constitue la maxime des théories politiques taoïstes.
Ancrés dans une époque dépourvue de paix, les grands penseurs de la guerre des écoles de Ru, Dao et Mo étincellent d’humanité. Pourtant, leur vision se trouve souvent enclavée entre l’utopie et la réalité. Et, malgré leur ardeur à défendre une politique centrée sur l’Homme, les seigneurs s’adonnent à la guerre. Face à cette ignorance, Confucius, Mengzi (de son véritable nom Meng Ke 孟轲, 372-289 av. n. è.) et Mozi proposent une « guerre d’humanité » (yì zhàn义战) qui ne s’oppose pas aux grands principes moraux qu’ils défendent.
La guerre est synonyme de pouvoir : l’école de Fa
Contrairement aux écoles de Ru, Dao et Mo critiquées pour leur idéalisme et leur utopisme, l’école de Fa tient toujours compte de la réalité et de l’intérêt du pays, notamment celui des gouvernants. Les philosophes de l’école de Fa protestent contre les pensées « impraticables et dépourvues de tout sens des réalités » de ceux qui défendent la paix. Toujours selon eux, la guerre n’est pas monstrueuse, mais consiste simplement en un instrument indispensable pour obtenir le pouvoir et la richesse.
Concernent l’origine de la guerre, les philosophes de l’école de Fa insistent sur l’idée que la guerre devient inévitable après plusieurs stades de développement de la société humaine. Hanfeizi (de son véritable nom Han Fei 韩非, 280-233 av. n. è.) pense que la guerre procède de l’opposition entre l’augmentation de la population et la rareté des richesses.
Il développe son raisonnement dans le Wudu (wǔ dù 五蠹) : « Jadis, les hommes ne cultivaient pas, car les fruits des arbres suffisaient ; les femmes ne tissaient pas, car les peaux d’animaux suffisaient. Le peuple vivait des jours paisibles et les richesses surpassaient amplement le nombre des Hommes ; nul pays ne connaissait ainsi la guerre […] De nos jours, la population croît et le nombre de richesses décroît, le peuple ne peut plus gagner sa vie sans effort ; voilà la raison pour laquelle la guerre nous est devenue familière »[11].
Au-delà de cette fatalité, la force « salvatrice » de la guerre sous-tend les théories de l’école de Fa ; la guerre, selon eux, efface tous les conflits et règle tous les problèmes politiques. Afin de survivre et de se renforcer, les adeptes de cette école considèrent qu’il faut « arrêter les guerres avec les guerres » et que « la réputation et la sécurité d’un pays dépendent de sa force militaire […] en dehors des frontières, la guerre aide à contrer la violence des autres pays ; à l’intérieur, la guerre aide à déraciner les dissidents. Il serait ainsi déraisonnable d’abolir la guerre »[12].
En soutenant la guerre, ces penseurs soulignent l’importance de la construction de l’armée. Shangyang (商鞅, 395-338 av. n. è.), un politique et penseur de l’état de Qin au milieu de la période de Zhanguo, propose la théorie de « la guerre paysanne » (nóng zhàn 农战) et la met en pratique grâce à sa célèbre réforme obligeant les paysans à combattre sur les champs de bataille. Des dignités et des privilèges font office de récompenses pour encourager le peuple à se battre, tandis que pour châtier les soldats qui s’enfuient ou désertent, de nombreux supplices sont inventés.
Shangyang, qui réussit à augmenter quantitativement la force militaire de l’état de Qin tout en héritant parfaitement de l’esprit des grands philosophes de l’école de Fa, pourtant, suscite bientôt la haine du peuple, car, depuis le premier jour de sa réforme, la rivière de Wei est « teinte en rouge par le sang ». L’école de Fa, comme les écoles de Ru, Dao et Mo, donne un avis unilatéral sur le traitement de la guerre. Par ailleurs, leur quête de pouvoir conduit constamment à un usage abusif de la violence et une désapprobation du peuple, raison pour laquelle les théories de cette école sont rarement traitées comme une conception orthodoxe de la guerre par les empereurs qui suivront la période de Zhanguo.

La guerre est une affaire de prudence : l’école de Bing
L’école de Bing naît vers la fin de la période Chunqiu et atteint son apogée au milieu de la période de Zhanguo, à un moment où se déclarent des combats extrêmement violents. Au début de la période de Zhanguo, un système proto-féodal se dessine progressivement au sein des états qui résistent aux guerres ; le « débat des 100 écoles » devient alors de plus en plus ardent, et les idées fusent, se libèrent et dépassent le cadre des dogmes établis depuis plusieurs siècles. C’est dans ce contexte que les philosophes de l’école de Bing proposent une nouvelle approche de la guerre.
Sunzi (de son véritable nom Sun Wu 孙武, 545-470 av. n. è.) est considéré comme le fondateur de l’ensemble les théories militaires de l’école de Bing qui ne distingue jamais les guerres dites justes des guerres injustes ; le seul facteur de déclenchement de la guerre n’est autre que l’intérêt. Se positionnant comme rationnels par rapport aux autres écoles, les penseurs de l’école de Bing adoptent une attitude catégorique quant à la nécessité de la guerre, tout en connaissant ses avantages et ses désagréments.
Au tout début de L’art de la Guerre (sūn zǐ bīng fǎ 孙子兵法), Sunzi souligne que « la guerre compte parmi les éléments essentiels du pays. Car elle entretient des rapports étroits entre la vie du peuple et la survie du pays »[13]. Pour lui, il est absolument nécessaire de comprendre l’enjeu de la pratique militaire. Il pense également qu’« il ne faut pas bouger quand il n’y a pas d’intérêt, ne pas envoyer de troupes quand le succès n’est pas assuré, ne pas partir en guerre quand le danger n’existe pas. La guerre ne doit pas être une conséquence de la colère de l’empereur ou des chefs militaires […] La colère pourra toujours être remplacée à nouveau par la joie, mais un pays détruit et les morts ne reviendront jamais »[14].
Sun Bin (孙膑 380-320 av. n. è.), l’héritier de Sunzi, mentionne également dans Stratégies de la guerre de Sun Bin (sūn bìn bīng fǎ 孙膑兵法) que « la guerre doit toujours être le dernier choix »[15]. Face aux conflits inter-étatiques, l’école de Bing encourage une victoire sans pertes humaines : « conquérir grâce aux stratégies, voici la meilleure victoire ; si l’on n’obtient aucun résultat, on peut alors recourir aux mesures diplomatiques ; si l’on n’obtient toujours aucun résultat, on peut alors envoyer les soldats se battre ; le pire est d’assiéger les villes. » Dans les œuvres de l’école de Bing, les stratégies militaires jouent un rôle fondamental et la meilleure stratégie reste de « vaincre sans faire la guerre ».

Par ailleurs, si l’ennemie rend la guerre inévitable, l’école de Bing propose la « prudence militaire » (shènzhàn 慎战). Les armes ne doivent être tirées qu’au dernier moment afin de garantir sa légitimité propre à faire la guerre. Parallèlement, se doter d’une force défensive suffisamment puissante pare à toute tentative d’invasion ennemie. L’addition des deux principes de prudence et de préparation doit assurer un risque minimum et, en même temps, une capacité maximum à contre-attaquer. On peut aisément constater que les pensées des autres écoles influencent l’école de Bing, telles que la théorie de « mettre l’accent sur l’intérêt du pays » de l’école de Mo, de la « guerre d’humanité » de l’école de Ru, et de « dompter la violence avec la douceur » de l’école de Dao. Plus modérés que leurs contemporains, les penseurs de l’école de Bing se situent entre ceux qui sont opposés à la guerre et ceux qui y sont favorables.
Conclusion
Née d’une époque traversée par de grands bouleversements, la philosophie de la guerre propre aux « 100 écoles » revêt une double lecture : elle constitue un héritage des pensées philosophiques des périodes précédentes portées par Li Shang ou Ji Wusheng, tout en proposant un socle de réflexions puissant et influent pour les politiques des empereurs à venir. Après la dynastie des Han, la vision de l’école de Ru s’impose jusqu’à devenir l’idéologie orthodoxe de la Chine pendant plusieurs siècles. Quant aux pratiques militaires, l’école de Bing avec sa « prudence militaire » et l’école de Ru avec sa « guerre d’humanité » dictent ensemble les grands principes des politiques militaires menées par les empereurs de la Chine médiévale.
Si vous avez aimé cet article, nous vous conseillons également :
Biographie :
équipe de Rédaction de l’Histoire Militaire Chinoise, (《中国军事史》编写组), Les Militaires Chinois(Zhōngguólìdaìjūnshìjīa 中国历代军事家), Beijing,Editions Jiefangjun, 2004, 130 p.
Guo Dehe郭德河, L’Encyclopédie d’Histoire Militaire Chinoise, Tome Guerres Antiques Pré-QIn-Trois Royaumes (Zhōngguójūnshìbaǐkēquánshū 中国军事百科全书,古代战争先秦-三国卷), Beijing, Editions Encyclopédie chinoise, 2007, pp. 20-59
Li Guisheng 李桂生, Etude de l’Ecole de Bing dans l’Epoque de Pré-Qin (Xīanqínbīngjīayánjīu 先秦兵家研究), Université de Zhejiang, 2005, 20 p.
Li Yao 李耀, Etude des Pensées Politiques de Guanzi (Guǎnzǐzhèngzhìsīxiǎngyánjīu 管子政治思想研究), Université d’Anhui, 2007, pp. 83-86
Sun Yirang 孙诒让, Les Explications de Mozi (Mòzǐjìangǔ 墨子间诂), Beijing, Editions Zhonghuashuju, 2001, 100 p.
Wang Xianqian 王先谦, Les Explications de Xunzi (Xúnzǐjíjǐe 荀子集解), Beijing, Editions Zhonghuashuju, 1988, pp. 51-89
Sima Qian 司马迁, Mémoires Historiques (Shǐjì 史记), Biographie des Zhou, Editions Zhonghuashuju, Beijing, 2007
Kong Guangsen 孔广森, Les Explications de Dadailiji (Dàdàilǐjì 大戴礼记补注), Chapitre 75, Editions Zhonghuashuju, 2003
Xun Kuang 荀况, Xunzi (Xúnzǐ 荀子), Lilun, Editions Zhonghuashuju, Beijing, 2007
Li Er 李耳, Laozi (Lǎozǐ 老子), Chapitre 12, Editions Zhonghuashuju, Beijing, 2007
Mo Di 墨翟, Mozi (Mòzǐ 墨子), Jianai, Editions Zhonghuashuju, Beijing, 2007
Kong Qiu 孔丘, Lunyu (Lúnyǔ 论语), Yanyuan, Editions Zhonghuashuju, Beijing, 2007
Han Fei 韩非, Hanfeizi (Hánfēizǐ 韩非子), Wudu, Editions Zhonghuashuju, Beijing, 2007
Guan Zhong 管仲, Guanzi (Guǎmzǐ 管子), Canhuan, Editions Zhonghuashuju, Beijing, 2007
Sun Wu 孙武, L’art de la guerre et ·Les Théories Militaires de Sun Bin (Sūnzǐbīngfǎ · Sūnbìnbīngfǎ (孙子兵法·孙膑兵法), Chapitre de Ji, Editions Zhonghuashuju, Beijing, 2007
[1] Le nombre 100 est exagéré pour souligner la multitude d’écoles qui naissent à cette période et proposent leur propre vision de la guerre et du fait militaire.
[2] Un système agricole où les terres appartiennent complètement à l’empereur. Ce système prévoyait un carré central, appartenant directement à l’empereur des Zhou occidentaux. Les paysans travaillaient sur cette terre centrale dont la production est entièrement envoyée à l’administration impériale. Les huit terres périphériques appartenaient au vassal, qui devait s’acquitter de plusieurs redevances et taxes.
[3] Sima Qian 司马迁, Mémoires Historiques (Shǐjì 史记), Biographie des Zhou, Editions Zhonghuashuju, Beijing, 2007, p. 24
[4] Le Zi après le nom, correspond à une marque de déférence, de respect de l’époque pour nommer un sage.
[5] Kong Guangsen 孔广森, Les Explications de Dadailiji (Dàdàilǐjì 大戴礼记补注), Chapitre 75, Editions Zhonghuashuju, 2003, p. 208
[6] Xun Kuang 荀况, Xunzi (Xúnzǐ 荀子), Lilun, Editions Zhonghuashuju, Beijing, 2007, p. 157
[7] Li Er 李耳, Laozi (Lǎozǐ 老子), Chapitre 12, Editions Zhonghuashuju, Beijing,2007, p. 28
[8] Mo Di 墨翟, Mozi (Mòzǐ 墨子), Jianai, Editions Zhonghuashuju, Beijing, 2007, p. 62
[9] Kong Qiu 孔丘, Lunyu (Lúnyǔ 论语), Yanyuan, Editions Zhonghuashuju, Beijing, 2007, p. 170
[10] Li Er 李耳, Laozi (Lǎozǐ 老子), Chapitre 31, Editions Zhonghuashuju, Beijing, 2007, p. 78
[11] Han Fei 韩非, Hanfeizi (Hánfēizǐ 韩非子), Wudu, Editions Zhonghuashuju, Beijing, 2007, p. 265
[12] Guan Zhong 管仲, Guanzi (Guǎmzǐ 管子), Canhuan, Editions Zhonghuashuju, Beijing, 2007, p. 159
[13] Sun Wu 孙武, L’art de la guerre et ·Les Théories Militaires de Sun Bin (Sūnzǐbīngfǎ · Sūnbìnbīngfǎ (孙子兵法·孙膑兵法), Chapitre de Ji, Editions Zhonghuashuju, Beijing, 2007, p. 3
[14] Ibid., p. 92
[15] Ibid., p. 152