bataille de l'Allia

Le 18 juillet 390/389 av. n. è. : la bataille de l’Allia

Remise en contexte

Quelques années après la victoire sur la cité de Véies (406 av. n. è.), Rome dut faire face à une autre menace venue du nord, les Gaulois[1].

Carte du Latium antique
Carte du Latium antique, Cassius Ahenobarbus, 2013, Wikimedia Commons

Les raisons ayant conduit les Celtes à descendre sur Rome ne sont pas clairement établies par les auteurs anciens, puisque les faits étaient trop reculés. Selon Tite-Live et Plutarque, les Romains se rendirent coupables d’une violation du ius gentium (« droit des gens »). En effet, lors d’une entrevue diplomatique entre les Romains et les Gaulois dans la cité de Clusium[2], alors assiégée par les troupes de Brennus[3], un Romain de la gens des Fabii, qui était legatus (« envoyé, ambassadeur »), prit les armes contre les Celtes. Néanmoins, en vertu du ius gentium et du ius legationis (« droit des ambassadeurs »), les légats n’avaient pas le droit de porter des armes ou de mener des combats. À la suite de cet évènement, les Celtes réclamèrent l’extradition des coupables, comme cela était réglementé par le droit de la guerre et le droit fétial (ius fetiale) :

« À Rome, le sénat s’étant réuni, beaucoup de voix s’élevèrent pour blâmer les Fabii, et notamment celles des prêtres appelés fétiaux, qui invitèrent l’assemblée avec insistance, au nom des dieux, à faire expier au seul coupable le sacrilège qui avait été commis, de manière à en purifier les autres. […] Le sénat renvoya l’affaire à l’assemblée du peuple ; là, en dépit des prêtres qui renouvelèrent leurs accusations contre Fabius, la foule se moqua de la religion avec tant de mépris qu’elle nomma Fabius tribun militaire avec ses frères. »[4]

Leurs revendications n’ayant pas été écoutées, Brennus décida de rassembler ses hommes et de marcher sur Rome :

« les Gaulois, en apprenant la dignité qu’on avait pris l’audacieuse initiative de conférer à ceux qui avaient violé le droit des gens [s. c. élection de Fabius au tribunat militaire], tandis qu’on bafouait leurs propres envoyés, eurent une de ces explosions de colère que leur nation ne sait pas dominer, levèrent le camp sur l’heure et se mirent en route à marches forcées. »[5]

Le jour de la bataille

L’annonce de l’arrivée des Gaulois sema la panique à Rome, mais également dans les campagnes avoisinantes et selon Tite-Live :

« les tribuns militaires, sans choisir au préalable l’emplacement d’un camp et sans préparer de retranchement comme position de repli, sans songer aux dieux pas plus qu’aux hommes, sans avoir pris les auspices ni avoir obtenu de sacrifices favorables, établissent leur ligne de bataille en étirant leurs ailes, pour éviter d’être enveloppés par la multitude des ennemis. »[6]

L’auteur padouan décrit parfaitement l’état de panique dans lequel étaient plongés les Romains qui envoient des troupes totalement désordonnées. De plus, les chefs militaires n’accomplirent aucun rite religieux (prise d’auspices, sacrifices, etc.), pourtant indispensable avant chaque acte public.

Finalement, les Romains ne parvinrent pas à résister au choc face aux troupes de Brennus et ils furent rapidement défaits. Certains parvinrent à s’enfuir, tandis que d’autres furent massacrés sur place :

« Les Romains s’avancèrent jusqu’à quatre-vingt-dix stades de la ville et campèrent au bord de la rivière Alia, non loin de son confluent avec le Tibre. Les barbares ayant paru à cet endroit, les Romains se battirent en désordre et furent honteusement mis en déroute. Leur aile gauche fut au premier choc rejetée dans la rivière par les Celtes et détruite. L’aile droite, ayant esquivé l’attaque en se portant de la plaine vers les collines, eut moins à souffrir, et la plupart de ceux qui avaient gagné ces collines purent s’enfuir dans la ville. Quant aux autres qui avaient échappé aux ennemis fatigués du carnage, ils se réfugièrent à Véies pendant la nuit, persuadés que c’en était fait de Rome et que tous ses habitants étaient perdus. »[7]

La bataille de l’Allia fut davantage ancrée dans les mémoires à cause des évènements qui suivirent et en particulier le sac de Rome.

Conséquences et commémoration

Outre la dévastation de la cité de Rome, une autre conséquence de cette bataille fut la qualification donnée par les auteurs anciens à cette journée particulière. D’après Plutarque « ce jour de l’Allia est regardé comme un des plus néfastes »[8], tandis que Tite-Live qualifie la date anniversaire de dies religiosus (« jour funeste »). Durant ce type de jours, les activités (commerciales, juridiques, etc.) étaient à l’arrêt complet. La défaite de l’Allia aurait même fait partie des journées les plus sombres de l’histoire romaine. Pourtant, dans le calendrier épigraphique d’Anzio, le 18 juillet est présenté comme un jour comitial (C) et, par conséquent, faste.

Les témoignages anciens paraissent donc être en contradiction avec, d’une part, les textes littéraires, qui présentent le 18 juillet comme une journée de commémoration durant laquelle toutes les activités devaient être stoppées – on retrouve une multiplicité de qualificatifs chez les différents auteurs : religiosus, mais aussi ater et damnatus, mais jamais nefastus – et, d’autre part, le calendrier mural d’Antium qui n’indique aucune contrainte de ce type et qui qualifie le jour de comitial, c’est-à-dire propice à la tenue d’activités publiques[9].

Dans un article récent, l’historien Mathieu Engerbeaud revient sur ces problèmes d’interprétation et nuance, à juste titre, les mythes entourant ce dies Alliensis[10]. Tout d’abord, en l’absence de sources contemporaines des faits, nous sommes forcés de nous contenter des récits tardo-républicain et augustéen, c’est-à-dire de récits beaucoup plus tardifs, influencés ou contaminés par des préoccupations contemporaines des auteurs et ne reflétant pas, par conséquent, la réalité historique du IVe siècle av. n. è.[11] En outre, l’idée d’une commémoration de ce jour funeste, ainsi que son inscription dans le calendrier, n’apparurent en réalité qu’à partir de la moitié du Ier siècle av. n. è., soit près de trois siècles après les faits[12]. Peu de calendriers épigraphiques ont été conservés et seul un exemplaire daté de la période tardo-républicaine, les fasti Antiates maiores[13], nous sont connus.

Reproduction des fasti Antiates maiores
Reproduction des fasti Antiates maiores, Bauglir, 2016, Wikimedia Commons

Ce calendrier mentionne effectivement le dies Alliensis, mais il fut probablement, dès sa conception, l’objet d’une reconstruction tardive qui ne respectait pas les traditions archaïques en matière de fêtes religieuses et d’évènements effectivement inscrits dans le comput pontifical[14]. De plus, d’un point de vue religieux, si cette journée était bien célébrée, on ignore tout des rites qui étaient pratiqués[15]. Par conséquent, s’il ne s’agissait pas d’une fête religieuse, la commémoration de la défaite de l’Allia serait une exception en tant qu’évènement pseudo-historique[16], autre que celui de la naissance de Rome (21 avril), inscrit sur le calendrier[17].

D’autres réflexions ont été proposées sur cette bataille, notamment celle du philologue Bernard Mineo qui, reprenant des hypothèses proposées par d’autres chercheurs, établit un parallèle entre la bataille de l’Allia, celle de la Crémère (477 av. n. è.) et la bataille des Thermopyles (480 av. n. è.) dans le monde grec[18]. La bataille de la Crémère opposa les forces réunies par la gens des Fabii à la cité de Véies et, selon la tradition, la quasi-totalité des Fabii périt lors de cet affrontement[19]. Le parallèle avec la bataille des Thermopyles, outre le sacrifice des 300 Spartiates menés par leur roi Léonidas, peut être établi dans le récit de Tite-Live[20]. En effet, il rapporte qu’à l’arrivée des Gaulois, la cité de Rome fut évacuée de ces habitants, ce qui pose plusieurs problèmes. Tout d’abord, cela signifierait que les Romains auraient su à l’avance que leur ville ne résisterait pas à l’assaut des Gaulois, ville qui était pourtant habituée aux guerres face aux cités voisines[21] – pour rappel, nous sommes au début du IVe siècle et Rome ne régnait pas encore sur le monde méditerranéen.

Ensuite, l’évacuation de Rome rappelle sans conteste celle d’Athènes un siècle auparavant, lorsque la cité grecque était menacée par les Perses de Xerxès. Enfin, faire de Rome la « cité-cible » des Gaulois revient à la comparer à Athènes, elle aussi « cité-cible » de Xerxès[22]. D’autres analogies pourraient être évoquées, mais il ne s’agit pas ici de contester l’existence historique de cette bataille[23]. Des évènements placés chronologiquement après, comme le pillage de Rome, eurent effectivement lieu[24], mais quelles en furent les raisons exactes et y a-t-il eu une bataille juste avant sont des questions auxquelles aucune réponse définitive ne peut être donnée.

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Bibliographie

Badel Christophe, La République romaine, Paris, Presses universitaires de France, 2017, 273 p.

Bakhouche Béatrice, « Calendrier et pouvoir à Rome : une double révolution », dans Santini Carlo, Giornale Italiano di Filologia (« Revue italienne de philologie »), Turnhout, Brepols, 2016, 363 p., pp. 89-119

Berthelet Yann, Gouverner avec les dieux : autorité, auspices et pouvoir, sous la République romaine et sous Auguste, Paris, Les Belles Lettres, 2015, 435 p.

Briquel Dominique, La prise de Rome par les Gaulois, lecture mythique d’un événement historique, Paris, Presses universitaires de l’université Paris-Sorbonne, 2008, 398 p.

Engerbeaud Mathieu, « Le « jour de l’Allia » (« dies Alliensis« ) : recherches sur l’anniversaire d’une défaite dans les calendriers romains », dans Mélanges de l’École française de Rome. Antiquité, vol. 130, no 1, Rome, École française de Rome, 2018, pp. 251‑266, 268 p., [en ligne] https://journals.openedition.org/mefra/4769 (dernière consultation le 12/07/2023)

Engerbeaud Mathieu, Rome devant la défaite (753-264 avant J.-C.), Paris, Les Belles Lettres, 2017, 590 p.

Humm Michel, « Rome, une “cité grecque” prise par les Hyperboréens », dans Ktèma, vol. 42, n° 1, Strasbourg, Presses Universitaires de Strasbourg, 2017, pp. 7-281, pp. 53-71, [en ligne] https://www.persee.fr/doc/ktema_0221-5896_2017_num_42_1_1515 (dernière consultation le 12/07/2023)

Mineo Bernard, « Archéologie du récit livien de la prise de Rome par les Gaulois », dans Mineo Bernard (dir.) et Piel Thierry (dir.), Les premiers temps de Rome : VIe-IIIe siècle av. J.-C. : la fabrique d’une histoire: actes du colloque des 5 et 6 juin 2014, Université de Nantes, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2016, 262 p., pp. 165-202

Plutarque, Vie de Camille, Paris, Les Belles Lettres, 1961, 239 p., texte édité et traduit par Chambry Émile, Flacelière Robert et Juneaux Marcel

Richardson James Henry, The Fabii and the Gauls: studies in historical thought and historiography in Republican Rome, Stuttgart, Franz Steiner Verlag, 2012, 186 p.

Rüpke Jorg, The Roman Calendar from Numa to Constantine : time, history, and the Fasti, Malden, Wiley-Blackwell, 2011, 226 p.

Tite-Live, Histoire romaine. Tome V. Livre V, Paris, Les Belles Lettres, 1954, VIII & 265 p., texte édité et traduit par Baillet Gaston et Bayet Jean


[1] Également appelés Celtes. Voir Badel Christophe, La République romaine, Paris, Presses universitaires de France, 2017, 273 p., p. 17

[2] Mineo Bernard, « Archéologie du récit livien de la prise de Rome par les Gaulois », dans Mineo Bernard (dir.) et Piel Thierry (dir.), Les premiers temps de Rome : VIe-IIIe siècle av. J.-C. : la fabrique d’une histoire : actes du colloque des 5 et 6 juin 2014, Université de Nantes, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2016, 262 p., pp. 165-202, p. 166

[3] Il était le chef du peuple des Sénons et nous est principalement connu par Tite-Live, qui fait de lui le meneur gaulois de la bataille de l’Allia, ainsi que celui du sac de Rome de 390 av. n. è. Il est toutefois inconnu de Polybe et de Diodore de Sicile. Voir Briquel Dominique, La prise de Rome par les Gaulois, lecture mythique d’un événement historique, Paris, Presses universitaires de l’université Paris-Sorbonne, 2008, 398 p.

[4] Plutarque, Vie de Camille, 18, 1 et 3, Paris, Les Belles Lettres, 1961, 239 p., p. 171, texte édité et traduit par Chambry Émile, Flacelière Robert et Juneaux Marcel : « Ἐν δὲ Ῥώμῃ τῆς βουλῆς συναχθείσης, ἄλλοι τε πολλοὶ τοῦ Φαβίου κατηγόρουν, καὶ τῶν ἱερέων οἱ καλούμενοι φιτιαλεῖς ἐνῆγον ἐπιθειάζοντες καὶ κελεύοντες τὸ τῶν πεπραγμένων ἄγος τὴν σύγκλητον εἰς ἕνα τὸν αἴτιον τρέψασαν ὑπὲρ τῶν ἄλλων ἀφοσιώσασθαι. […] τῆς δὲ βουλῆς ἐπὶ τὸν δῆμον ἀνενεγκαμένης τὸ πρᾶγμα, καὶ τῶν ἱερέων ὅμοια τοῦ Φαβίου κατηγορούντων, οὕτω περιύβρισαν οἱ πολλοὶ τὰ θεῖα καὶ κατεγέλασαν, ὥστε καὶ χιλίαρχον ἀποδεῖξαι τὸν Φάβιον μετὰ τῶν ἀδελφῶν. »

[5] Tite-Live, Histoire romaine. Tome V. Livre V, V, 37, 4, Paris, Les Belles Lettres, 1954, VIII & 265 p., pp. 60-61, texte édité et traduit par Baillet Gaston et Bayet Jean : « Galli, postquam accepere ultro honorem habitum uiolatoribus iuris humani elusamque legationem suam esse, flagrantes ira cuius impotens est gens, confestim signis conuolsis citato agmine iter ingrediuntur. »

[6] Ibid., V, 38, 1, p. 61 : « tribuni militum, non loco castris ante capto, non praemunito uallo quo receptus esset, non deorum saltem si non hominum memores, nec auspicato nec litato, instruunt aciem diductam in cornua ne circumueniri multitudine hostium possent » (traduction de Berthelet Yann, Gouverner avec les dieux. Autorité, auspices et pouvoir, sous la République romaine et sous Auguste, Paris, Les Belles Lettres, 2015, 435 p., p. 153)

[7] Plutarque, 18, 7-9, op. cit., p. 172 : « προελθόντες οὖν ἀπὸ τῆς πόλεως σταδίους ἐνενήκοντα παρὰ τὸν Ἀλίαν ποταμὸν ηὐλίσθησαν, οὐ πόρρω τοῦ στρατοπέδου τῷ Θύβριδι συμφερόμενον. ἐνταῦθα δὲ τῶν βαρβάρων ἐπιφανέντων, αἰσχρῶς ἀγωνισάμενοι δι’ ἀταξίαν ἐτράποντο, καὶ τὸ μὲν ἀριστερὸν κέρας εὐθὺς ἐμβαλόντες εἰς τὸν ποταμὸν οἱ Κελτοὶ διέφθειραν, τὸ δὲ δεξιὸν ὑπεκκλῖναν τὴν ἐπιφορὰν ἐκ τοῦ πεδίου πρὸς τοὺς λόφους ἧττον ἐξεκόπη, καὶ διεξέπεσον ἀπὸ τούτων εἰς τὴν πόλιν οἱ πολλοί. τοῖς δ’ ἄλλοις, ὅσοι τῶν πολεμίων ἀπειπόντων πρὸς τὸν φόνον ἐσώθησαν, εἰς Βηίους αἱ φυγαὶ διὰ νυκτὸς ἦσαν, ὡς τῆς Ῥώμης οἰχομένης καὶ τῶν ἐκεῖ πάντων ἀπολωλότων. »

[8] La graphie grecque de l’Allia est légèrement différente : Ἀλίας, ου (ὁ). Voir Ibid., 19, 12, p. 174 : « Ἀλλὰ Ῥωμαίοις αὕτη μία τῶν μάλιστα ἀποφράδων ἐστί »

[9] Engerbeaud Mathieu, Rome devant la défaite (753-264 avant J.-C.), Paris, Les Belles Lettres, 2017, 590 p., pp. 272‑273

[10] Engerbeaud Mathieu, « Le « jour de l’Allia » (« dies Alliensis« ) : recherches sur l’anniversaire d’une défaite dans les calendriers romains », dans Mélanges de l’École française de Rome. Antiquité, vol. 130, no 1, Rome, École française de Rome, 2018, pp. 251‑266, 268 p., [en ligne] https://journals.openedition.org/mefra/4769 (dernière consultation le 12/07/2023)

[11] On possède des fragments ou des textes de tradition indirecte d’auteurs grecs de l’époque, qui furent davantage marqués par le sac de la ville qui s’ensuivit que par la bataille. Voir ibid., p. 252

[12] Ibid.

[13] Il s’agit du seul calendrier tardo-républicain sous forme épigraphique qui a été presque intégralement conservé. Il s’agissait du calendrier établi pour la cité d’Antium et son format permet de le dater avec certitude d’avant la réforme calendaire de Jules César (45 av. n. è.). En effet, il y a, sur ce calendrier luni-solaire d’Antium, un treizième mois, appelé intercalaire, qui était inséré par les pontifes afin de recaler le calendrier avec le cycle saisonnier déterminé par le Soleil. Néanmoins, à partir du IIIe ou IIe siècle av. n. è., les pontifes oublièrent (volontairement ou non) d’insérer le mois intercalaire, créant ainsi un déséquilibre entre le cycle solaire et le rythme de la vie quotidienne. Pour une présentation du calendrier d’Antium, voir, entre autres, Rüpke Jorg, The Roman Calendar from Numa to Constantine : time, history, and the Fasti, Malden, Wiley-Blackwell, 2011, 226 p., pp. 6-8 ; Bakhouche Béatrice, « Calendrier et pouvoir à Rome : une double révolution », dans Santini Carlo (éd.), Giornale Italiano di Filologia (« Revue italienne de philologie »), Turnhout Brepols, 2016, 363 p., pp. 89-119

[14] Engerbeaud Mathieu, Rome devant la défaite, opcit., p. 32

[15] Engerbeaud Mathieu, « Le « jour de l’Allia » (« dies Alliensis« ) », art. cit., p. 252

[16] La véracité historique de cette bataille reste en effet discutable.

[17] Engerbeaud Mathieu, Rome devant la défaite, op. cit., p. 272

[18] Mineo Bernard, opcit., pp. 168‑174

[19] Sur le rôle des Fabii dans l’histoire romaine et plus particulièrement dans les Gaules, voir Richardson James Henry, The Fabii and the Gauls: studies in historical thought and historiography in Republican Rome, Stuttgart, Franz Steiner Verlag, 2012, 186 p.

[20] Ibid., p. 168

[21] Ibid., pp. 170‑171

[22] Ibid., p. 171

[23] Humm Michel, « Rome, une “cité grecque” prise par les Hyperboréens », dans Ktèma, vol. 42, n° 1, Strasbourg, Presses Universitaires de Strasbourg, 2017, pp. 7-281, pp. 53-71, [en ligne] https://www.persee.fr/doc/ktema_0221-5896_2017_num_42_1_1515 (dernière consultation le 12/07/2023)

[24] Voir par exemple l’article récent de Humm Michel, ibid.

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