Les bandes dessinées historiques ont décidément le vent en poupe. Même si nous sommes davantage habitués aux albums décrivant la vie de personnalités marquantes, à l’image de la série « Ils ont fait l’Histoire » éditée par Glénat et Fayard, ces dernières années ont aussi été l’occasion de sorties consacrées à des événements historiques majeurs et même des unités spécifiques.
Après le régiment du Special Air Service (SAS) britannique dont les origines sont relatées dans les pages de The Regiment chez Le Lombard, c’est au tour du GIGN de se voir dédier un format illustré. Plusieurs témoignages d’anciens membres du groupe d’élite ont déjà été publiés, comme ceux de Philippe B., Daniel Cerdan, Christian Prouteau et Jean-Luc Riva mais, jusqu’à présent, le format bande-dessinée avait été sous-exploité.
C’est désormais lacune en partie comblée par l’album GIGN la BD de Jean-Luc Calyel et Pascal Pelletier.
Après son service militaire dans la gendarmerie, Jean Luc Calyel poursuit sa carrière dans l’Institution jusqu’à rejoindre l’unité d’élite du GIGN. Au terme de quatorze ans de service dans ces rangs prestigieux, il atteint le grade de chef de groupe opérationnel. C’est en prenant sa retraite en 2001 que Jean-Luc Calyel s’est attelé à une de ses anciennes passions, l’écriture. Sa collaboration avec Pascal Pelletier donne ainsi naissance à GIGN, la BD.
À travers l’expérience de Fred, le personnage principal, revivez les grandes heures du GIGN grâce à un trait réaliste, notamment par la mise en scène de plusieurs interventions qui l’ont rendu célèbre nationalement et internationalement comme lors de la prise d’otage de Loyada en 1976 à Djibouti ou encore sur le tarmac de L’aéroport de Marignane en 1994.
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