La bataille de Mokra, 1er septembre 1939 : une victoire oubliée au début de l’enfer ?

« Cette nuit, la Pologne a aussi tiré avec des soldats réguliers, pour la première fois, sur notre territoire. Depuis 5h45 des tirs de riposte ont lieu ! Et dès à présent, nous répondons à chaque bombe par une autre bombe. Ceux qui luttent avec du poison sont combattus de la même manière. Celui qui s’éloigne lui-même des règles d’une guerre humaine peut s’attendre à ce que, de notre côté, nous franchissions le même pas. Je continuerai à mener ce combat contre lui, jusqu’à ce que la sécurité du Reich soit assurée et ses droits garantis. »[1]

Ainsi Hitler tentait de se justifier devant le Reichstag, le 1er septembre 1939, à 10H00 du matin, 5H00 après le début de l’invasion de la Pologne. Le Fall Weiss[2] était engagé, la France et le Royaume-Uni allaient déclarer la guerre à l’Allemagne nazie bouleversant ainsi la face du monde. Les villes polonaises tombèrent rapidement… Toutes ? Non ! Car un village, Mokra, situé au centre sud de la Pologne à 350 km de la frontière allemande et 260 km de Varsovie, résistait à l’envahisseur. Ceci conformément aux accords signés avec les franco-britanniques, afin de retenir les forces allemandes le plus longtemps possible pour laisser le temps aux troupes alliées d’ouvrir un second front à l’ouest.

 Carte de la bataille de Mokra le 1er septembre 1939 (Lonio17, CC BY-SA 4.0)
Carte de la bataille de Mokra le 1er septembre 1939 (Lonio17, CC BY-SA 4.0)

Il est 5H00 ce vendredi 1er septembre 1939 lorsque la Xe armée du groupe d’armées sud de la Wehrmacht[3] passa la frontière polonaise sans se voir opposer une grande résistance. Les gardes frontières et les premiers effectifs de l’armée polonaise furent rapidement défaits. La 4e Panzer Division (PzDiv) se scindait en deux pour contourner les positions de Mokra, alors que la 1re PzDiv évoluait vers Kłobuck, plus au sud. Parallèlement à ces mouvements, la Luftwaffe[4] matraquait les positions défensives du village, avec 15 attaques par vagues de 9 à 26 bombardiers en piqué JU-87 STUKA.

Formation de JU 87 STUKA durant l’invasion de la Pologne (Bundesarchiv, Bild 183-1987-1210-502 / Hoffmann, Heinrich / CC-BY-SA 3.0)
Formation de JU 87 STUKA durant l’invasion de la Pologne (Bundesarchiv, Bild 183-1987-1210-502 / Hoffmann, Heinrich / CC-BY-SA 3.0)

à 6H30, les unités de reconnaissances à moto de la 4e PzDiv étaient accrochées par la 12e compagnie du 84e Régiment d’infanterie (RI) polonais au nord de Mokra. Éclatèrent alors les premiers crimes allemands envers la population polonaise. En effet, La Wehrmacht, par la destruction des villages de Krzepice et de Starokrzepice et la prise de la ville de Wilkowiecko, provoquèrent un exode massif de civils vers les lignes polonaises. Les Allemands auraient ainsi profité de cette situation pour se servir des habitants comme de boucliers humains, afin de protéger leurs véhicules blindés de reconnaissances type SDKFZ 221 et 222. C’était sans compter sur les canons anti aérien de 40 mm Bofor installés sur les flancs du dispositif polonais et efficaces en tir direct contre les cibles peu blindées.

Impacté après la perte d’une partie de ses chars légers, l’unité de reconnaissance blindée allemande battit en retraite, abandonnant son infanterie et laissant le reste de la 4e PzDiv prendre le relais. Les civils polonais purent donc gagner les lignes de défenses amies avec peu de pertes tandis que l’infanterie et les motocyclistes allemands subissaient de lourds dommages.

 Panzer I et II accompagné d’un Sd.Kfz. 251/3 de commandement durant l’invasion de la Pologne (Bundesarchiv, Bild 146-1976-071-36 / CC-BY-SA 3.0)
Panzer I et II accompagné d’un Sd.Kfz. 251/3 de commandement durant l’invasion de la Pologne (Bundesarchiv, Bild 146-1976-071-36 / CC-BY-SA 3.0)

Ne voulant pas réitérer une attaque frontale des positions défensives de Mokra, les Allemands lancèrent un assaut sur la partie nord de ces dernières qui avait été préalablement bombardée par l’artillerie et l’aviation. Hormis la perte de quelques camions de ravitaillement et chevaux, l’intégrité du dispositif n’était pas remise en question. C’est lorsque arrivés à une centaine de mètres des lignes polonaises, que les chars de la 4e PzDiv découvrirent que les canons antichars de 37 mm Bofor n’avaient pas été neutralisés.

Après la destruction de plusieurs blindés de reconnaissance allemands, les forces de la Heer reculèrent 400 mètres plus loin afin de laisser l’artillerie museler les lignes polonaises. Cependant, après la destruction de deux véhicules de reconnaissance supplémentaires, les éléments d’éclairages reculèrent laissant l’infanterie allemande à découvert. Celle-ci fut alors contrainte à battre en retraite face à une charge de l’infanterie polonaise qui fit un certain nombre de prisonniers.

Cavaliers polonais tractant un canon antichar de 37mm Bofor pendant la bataille de la Bzura du 9 au 22 septembre 1939
Cavaliers polonais tractant un canon antichar de 37mm Bofor pendant la bataille de la Bzura du 9 au 22 septembre 1939. Pour en savoir plus sur cette charge, voir cet article. Inconnu, Wikimedia Commons

Les Allemands commencèrent véritablement leur déploiement vers 10H00, en attaquant sur trois axes : au nord, tentant de déborder le 19e régiment de Uhlans de Volhynie (19e RUV) ; au centre sur Mokra lui-même ; enfin, sur l’axe droit du dispositif central polonais de Mokra tenu par le 4e bataillon du 84e RI. Il est à noter qu’une voie ferrée passait du nord au sud de la zone, et plus particulièrement à l’est de Mokra. L’assaut de la Heer était majoritairement mené par des Pz I et Pz II couverts par l’artillerie et l’aviation.

Le flanc nord du dispositif polonais céda rapidement, ce qui permis aux Allemands de contrôler une partie de la forêt et de pouvoir traverser la voie ferrée. Les restes du 19e régiment de Uhlans de Volhynie reçut l’ordre de se replier derrière le chemin de fer mais les Allemands les ayant déjà débordés, ils commencèrent à être encerclés . C’est au moment même où les chars allemands se mirent à traverser la voie ferrée que le train blindé polonais N°53 Śmiały fit son entrée, avant de s’arrêter en plein milieu de la colonne adverse et ainsi de la couper en deux. Armé de deux canons de 75 mm et de plusieurs mitrailleuses lourdes, le train infligea de lourdes pertes aux Panzers et couvrit le repli du 19e régiment de Uhlans de Volhynie derrière la voie ferrée.

Train blindé polonais lors de la campagne de Pologne, ici le Danuta. Maison d’édition du Ministère de la Défense Polonais
Train blindé polonais lors de la campagne de Pologne, ici le Danuta. Maison d’édition du Ministère de la Défense Polonais, Wikimedia Commons

Au centre, un assaut frontal fut porté contre le dispositif polonais, visant directement Mokra. Le 21e régiment de Uhlans de la Vistule (21e RUV) fut d’abord repoussé de la forêt, suite au débordement sur le flanc droit du dispositif, avant de devoir combattre dans le village même. Subissant de lourdes pertes, c’est l’arrivée, une nouvelle fois du train blindé N°53 Śmiały qui sauva la mise en détruisant plusieurs Pz I et II au plus fort de la bataille. Le 21e régiment de Uhlans Vistule se vit également renforcé par le 12e Régiment de Uhlans resté en réserve.

Le village de Mokra n’était pas entièrement revenu sous le contrôle polonais. Ainsi le bataillon blindé du 21e régiment de Uhlans de la Vistule (VU) composé entre autres de tankettes TK, reçut l’ordre de contre-attaquer pour reprendre l’entièreté de la commune. Dans la confusion la plus générale causée par les combats et la fumée du village en flamme, les unités polonaises se retrouvèrent alors accidentellement au milieu d’une colonne de blindés allemands. Le manque de réaction du commandement germanique, l’action des unités de cavalerie polonaises et la confusion ambiante, participèrent au retrait des panzers du village, laissant une nouvelle fois l’infanterie allemande sans protection.

Le village repassa donc aux mains des forces de Varsovie qui firent de nombreux prisonniers dans les rangs ennemis, le tout, sans que cette charge n’ait été véritablement ordonnée. Cette action fut l’un des événements qui donnèrent naissance au mythe de la cavalerie polonaise chargeant les blindés allemands. Ce serait oublier que les cavaliers luttaient souvent à pieds, bénéficiaient d’armes anti-char, comme les canons de 37 mm précédemment évoqués et qu’une charge contre une cible aussi bien protégée aurait relevé de l’ineptie tactique, pour ne pas dire du suicide pur et simple.

Aux alentours de midi, les Allemands reprirent leurs assauts et brisèrent la ligne de défense centrale du 21e régiment de Uhlans de la Vistule ce qui permit à la 4e PzDiv de pouvoir surprendre les positions du 2e Régiment d’artillerie et du 12e Régiment de Uhlans en réserve, causant de lourdes pertes. Grâce à la fumée dégagée par l’incendie de Mokra, la 1er batterie d’artillerie ne fut pas décelée par les Panzers, ce qui lui permit de surprendre les chars allemands et de mettre hors services treize blindés adverses, forçant les Allemands à se retirer et à réattaquer à 15H00.

Composée de 150 chars venus de Wilkowiecko et soutenue par l’aviation (majoritairement des JU-87), l’attaque devait être la dernière. Elle visait à faire plier pour de bon le 2e escadron du 12e régiment de Uhlans qui tenait le centre du dispositif, pour prendre complètement Mokra. Attaquant par les flancs et malgré les tirs de l’artillerie polonaise, les chars de la 4e PzDiv pénétrèrent de nouveau dans Mokra. Le 4e escadron du 12e Régiment de Uhlans tenta des contre attaques pour permettre au 2e escadron de reprendre ses positions initiales, mais fut lui aussi de plus en plus refoulé vers la voie ferrée.

La fumée étant de plus en plus importante, les escadrons perdirent le contact. Le colonel polonais Filipowicz ordonna donc au 2e régiment de fusiliers à cheval, seule unité encore intacte car en réserve, de venir combler l’espace créé entre le 12e Régiment au centre et le 84e RI au sud. Les tankettes reçurent l’ordre de charger les chars allemands en ville. Cette action pour but de retarder l’avancée des Panzers, ce qui permit au train N°53 Śmiały de revenir sur zone au moment même où les blindés adverses, ayant repoussé le 19e RUV, traversaient le chemin de fer pour atteindre Izbiska, au nord de Mokra. Le train détruit peu de chars ennemis mais il provoqua la panique et fit battre en retraite les véhicules allemands engagés.

Le train blindé désormais sur zone, ses tirs neutralisèrent le dernier assaut allemand permettant aux dernières lignes polonaises de tenir. Même au sud, le 84e RI pourtant repoussé en forêt, tint bon.

Le soir venu, les forces des deux camps évacuèrent le champ de bataille. La 4e PzDiv se retira pour la nuit sur ses positions initiales (à Opatów et Wilkowiecko) et seul le 12e régiment de Schützen se maintint sur ses positions au passage à niveau vers Izbiska, au nord de Mokra. Côté polonais, en apprenant la chute de Kłobuck par la 1ère PzDiv au Sud de Mokra, les forces déployées se retirèrent dans la nuit vers le Sud-est, en direction de Łobodno, avant d’être définitivement déplacées sur une seconde ligne de défense à l’Est. Ce repli permit tout de même de temporairement sauver la 7e division d’infanterie polonaise de son encerclement du nord par la 4e division allemande de panzers.

La bataille de Mokra fut donc une victoire tactique polonaise, quoique limitée : la cavalerie, arme mobile par excellence, ne put supporter la violence et la rapidité des formations mécanisées allemandes, mais mit un arrêt temporaire à ces dernières en leur causant des pertes non négligeables. Cette bataille n’en demeure pas moins une excellente introduction pour se pencher sur l’armée polonaise de 1939. On remarque que les forces blindés polonaises n’ont pas été immédiatement engagées dans la bataille du fait de leur préciosité.

En effet, durant l’entre deux guerre et suite à la guerre d’Espagne, la Pologne se rendit compte de son manque d’unités blindées. Non appuyée par un état major qui considérait encore la cavalerie comme l’arme la plus puissante, polyvalente et noble de son temps et qui avait fait ses preuves contre la tentative d’invasion bolchévique, la conception de ses chars fut ralentie.

Également, au vu du prix de conception, de la faiblesse de l’industrie lourde polonaise et de la consommation de ce type de véhicule, le choix fut porté sur la tankette, dans un modèle proche de la Vickers anglaise. Ces véhicules n’avaient au départ pas forcément d’armement et leurs rôles étaient limités à la reconnaissance et au ravitaillement sous le feu.

Toutefois, il fut décidé, dans un premier temps, de leur ajouter une mitrailleuse Ckm wz. 25 Hotchkiss de 7,92x57mm de 30 coups. Les tankettes restaient cependant incapables de riposter face à des cibles blindés. Il fut donc décidé vers 1938 de remplacer la mitrailleuse par un canon de 20mm Nkm wz.38 FK. Le bas profil de la TKS en faisait un superbe chasseur de chars pouvant percer tous les blindés allemands de son époque. On ne dénombre que 24 TKS qui furent équipés de ce canon sur les 575 construites.

On peut noter un fait de guerre réalisé avec une TKS de 20mm ; la destruction du Panzer IV Auft B du Leutnant Viktor IV Albrecht von Ratibor Prince héritier de Silésie de la famille Hohenlohe-Schillingsfürst par l’élève officier Edmund Roman Orlik. Les TKS ne furent pas les seuls blindés utilisés par la Pologne. On peut remarquer l’existence du char léger 7TP, armé de deux mitrailleuses réparties dans deux tourelles ou d’un canon de 37 mm dans une tourelle unique, capable de tenir tête aux blindés allemands. Néanmoins, ce blindé pesa peu dans la balance en raison d’une présence limitée, puisque disponible qu’à environ 130 exemplaires.

Deux Tankettes TKS armées d’une mitrailleuse de 7,92 mm à côté de deux autres (à l’arrière plan) équipées du canon de 20 mm. Fortepan
Deux Tankettes TKS armées d’une mitrailleuse de 7,92 mm à côté de deux autres (à l’arrière plan) équipées du canon de 20 mm. Fortepan, Wikimedia Commons

Les véhicules étaient donc peu nombreux face à une cavalerie emblématique, qui, en 1939, aurait composé 10 % des effectifs de l’armée polonaise. Il peut paraître, de par le nom des régiments engagés dans la bataille de Mokra, que nous nous retrouvons avec des unités dépassées, utilisant un armement et des techniques jugés archaïques. Mais ce postulat constitue un jugement bien hâtif. Ainsi, la cavalerie polonaise était considérée comme une unité d’élite, mobile, correctement équipée et bien entraînée.

De manière générale, les forces montées étaient encore répandues à cette époque, menant des missions de combat, généralement à pied, avec un matériel pouvant procurer une puissance de feu correcte face à des cibles blindées. Il convient de noter que la principale utilité du cheval demeurait tout de même le déplacement rapide des unités ou le transport de matériel sur le champ de bataille. La Wehrmacht a également grandement sous estimée le matériel polonais, majoritairement fabriqué sous licences ou d’inspirations françaises, anglaises ou même allemandes et russes.

Ainsi, le canon antichar de 37mm bofor anglais pouvait percer tous les chars allemands de cette époque, le canon anti-aérien de 40 mm était assez polyvalent pour s’opposer autant à l’aviation qu’à des véhicules terrestres. Quant à l’armement individuel, les polonais n’étaient pas en reste, puisqu’ils étaient équipés de fusils mauser K98 type WZ 98 et WZ 29 chambré en 7,92 mm Mauser comme les Allemands. Ils disposaient de mitrailleuses lourdes a refroidissement à eau d’inspiration Maxim et de fusil mitrailleur BAR produit sous licence. Rappelons que le BAR est une arme américaine utilisée tout au long du début du XXe siècle et même par la suite au sein de mouvements insurrectionnels.

L’empressement allemand conduisit à cette défaite tactique pourtant tout du long appuyé par la Luftwaffe qui avait la supériorité aérienne et qui permit de limiter les pertes. Il n’en demeure pas moins que Mokra fut une victoire tactique pour l’armée polonaise qui montra que même sans appui aérien, avec des forces blindés peu nombreuses, elle pouvait avec panache, opposer une lutte féroce capable d’enrayer les plans allemands. On retrouve ce panache dans la contre-offensive polonaise de Bzura qui se déroula du 9 au 22 septembre en plein centre de la Pologne, à 100 km de Varsovie.

Malgré des combats d’une grande violence et une large reprise de territoire par l’armée polonaise, cette tentative de contre offensive échoua. Les effectifs polonais qui ne pouvaient plus tenir leurs positions furent étrillés, bien qu’une large manœuvre de désencerclement pu être effectuée. Il est à noter également que l’Armée Rouge, par l’application du Pacte Ribbentrop-Molotov, attaqua la Pologne à revers le 17 septembre 1939, ce qui lui ôta ses dernières chances de résister.

C’est finalement la supériorité numérique et une bonne coordination entre les Armes grâce, entre autres, à l’emploi de radios, qui permirent à la Wehrmacht de rapidement progresser en Pologne malgré la perte de près de 50 000 hommes (tués, blessés ou disparus), sans parler du matériel neutralisé.

Si vous avez aimé cet article, nous vous conseillons également :

Bibliographie

LAMBSHEAD John, Germany strikes : Early war in Europe, Osprey Publishing, Warlord Games, 2015, 106 p.

ZALOGA Steven J., Poland 1939:The birth of Blitzkrieg, 2003

ZALOGA Steven J., The Polish Review POLISH ANTI-TANK DEFENSE AND THE 1939 CAMPAIGN, 1989

Sitographie

https://fortitude-ww2.fr/hitler-et-lattaque-de-la-pologne

https://fr.melayukini.net/wiki/Battle_of_Mokra

http://la-guerre-au-jour-le-jour.over-blog.com/article-3586065.html

https://web.archive.org/web/20110522025844/http://www.wpk.p.lodz.pl/~bolas/main/bitwy/mokra/mokra.htm

Notes

[1]Discours d’Hitler au Reichstag 1 septembre 1939. Les 50 discours qui ont marqué la Seconde Guerre mondiale de Dominique Mongin paru le 8 octobre 2019 aux éditions Archidoc.

[2]Plan Blanc.

[3]Armée régulière allemande du IIIe Reich.

[4]Armée de l’air allemande.

Une réflexion sur “La bataille de Mokra, 1er septembre 1939 : une victoire oubliée au début de l’enfer ?

Laisser un commentaire