Croquis de Arthur Percival et du général Yamashita lors de la reddition de Singapour

Prise de Bastion « à bicyclette», l’histoire de la chute de Singapour

Sir Winston Churchill, Premier ministre britannique de mai 1940 à juillet 1945, a considéré la chute de Singapour comme « le plus grand désastre et la plus grande capitulation de toute l’histoire britannique »[1]. Cet événement marquant l’aura traumatisé au point où son médecin personnel, Lord Moran, fit état de « crises d’angoisses où le Premier ministre avouera qu’il n’oubliera jamais ce qu’il s’est passé sur l’île »[2].

La raison pour laquelle la perte de Singapour l’a marqué autant est que la chute du bastion anglais avait été, jusqu’à mai 1940, absolument impensable pour lui. Quand il a commencé à s’inquiéter du cas de Singapour, il n’a pu que constater avec impuissance le manque de préparation et le drame à venir. Un des facteurs de la prise de l’île était les biais psychologiques. Un biais psychologique est une « erreur de type logique, statistique, ou une déformation inattendue du raisonnement et de la pensée, qui amène des individus à des comportements fondés sur des approximations (souvent trompeuses) de la réalité »[3].

Pourquoi la chute de Singapour a-t-elle été un événement aussi marquant dans l’histoire militaire britannique ? Quelle était la valeur psychologique de Singapour pour les Anglais de 1921 jusqu’à sa chute ? Quel a été le biais qui en a découlé ? Comment ces biais psychologiques ont impacté la situation sur le terrain et le choc qui en a suivi ?

« La stratégie de Singapour » et l’illusion d’un plan infaillible

Singapour, un point névralgique dans l’organisation militaire de l’Asie avec une forte valeur psychologique

Après la Première Guerre mondiale, les empires coloniaux que furent la France et l’Angleterre étaient tous deux fortement affaiblis. L’Angleterre se trouvait en situation de déficit militaire par rapport à son empire. Le déficit militaire est une situation où un pays n’a plus les capacités nécessaires pour défendre de manière efficace l’intégralité des territoires sous sa juridiction, ainsi que les intérêts qui en découlent.

Pour cela, l’amirauté britannique décida de renforcer des points stratégiques du Commonwealth sur chaque continent en dégarnissant les zones ayant le moins d’intérêts. Parmi ces zones, se trouvaient le détroit de Gibraltar et le Canal de Suez. L’objectif de cette manœuvre était de créer des pôles militaires suffisamment puissants pour dissuader toute puissance établie, ou en devenir, de s’attaquer aux intérêts de l’empire. Cette stratégie avait aussi pour objectif de renforcer les défenses afin de protéger les routes commerciales maritimes, point névralgique de la puissance britannique de cette époque.

Carte du projet de route aérienne qui traverse l’Empire britannique en passant par Singapour
Carte du projet de route aérienne qui traverse l’Empire britannique en passant par Singapour. https://pxhere.com/en/photo/894562

Cette stratégie s’appuyait sur le fait que la France serait capable de résister en Europe en situation de conflit pour permettre à l’Angleterre d’apporter hommes et matériels dans les colonies en cas de menace. C’est avec cette idée en tête qu’est mis en place un bastion à Singapour sur la péninsule malaise. La décision de faire de Singapour le bastion de l’Asie du Sud face à une possible attaque japonaise a été prise en juin 1921. La raison principale était la localisation centrale de Singapour qui faisait qu’une flotte qui y stationnait pouvait se rendre rapidement en Inde et au Moyen-Orient, ou bien aller défendre les positions des Alliés dans le Pacifique.

Bien que les Français basés dans leurs colonies d’Indochine n’aient pas été impressionnés par la mise en place de la stratégie anglaise, les deux parties, avec les Hollandais, y voyaient des avantages. Les Français et les Hollandais formaient une zone tampon entre le Japon et Singapour, et ce dernier était potentiellement un point de repli majeur en attendant les renforts du continent pour tous les pays. De plus, un bastion tel que Singapour était un bon moyen de garder l’ascendant occidental dans les colonies. La ville était aussi une garantie de l’intégrité territoriale du dominion australien de 1923 à 1942, ainsi que de la Nouvelle-Zélande.

L’île de Singapour prit donc naturellement de la valeur du point de vue de l’amirauté de la Royal Navy. Son importance stratégique lui valut la mise en place d’un budget colossal d’environ 60 millions de livres de l’époque. À noter que la livre de 1930 avait plus de valeur que celle de 1940 et que le budget s’est étalé de 1921 à 1940. À la fin de l’année 1941, Singapour était une « base navale flottante d’une valeur de 60 millions de livres ayant pour seule défense six canons de 380 millimètres qui pointent muettement vers la mer »[4]. Si l’on se réfère à la valeur de la livre actuelle, par rapport à celle de 1930, elle a baissé d’environ 7 725 fois. Autrement dit, le budget de Singapour, à l’époque, doit être multiplié par 7 725 pour comprendre le coût total qu’il aurait eu aujourd’hui, soit 463 milliards 500 millions de livres, soit environ 530 milliards d’euros actuels[5].

Le budget exorbitant alloué à Singapour et les réactions aussi bien du gouvernement britannique et des colonies du Commonwealth concernant l’utilité réelle d’un tel bastion, que ce soit avant le conflit ou pendant, peuvent nous indiquer de la présence d’un biais appelé « Sunk Cost Fallacy » ou « pièges des coûts irrécupérables ». Cette expression est utilisée en économie pour décrire une situation où de l’argent investi n’est pas profitable. La quantité investie nous empêche de nous en détourner à nos dépens.

Nous la trouvons plutôt pertinente pour décrire ce qui s’est passé à Singapour, si l’on considère Singapour comme étant un investissement de l’Empire britannique pour se protéger des pertes dues à un possible arrêt complet de sa route commerciale asiatique suite à une invasion étrangère. En effet, dès le début de la planification de la forteresse de Singapour, le budget qui devait être alloué était source de discorde entre l’Angleterre et les dominions d’Australie et de Nouvelle-Zélande, qui dépendaient de ce dispositif. Dès les premiers investissements de 1927, il n’était plus hors de question d’abandonner ce projet.

L’opinion générale des Occidentaux vis-à-vis des Japonais mélangeait aussi bien de l’admiration pour cette culture de l’autre côté de la terre, assez inconnue, et notamment visible au travers du mouvement des « japonismes », ainsi qu’une bonne dose de dédain. L’amirauté britannique considérait les Japonais comme « une race de petits Hommes comiques avec de grosses lunettes, des jambes en arc et de grandes gencives qui souffrent de vertiges, et qui sont si myopes que seul un de leurs tirs sur 5 000 avait une chance de toucher sa cible »[6].

Cette vision peu flatteuse des Japonais, combinée au fait que la jungle malaise au nord de la baie de Johore était considérée comme impénétrable, a fait que l’état major britannique ait refusé une requête de l’officier en charge de Singapour, Arthur Percival, qui demandait une division de blindés pour la Malaisie.

Dès le début de la planification du bastion, le manque de fortification sur le côté terrestre de Singapour était visible. Ce détail a été mentionné dans différents rapports, notamment sur une enquête de la Royal Navy en 1921 sur la planification du fort qui indiquait que dans des conditions favorables, un débarquement était possible tout au long de la baie de Johore. La réponse au problème a été que la force navale présente, ainsi que la force aérienne, serait en mesure d’empêcher tout débarquement, et que de plus la jungle malaise était réputée impénétrable. Pour terminer le débat sur la défense de Singapour, l’argument de la position de Singapour, située à 3 000 lieues du Japon, faisait qu’une arrivée rapide et massive des Japonais était peu probable sur le plan logistique.

Carte de l’île de Singapour et de la position des forces Alliées au début du mois de février 1942. La ville de Singapour est représentée par la zone sombre au sud de l’île
Carte de l’île de Singapour et de la position des forces Alliées au début du mois de février 1942. La ville de Singapour est représentée par la zone sombre au sud de l’île. Wigmore Lionel, 1957, Australian War Memorial, Grant65, Wikimedia Commons

Des prévisions militaires peu convaincantes

Un des premiers problèmes concernant la stratégie de Singapour était inhérent au projet lui-même : le coût. Du début de la mise place de la base navale en 1921 jusqu’en 1925, quasiment aucune avancée n’avait été faite sur le terrain, car les différentes parties n’étaient pas d’accord sur la nature du projet, des priorités défensives à accorder à la base (défense navale ou aérienne) et le montant de ce dernier. Pour que la mise en place de la place forte puisse commencer, la Nouvelle-Zélande dut mettre sur la table un million de livres en 1924 pour qu’enfin l’Angleterre décide d’appliquer sa stratégie.

Autre grande difficulté de la stratégie : le fait de compter sur les autres empires coloniaux et les États-Unis d’Amérique. Au commencement de la Seconde Guerre mondiale, la France n’a pu tenir guère plus de six semaines. La Hollande, prise en trois jours, ne pouvait plus assurer le contrôle de ses territoires en Asie. Ajoutons à cela que le Régime de Vichy décida de collaborer avec l’Axe, laissant donc champ libre aux Japonais d’avancer jusqu’en Indochine, permettant donc à ceux-ci d’être aux portes de Singapour. La maigre présence des forces américaines aux Philippines ne fut pas suffisante pour ralentir les Japonais qui, en moins de six mois, se retrouvaient devant la péninsule malaise. Un des défauts de la stratégie mise en place par l’amirauté britannique fut le fait que la condition ultime pour le bon déroulement des opérations soit qu’il n’y ait pas de conflits en Europe.

Or, dès 1940, l’Angleterre fit cavalier seul face à un pays qui avait sept fois sa capacité industrielle sur le plan militaire, ainsi qu’une Italie opportuniste qui menaçait les positions anglaises dans la Méditerranée, bloquant en partie le passage de forces jusqu’à Singapour. Le cabinet de Winston Churchill décida de prioriser la défense de la mère patrie en Europe, ainsi qu’en Méditerranée, laissant Singapour et les dominions du pacifique se débrouiller par eux-mêmes pour tenter de ralentir l’expansion japonaise.

Sur le champ de bataille, la « stratégie de Singapour » n’aura pas été efficace non plus. Les troupes stationnées à Singapour étaient au nombre de 86 000 hommes, venant de tout l’Empire britannique. Une telle concentration de troupes devient un désavantage quand il faut tenir un état de siège sur une longue durée sans possibilité de ravitaillement. De plus, parmi les hommes stationnés à Singapour, une partie n’avait pas encore combattu, alors que l’armée adverse bénéficiait d’une grande expérience acquise depuis le début des hostilités en Asie, à savoir depuis 1931.

La garnison n’avait pas de chars de combat, car la jungle malaise était réputée impraticable pour les blindés. Cependant, les chars légers japonais de type 95 Ha-Go, ne pesant que quelque 6,5 tonnes, pouvaient traverser cette forêt. Ce fut un avantage non négligeable en faveur des Japonais, les alliés n’ayant, finalement, que peu de capacité d’opposition malgré leur avantage numérique.

Chars japonais Ha-Go et Chi-Ha qui paradent dans Singapour
Chars japonais Ha-Go et Chi-Ha qui paradent dans Singapour, auteur inconnu, 1945, Nick Dowling, Wikimedia Commons

La bataille de Singapour aura été la première participation des troupes australiennes dans le conflit. Un des points importants de la stratégie de Singapour était l’appui de forces navales pour empêcher tout débarquement sur l’île et créer un barrage d’artillerie. Les Anglais savaient que les Japonais regroupaient des milliers de soldats en Indochine. Ainsi, l’amiral Philippe, en charge de la force Z constitué du HMS Renown, du HMS Prince of Wales et de trois destroyers d’escorte, prévoyait de bombarder les Japonais alors qu’ils étaient en position de faiblesse. Cependant, comme la majorité des états-majors occidentaux de l’époque, il sous-estima la capacité de l’aviation japonaise à se projeter et attaquer ses navires.

De ce fait, le croiseur de bataille de classe Renown, HMS Repulse et le dernier cuirassier de la Royal Navy, le HMS Prince Of Wales ont tous deux étés coulés lors d’une attaque aérienne japonaise le 10 décembre 1941, soit près de deux mois avant l’offensive de Singapour.

Contexte japonais, un conflit avec l’Occident

L’art de la guerre

Du côté des Japonais la guerre n’a été évoquée qu’en tant que solution qu’à face au blocus des matières premières mis en place par les états-Unis à la fin de l’année 1940. Le blocus concernait le pétrole, le fer, l’aluminium et autres matériaux essentiels à l’activité économique, industrielle et militaire du Japon. Le manque de ressources perturbait grandement le complexe militaro-industriel et, plus globalement, l’économie japonaise.

La péninsule de Malaisie, riche en matières premières, le détroit de Malacca et la place forte de Singapour formaient à eux trois la colonne vertébrale de l’Empire britannique dans le pacifique. Cette zone parut alors comme l’objectif à prendre pour acquérir ce qui serait nécessaire à la construction de la zone de coprospérité asiatique et à l’agrandissement de l’Empire japonais. De plus, ce territoire était adjacent aux colonies hollandaises qui elles aussi étaient riches en matières premières. L’objectif était clair : la marine impériale avec ses cuirassiers et ses avions retiennent les États-Unis en leur infligeant un coup fatal suffisamment fort pour les dissuader de se lancer dans la guerre, tandis que l’armée de terre continue son avancée pour fournir au Japon les ressources nécessaires à son expansionnisme.

Pour cela, les Japonais ont fait appel à l’unité de recherche de Taïwan, qui réunit tous les renseignements sur Singapour et la Malaisie, afin de réduire les pertes et les risques d’une défaite. Tout d’abord, ils repérèrent les points faibles de la forteresse, le manque de fortifications dans la baie de Johore, puis les déplacements des navires HMS Repulse et Prince of Wales… Les Japonais avaient donc deux options pour l’attaque de la péninsule malaise : attaquer par surprise et avancer rapidement en pillant les camps adverses, proposée par l’armée de terre, où bien prendre le temps de créer une ligne d’approvisionnement forte et avancer petit à petit au prix de l’élément de surprise, proposé par la Marine impériale.

Le général Tomoyuki Yamashita préféra le plan de l’armée de terre, mais coopéra avec la marine impériale pour avoir accès à leur force d’artillerie, ainsi qu’à la supériorité aérienne pour mettre en place sa stratégie. Le vice-amiral Ozawa Jisaburo fut en tête de la force expéditionnaire du Sud, assigné au soutien des troupes lors de la campagne de la péninsule malaise. Il déploya une ceinture de sous-marins dans la zone pour surveiller les mouvements des navires anglais. Cette stratégie lui aura permis d’identifier la localisation précise de la force Z britannique. Les Japonais ont donc su utiliser de manière efficace les renseignements, leur force aérienne, navale, terrestre et blindée pour prendre par surprise les Anglais en Malaisie.

Une campagne militaire couronné de succès

Pendant la campagne de Malaisie, les Japonais avaient, au travers d’une logistique efficace, de grands stocks de provisions en munitions et nourriture qui devaient leur permettre de tenir un certain temps. Sur le terrain, le manque de provision ne s’est fait sentir que tardivement, avant le siège de Singapour, car les troupes japonaises qui progressaient rapidement pouvaient se permettre d’utiliser les provisions laissées par les Alliés lors de leur retraite vers la base navale. Après avoir successivement pris au dépourvu les Alliés, ils sont parvenus à prendre Kuala Lumpur et la totalité de la péninsule malaise en trois mois. Le siège de Singapour a duré deux semaines, du 31 janvier au 15 février 1942.

Les Japonais réussirent à prendre la péninsule malaise rapidement grâce au général de la 25ᵉ armée, Tomoyuki Yamashita, qui décida d’utiliser des vélos pour déplacer son infanterie. L’avantage des vélos par rapport aux chevaux était la possibilité de croiser les rivières en les portants sur leurs dos pour ne pas avoir à faire des détours à cause des ponts détruits au préalable par les Anglais. Les vélos ne demandent pas d’eau et de nourriture non plus, et sont plus résistants à la chaleur que les chevaux. Le professionnalisme des troupes japonaises, ainsi que l’excellente coordination entre tous les corps d’armée, ont permis au Japonais d’obtenir une victoire majeure, à travers un « Tour de la Malaisie ».

Un autre détail qui joua pour beaucoup lors de la campagne malaise, fut l’efficacité des échelons intermédiaires de la chaîne de commandement. Le général Yamashita donna la possibilité aux chefs d’unités, de pelotons et d’escouade, de donner des ordres et de changer de plan d’attaque en se coordonnant avec les autres pour ne pas ralentir la campagne dans son ensemble. Les Japonais décidèrent d’attaquer les Anglais en utilisant la même tactique de blitzkrieg[7] que leurs compères allemands.

Durant le siège de Singapour, les deux camps (anglais et japonais), souffrirent des affres d’un siège, c’est-à-dire, de la faim et de l’épuisement. Toutefois, les nombreuses victoires qui précédèrent l’encerclement de la base et du bastion, ainsi que l’ensemble des bénéfices qu’apporte la prise de la forteresse, firent que les Japonais étaient mieux préparés psychologiquement que les forces Alliées, qui avaient subi des défaites consécutives et n’avaient reçu aucune aide de la part de la mère patrie, ce qui était le gage de sécurité dans la région.

Le dernier ordre envoyé à la garnison de Singapour par le Premier ministre anglais de l’époque, Winston Churchill, était de défendre à tout prix la forteresse. Cet ordre strict et violent présentait une dure réalité qui acheva de briser le moral des assiégés : aucun renfort ne pouvait leur être envoyé de l’Angleterre ou des dominions.

Conclusion

Ainsi, nous avons pu observer que de nombreux facteurs menèrent à la victoire des Japonais sur les Anglais et leurs colonies à Singapour. Dans un premier temps, la stratégie employée par les Anglais était une stratégie défensive qui ne prenait pas en compte la possibilité qu’un adversaire de l’Empire britannique puisse avoir un niveau technologique et militaire similaire aux troupes coloniales. Cette stratégie donnait aussi une fausse sensation de sécurité aux Anglais qui pensaient leur forteresse imprenable. L’ignorance des capacités des aviateurs japonais, de leurs blindés et du professionnalisme de l’état-major et de la chaîne de commandement intermédiaire Japonais précipita l’échec des Anglais.

Du côté des Japonais, la préparation au conflit, les victoires enchaînées en Malaisie et la confiance accrue envers le général Yamashita et la chaîne de commandement leur auront permis d’être plus résistant moralement sur la durée du siège de Singapour. Au vu de la stratégie anglaise utilisée à Singapour, les défauts sur le terrain de cette dernière et des conséquences dramatiques que cet événement provoqua sur les ambitions britanniques sur le Pacifique, la bataille de Singapour pourrait, dans une certaine mesure, être comparable à celle de la débâcle française de 1940.

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Bibliographie :

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[1] CHURCHILL Winston, The hinge of fate, London, Cassel & Co. 1948, 917 p., p.43

[2] MORAN Charles McMoran Wilson, Churchill: The Struggle for Survival 1940–1965, London, Constable, 1968, 864 p., p. 27

[3] « Biais », dans définitions-de-psychologie.com, 2012.

[4] BERNARD Edwards, Japan’s Blitzkrieg: the rout of Allied forces in the Far East, 1941-2, Barnsley, Pen & Swords, 2006, 194 p., p. 2

[5] Calcul approximatif à but illustratif effectué par l’auteur.

[6] Ibid., p. 16

[7] Technique utilisée par les Allemands lors de la Seconde Guerre mondiale qui utilisait l’infanterie, la cavalerie blindée et l’aviation de manière simultanée pour avancer chez l’ennemi.

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