Les révoltes phéniciennes contre l’impérialisme assyrien au VIIe siècle av. J.-C.

Les révoltes phéniciennes contre l’impérialisme assyrien au VIIe siècle av. J.-C.

Au cours de l’histoire de l’empire néo-assyrien, les rois prirent l’habitude de faire consigner les accomplissements ayant marqué leurs règnes sous forme d’inscriptions royales, qui ornaient souvent des réalisations monumentales (statues, murs de palais, etc.). Cette tradition, d’origine bien antérieure, consistait principalement en l’exaltation des exploits militaires des rois assyriens, présentés comme de valeureux conquérants étendant leur empire à la gloire du dieu Aššur. Continuer de lire Les révoltes phéniciennes contre l’impérialisme assyrien au VIIe siècle av. J.-C.

La Procession du cheval dans Troie, Giovanni Domenico Tiepolo

Éditorial – De la guerre [ir]régulière : perceptions, méthodes et pratiques durant l’Antiquité

« Ne vous fiez pas à ce cheval, Troyens. Quoi qu’il en soit, je crains les Danaens[1] même quand ils portent des offrandes »[2]. Ainsi s’exprimait Laocoon dans L’Énéide de Virgile, à propos des Achéens[3] apportant un grand cheval en bois aux portes de Troie. Ce fameux épisode du cheval de Troie contribua particulièrement à la célébrité du récit de la guerre du même nom. … Continuer de lire Éditorial – De la guerre [ir]régulière : perceptions, méthodes et pratiques durant l’Antiquité

Chute de l'empire assyrien

La chute de l’empire assyrien

Au VIIe siècle avant notre ère, la puissance assyrienne connut son apogée : le redoutable empire[1] du dieu Aššur[2] avait imposé son joug dans tout le Proche-Orient, des contreforts du Zagros à la côte levantine. Sous le règne d’Aššurbanipal (669-627 av. J.-C.), l’empire atteignit son zénith. Le « roi des quatre régions », comme le désignent les inscriptions royales[3], ne semblait souffrir de la concurrence sérieuse d’aucun autre … Continuer de lire La chute de l’empire assyrien