Le Soudan du Sud est le plus jeune État du monde. Sa récente sécession vis-à-vis du Soudan, en 2011, est le résultat d’une histoire longue et tourmentée. Comme l’a démontré la dernière guerre civile (2013-2018), cet événement, malgré son importance symbolique, n’a pas mis fin aux nombreuses dynamiques de violence issues de ce lourd héritage. Les combats récents dans la région de Nasir (nord-est) en sont une nouvelle illustration[1].
Superficiellement, le Soudan du Sud a mis au défi l’axiome selon lequel il n’existe pas de conflits éternels. Entre 1839 et 2024, le pays n’a connu la paix qu’une année sur quatre. L’esclavagisme, le colonialisme, l’impérialisme culturel et le fanatisme religieux ont entretenu et exacerbé les haines tribales, nationales, religieuses et raciales. Des facteurs géographiques et politiques, en affaiblissant tout contrôle de l’État central – qu’il soit occupant ou indigène – ont favorisé le développement de conflits issus de la brutalisation de la société sud-soudanaise.
Des forêts rwandaises, des lacs Victoria et Albert, les « véritables » sources du fleuve le plus long du monde, le Nil blanc rejoint le Nil bleu à Khartoum, capitale du Soudan. Le territoire du Soudan du Sud (ou comme l’appelle le géographe Élisée Reclus, « le pays des Rivières »[2]) tient sa cohérence géographique du cours du Nil blanc et de ses nombreux affluents, de Djouba, au sud, la capitale du jeune État et le point navigable le plus méridional, à Fachoda (auj. Kodok), au nord, théâtre d’une crise franco-anglaise représentative de la course à l’Afrique et familière au lecteur français. S’étendant sur 370 km du nord au sud et couvrant 57 000 km², le Sudd, l’une des zones marécageuses les plus étendues au monde, a longtemps formé une barrière infranchissable pour les explorateurs et les conquérants venus du nord.

La conquête égyptienne et l’exploitation esclavagiste
L’Égypte de Mohammed Ali (1805-1848) franchit néanmoins cette barrière lors d’expéditions qui parviennent jusqu’au nord-ouest de l’actuel Ouganda, entre 1839 et 1842. Elle ne contrôle d’abord que la Nubie (Soudan actuel, nord) et le Sennar (Soudan actuel, au sud de Khartoum). Cette conquête est motivée par des considérations aussi bien politiques (soumission des derniers Mamelouks, déclin du Sennar) qu’économiques (contrôle des mines d’or et du trafic d’ivoire). Elles s’avèrent cependant décevantes[3].

L’esclavagisme est pratiqué par les sultanats de Ouaddaï (Tchad actuel, est) et du Darfour (Soudan actuel, ouest) dans les régions du sud depuis le XVIIe siècle, mais prend une ampleur industrielle avec la conquête par l’Égypte du sultanat funj de Sennar en 1821. L’utilisation de technologies modernes, le système de fortins « zariba » mis en œuvre par les marchands d’esclaves, enfin un impérialisme informel instituant des « tribus-clientes », faisant et défaisant les chefs, déciment les populations du Bahr al-Arab (nord-ouest), puis du royaume shillouk (Sudd)[4].

L’épuisement des ressources en ivoire, la fuite, la résistance ou l’imitation des populations victimisées poussent toujours plus au sud les marchands étrangers. Dans le pays shillouk, la royauté est d’abord renforcée par cette nouvelle demande. Il s’établit un monopole du souverain sur le commerce de l’ivoire, puis des autres denrées. Ses sujets en sont réduits à des raids contre d’autres peuples du sud : Anuaks, Dinkas et Nuers. D’autres s’associent aux Arabes du nord contre ces mêmes peuples[5].

L’abolition officielle de l’esclavage, en 1854, n’y fait rien. La tutelle égyptienne est au mieux nominal. Dans les années 1860, les incursions dévastatrices de Mohammed Kheir, qui s’appuie sur la tribu des Abou Rof, provoquent le déclin et la dépopulation de la région shillouk. Dans le Bahr al-Arab, le marchand Al Zobeir se constitue même un petit empire dont il est nommé gouverneur par le pouvoir turco-égyptien en 1873. Il participe à la conquête du Darfour l’année suivante[6].

La nomination par l’Égypte de fonctionnaires européens au Soudan et leur volonté commune de mettre fin à l’esclavagisme sont des ressorts puissants de la révolution mahdiste au Soudan (1881-1898). Le Mahdi, prophète musulman qui vise à l’établissement d’un État musulman indépendant, s’appuyait notamment sur les tribus arabes périphériques dont les intérêts sont ainsi directement lésés. Des soldats-esclaves combattant dans les deux armées, égyptienne et mahdiste, leur conscription aggrave les ravages des décennies précédentes. On estime que le sud a été dépeuplé par l’esclavage et la guerre au rythme d’au moins 50 000 hommes par an dans les années 1860, et de 3 à 5 millions pendant la période mahdiste. Au tournant du siècle, le Soudan ne comptait plus que de 2 millions d’habitants[7].

La colonisation britannique et l’autonomie temporaire
La tutelle britannique sur l’Égypte et par la suite sur le Soudan – qui devient un condominium anglo-égyptien en 1899 – améliore sensiblement la situation du sud. Elle montre, néanmoins, à la fois les défauts du colonialisme et ceux d’une administration fragile, car manquant tant de fonctionnaires que de troupes – partiellement britanniques, égyptiennes et soudanaises du nord. Des décennies de brutalisation, d’expéditions guerrières et de razzias, couplées au déclin des États anciens et à la déstabilisation des tribus n’entraînent pas seulement une méfiance vis-à-vis de l’étranger, quel qu’il soit, mais aussi des vendettas et contre-vendettas entre ethnies et entre tribus sud-soudanaises[8].

La favorisation de certaines tribus et ethnies aux dépens des autres, sur le critère de leur loyauté à l’occupant, entretient néanmoins un sentiment d’impunité que plusieurs auteurs identifient comme l’un des déclencheurs de logiques génocidaires. Il en va de même de la classification raciale entreprise pour faciliter le contrôle des populations locales. Celle-ci s’accompagne non seulement de stéréotypes racistes, mais au surplus d’un cloisonnement strict entre ces tribus et ethnies, y compris dans les zones les plus hétérogènes[9].
Certaines décisions permettent temporairement d’obvier aux conséquences les plus graves d’une telle politique, voire d’apaiser la situation. C’est ainsi que le nouveau pouvoir britannique décide en 1909 une sorte d’amnistie couvrant toutes les causes de conflits entre Dinkas et Nuers, principales ethnies du pays. L’esclavage est d’abord confiné au Soudan du Sud en 1899, puis aboli en 1929. Le sud est progressivement détaché du nord entre 1902 et 1930, puis gouverné comme une entité séparée[10].
Cette politique (Southern Policy), naturellement, provoque le ressentiment tant des Égyptiens que des nordistes, chacun tenant comme l’un des axiomes de leurs nationalismes naissants un unitarisme centralisateur. Cas exemplaire de sous-impérialisme, le Soudan du Sud ou Équatoria est une sous-division du condominium anglo-égyptien sur l’ensemble du Soudan, tandis que l’Égypte, qui, depuis l’épisode mahdiste, est soumise à l’influence britannique, reste un khédivat de l’Empire ottoman jusqu’en 1914.
Le Soudan a été détaché de l’Égypte et les Égyptiens expulsés du Soudan en 1924, afin de protéger le premier de l’influence des seconds. De même, « l’Équatoria », en raison d’un niveau de développement jugé différent, est autonomisé afin d’être protégé de l’influence nordiste, mais aussi d’une pression culturelle arabo-musulmane considérée comme néfaste. Tout en encourageant les langues locales et le développement d’une identité « africaine » au sud, elle prend soin de stopper l’islamisation et l’arabisation venant du nord. Le départ des dernières troupes arabes postées au sud (1917) est hâté par le jihad turco-allemand, lors de la Première Guerre mondiale, qui trouve un écho au Darfour[11].
La conscience de la nécessité du processus de décolonisation a pour le Soudan du Sud un effet néfaste. De fait, elle convainc les Britanniques de renoncer à la Southern Policy. La difficulté des relations avec l’Égypte et l’enjeu majeur de la navigation dans le canal de Suez, couplés à l’espoir d’une décolonisation sans heurts, conduisent le pouvoir colonial à inaugurer un État soudanais unitaire, à qui il est prévu dès 1946 de proposer une union avec l’Égypte comme alternative à l’indépendance[12].
L’indépendance du Soudan et les guerres civiles nord-sud
En 1954, les élections portent au pouvoir Ismail Al Azhari sur la foi du slogan « Unité de la vallée du Nil ». La « soudanisation » de l’administration, entreprise la même année, donne corps aux craintes des sudistes, qui forment alors un tiers de la population soudanaise. Sur 1 200 postes à pourvoir, 40 seulement leur sont promis et quatre sont effectivement occupés par eux[13].
C’est sans compter sur le dernier vestige de la Southern Policy, à savoir l’Equatoria Corps. Créé en 1910, formé d’ethnies sudistes minoritaires, il devient à partir de 1925 le seul responsable de la pacification et de la sécurité du sud. Une tentative maladroite de désarmement et de dissolution de ce corps, en 1955, provoque la mutinerie de Torit. Les centres urbains s’embrasent. La rébellion, brutalement réprimée, marque symboliquement le début d’une longue et pénible lutte pour l’autonomie du sud. 121 mutins sont condamnés à mort, plusieurs centaines d’autres s’exilent dans les pays voisins ou sont envoyés en prison. Ces derniers, à leur sortie, forment le noyau du mouvement rebelle Anyanya (c’est-à-dire : « venin de serpent » en madi)[14].

Après une tentative mal avisée de réconciliation en 1964, lors d’une conférence à laquelle assistent les chefs rebelles, la répression perd toute mesure. Les missionnaires chrétiens sont expulsés du Soudan. Des massacres de masse ont lieu, comme à Djouba et à Wau, à l’été 1965. On estime à 1 million de morts les victimes de cette première guerre civile soudanaise, entre 1964 et 1972[15].
Des facteurs internes : coup d’État du colonel Nimeiry au nord (1969), sa survie politique dépendant de la pacification du sud ; création du Mouvement de Libération du Soudan du Sud (1969), commandement central des guérillas sudistes, et externes ; hostilité de l’Ouganda à ces dernières (à partir de 1969) ; médiation du Conseil œcuménique des Églises et de la Conférence des Églises de toute l’Afrique, permettent la signature en 1972 de l’accord d’Addis Abeba, qui prévoit l’autonomie du sud. Néanmoins, il est progressivement détricoté par Nimeiry jusqu’en 1983, année où il impose la loi islamique ou sharia[16].
La centralisation, qui se traduit par une soudanisation par le nord, l’arabisation et l’islamisation n’ont en réalité jamais cessé depuis 1954. Parfois freinées, parfois imposées par la force, les gouvernements soudanais successifs les ont tous eues en ligne de mire. À ces anciens enjeux s’ajoute l’accaparement par le nord du pétrole découvert à la fin des années 1970 et au début des années 1980, et principalement situé au sud. Au colonialisme culturel s’ajoute l’exploitation des ressources naturelles, en écho à une histoire plus longue[17].
Paradoxalement, le moment d’apaisement que représente la période 1972-1983 renforce les enjeux tant identitaires qu’économiques formant la base de futures violences interethniques. L’Equatoria Corps, héritage colonial, est formé d’ethnies minoritaires dites équatoriennes : les Djours, les Lotouhos, les Madis, les Morous, les Zandés. Par suite, ce sont aussi ces ethnies équatoriennes qui participent à la mutinerie de Torit, puis à la guérilla Anyanya. Enfin, cette guérilla Anyanya est payée de retour par la nécessaire absorption des anciens guérilléros dans les forces de l’ordre et les ministères soudanais. Autre héritage colonial : en raison de leur mode de vie sédentaire, les ethnies équatoriennes, agricultrices, sont favorisées par le pouvoir colonial au point de vue économique et politique.
À ces Équatoriens s’opposent les peuples nilotiques, Nuers, Shillouks et surtout Dinkas. Majoritaires, éleveurs, ce sont aussi les populations les plus exposées aux razzias esclavagistes, les moins favorisées politiquement et économiquement, les moins éduquées. Marginalisées, elles prennent conscience du fossé qui les sépare des Équatoriens après 1972. La conscience de leur nombre et de leur humiliation, combinée au renforcement des stéréotypes et de la compétition ethniques, les pousse à une colonisation intérieure et à une idéologie dominatrice. Au racisme et à la haine nord-sud, au racisme anti-nilotique et surtout anti-dinka des Équatoriens, s’ajoute désormais un revanchisme dinka non moins teinté de haine. La militarisation, la corruption et la kleptocratie qui caractérisent progressivement le sud permettent la superposition au conflit nord-sud d’une opposition féroce entre ethnies et tribus sudistes[18].

En 1983, en miroir à la mutinerie de Torit, c’est une autre mutinerie, à Bor, qui donne le signal des hostilités. D’autres mutineries et désertions suivent. L’Armée populaire de libération du Soudan (APLS) est formée en Éthiopie. Contrairement à son prédécesseur, elle est principalement dinka et nuer. Après le coup d’État portant au pouvoir Omar Al Béchir (1989), allié au Front national islamique, le gouvernement de Khartoum encourage l’esclavage comme arme de guerre dans le sud. On estime à 35 000 les esclaves sud-soudanais restés au nord après la sécession de 2011[19].
Bien que tenant en respect les troupes nordistes et empêchant la construction du canal de Jonglei ou l’exploitation du pétrole dès 1984, l’APLS est aussi responsable de nombreux massacres à motivation ethnique. Le cycle de la violence interne au sud culmine en août 1991 avec la séparation de l’APLS en une faction dinka dirigée par le chef historique John Garang et une faction nuer menée par Riek Machar – vice-président du Soudan du Sud de 2005 à 2013 et depuis 2020 – et responsable du massacre de Bor en novembre 1991 (2 000 morts dinkas). Le gouvernement nordiste utilise ces dissensions afin d’affaiblir la guérilla, bien qu’en vain[20].

L’indépendance du Soudan du Sud dans la continuité génocidaire
En 2005, la deuxième guerre civile prend fin avec le Comprehensive Peace Agreement, qui prévoit une période d’autonomie de six ans, suivie d’un référendum qui, en 2011, aboutit à l’indépendance du Soudan du Sud. Salva Kiir, qui succède à John Garang à sa mort en 2005, prend la présidence de la région, puis du jeune État, poste qu’il conserve encore aujourd’hui. La période 2005-2013 est malheureusement très similaire à la période d’apaisement ayant suivi l’accord d’Addis Abeba. La construction de l’État coïncide avec sa capture par l’APLS, ainsi que d’une manipulation de l’histoire légitimant un suprémacisme dinka[21].

En juillet 2013, Kiir opère un coup d’État, évinçant ses rivaux du pouvoir. En novembre, il dissout l’APLS. Le 15 décembre 2013, les Dinkas tentent de désarmer les Nuers de la garde présidentielle. C’est le commencement de la troisième guerre civile, ainsi que du massacre de Djouba, première phase génocidaire du conflit (50 000 morts nuers). Suivent d’autres massacres à motivation ethnique, y compris dirigés contre les Shillouks et les Équatoriens (2016-2017). On estime à 400 000 le nombre de morts en conséquence de la guerre, dont la moitié de manière indirecte[22].
Depuis l’accord de paix et de partage du pouvoir entre Kiir et Machar en 2018, la situation reste extrêmement précaire. La période de transition, déjà étendue plusieurs fois, touche à sa fin en décembre 2026. Aucune des causes profondes des atrocités de masse et des différents conflits civils qu’a connus le pays de manière presque continue depuis deux siècles ne s’est effacée.
Profondément résiliente, mais brutalisée, le Soudan du Sud connaît à nouveau des violences ethniques. Les conflits entre clans dinka dans la région d’Abyei, tout comme les récents pogroms anti-soudanais, en témoignent[23]. Les combats dans la région de Nasir (nord-est) s’inscrivent dans cette histoire longue de guerres civiles et de génocides.
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Bibliographie :
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[1] Les combats entre les Forces de défense du peuple sud-soudanais, fidèles au président Salva Kiir, et l’Armée blanche, milice nuer proche de l’opposition, ont mené le pays au bord de la guerre civile en mars 2025. https://sudanwarmonitor.com/p/south-sudan-vp-machar-arrested?r=3qik2g&utm_campaign=post&utm_medium=web&showWelcomeOnShare=false (dernière consultation le 27/03/2025)
[2] RECLUS Élisée, Nouvelle géographie universelle, vol. 10, Paris, Hachette, 1885, 638 p., p. 151
[3] WALZ Terence, « Egyptian‐Sudanese Trade in the Ottoman Period to 1882 », dans Oxford Research Encyclopedia of African History, Oxford, Oxford University Press, 2018, [en ligne] https://oxfordre.com/africanhistory/display/10.1093/acrefore/9780190277734.001.0001/acrefore-9780190277734-e-8 (dernière consultation le 13/04: 2025)
[4]O’FAHEY R.S., « Slavery and the Slave Trade in Dār Fūr », dans The Journal of African History, vol. 14, n° 1, Cambridge, Cambridge University Press, 1973, 178 p., pp. 29-43
[5] MERCER Patricia, « Shilluk Trade and Politics from the mid–seventeenth century to 1861 », dans The Journal of African History, vol. 12, n° 3, Cambridge, Cambridge University Press, 1971, 508 p., pp. 407-426
[6] O’FAHEY R.S., « Al Zubayr’s Early Career », dans Sudanic Africa, vol. 16, Bergen, Centre for Middle Eastern and Islamic Studies, University of Bergen, 2005, 162 p., pp. 53-68
[7] SPIERS Edward M., Sudan: The Reconquest Reappraised, Routledge, 2013, 292 p., p. 12
[8] RAHIM M. Abdel, « The development of British policy in the Southern Sudan 1899–1947 », dans Middle Eastern Studies, vol. 2, n° 3, London, Taylor & Francis, 1966, 280 p., pp. 227-249
[9] PINAUD Clémence, War and Genocide in South Sudan, Ithaca, Cornell University Press, 2021, 315 p., pp. 19-23
[10] SIKAINGA Ahmad Alawad, « The Legacy of Slavery and Slave Trade in the Western Bahr Al-Ghazal, 1850-1939 », dans Northeast African Studies, vol. 11, n° 2, East Lansing, Michigan State University Press, 1989, 105 p., pp. 75-95
[11] MAYO David Nailo N., « The British Southern Policy in Sudan: An Inquiry into the Closed District Ordinances (1914-1946) », dans Northeast African Studies, New Series, vol. 1, n° 2/3, East Lansing, Michigan State University Press, 1994, 233 p., pp. 165-185
[12] OKENY Kenneth, « The 1947 Juba Conference », dans Northeast African Studies, vol. 13, n° 1, East Lansing, Michigan State University Press, 1991, 90 p., pp. 39-58
[13] MAYO David Nailo N., op. cit.
[14] TOUNSEL Christopher, Chosen Peoples: Christianity and Political Imagination in South Sudan, Durham, Duke University Press, 2021, 219 p., pp. 44-66 ; ROLANDSEN Øystein H., « A False Start: Between War and Peace in the Southern Sudan, 1956-1962 », dans The Journal of African History, vol. 52, n° 1, Cambridge, Cambridge University Press, 2011, 134 p., pp. 105-123
[15] PINAUD Clémence, op. cit., pp. 24-26
[16] BESWICK, Stephanie F., « The Addis Ababa Agreement: 1972-1983 Harbinger of the Second Civil War in the Sudan », dans Northeast African Studies, vol. 13, n°2/3, East Lansing, Michigan State University Press, 1991, 228 p., pp. 191-215
[17] PINAUD Clémence, op. cit., p. 27
[18] Ibid., pp. 27-41
[19] LOBBAN Richard, « Slavery in the Sudan since 1989 », dans Arab Studies Quarterly, vol. 23, n°2, East Lansing, Michigan State University Press, 2001, 130 p., pp. 31-39
[20] PINAUD Clémence, op. cit., pp. 86-104
[21] Ibid., pp. 126-144
[22] Ibid., pp. 145-224
[23] « South Sudan activist says ‘genocide’ taking place in Abyei », dans Sudans Post, 28 janvier 2024 [en ligne] https://www.sudanspost.com/south-sudan-activist-says-genocide-taking-place-in-abyei/ (dernière consultation le 29/01/2024) ; « Unfolding diplomatic tensions between Sudan and South Sudan », dans Sudan War Monitor, 27 janvier 2024 [en ligne] https://sudanwarmonitor.com/p/unfolding-diplomatic-tensions-between (dernière consultation le 28/01/2024)
