Les tensions géopolitiques entre la Chine et Taïwan font fréquemment la une des médias. Elles ne sont que la continuation d’une lutte armée entre nationalistes du Kuomintang 国民党 (KMT)[1] et communistes du Parti communiste chinois (PCC), qui a commencé en 1927[2]. Mise en pause du fait de la guerre sino-japonaise (1937-1945), elle se poursuit en 1946. À travers ce court article, nous nous proposons d’effectuer un bref survol sur ce deuxième épisode d’une guerre civile peu étudiée en France. Période cruciale dans l’histoire chinoise, elle redessine la géopolitique de l’Asie orientale. Ses conséquences se font sentir jusqu’à aujourd’hui.
Les travaux en histoire militaire en Français sur le sujet demeurent limités. Inversement, la période a fait l’objet de nombreuses études exhaustives en chinois de la part d’historiens qui ont produit un grand nombre d’ouvrages et de publications très détaillées. Dans le cadre de ce court article à portée plus générale, il serait difficile pour nous de fournir un compte-rendu exhaustif de la période en tirant profit de l’immensité de la littérature chinoise. Notre but est bien plus modeste. Pour cela, nous nous contentons de nous baser sur l’excellente synthèse réalisée par les historiens Zhu Zongren (朱宗震) et Wang Chaoguang (汪朝光) de l’Académie chinoise des sciences sociales. Conscients des insuffisances de notre travail, nous restons convaincus que notre travail parvient malgré tout à accroître les connaissances en langue française sur cette guerre occultée par les historiens et le public français.
1945 : l’impossible réconciliation
Le 14 août 1945, le Japon accepte de capituler sans conditions face aux Alliés[3]. Face à l’adversaire commun, nationalistes et communistes chinois par la politique du Front uni ont momentanément mis leur antagonisme de côté. Maintenant que le Japon ne représente plus une menace existentielle, la question se pose du futur de la Chine. Le 20 et 23 août 1945, le chef du KMT, le généralissime Chiang Kaï-Shek (蒋介石), invite les communistes chinois, dirigés par Mao Zedong (毛泽东), à se rendre à Chongqing (重庆) pour discuter de l’avenir politique de la Chine[4]. Mao accepte.
Cependant, à l’ouverture de la conférence, les différends ressurgissent immédiatement. Nationalistes et communistes ont du mal à s’accorder sur la libération des zones précédemment occupées par les Japonais, l’organisation d’un gouvernement national, l’écriture d’une constitution, etc. Le 10 octobre, leurs délégations trouvent un accord[5]. Sur la base de principes de paix, de démocratie, d’unité, les deux partis promettent de coopérer pour éviter une guerre civile et pour bâtir une Chine libre, puissante et prospère. Une assemblée réunissant toutes les forces politiques sur la base de l’égalité doit se réunir pour discuter en détail de la future organisation politique et constitutionnelle du pays.

Toutefois, durant le début de l’automne 1945, la réalité sur le terrain contraste avec la bonne volonté affichée des deux parties à Chongqing[6]. Chiang n’a aucunement l’intention de partager le pouvoir avec les communistes. Il veut obtenir le monopole dans la libération des zones occupées par les Japonais. Les armées du KMT s’évertuent à reprendre pied dans toutes les régions occupées par l’envahisseur. De leur côté, les communistes sont lucides concernant les intentions véritables de Chiang. Ils essaient eux aussi de recouvrer des territoires en les reprenant aux Japonais. Leur objectif est notamment de constituer une base de puissance dans le nord-est de la Chine.
Cette course pour le contrôle des territoires vire à la guerre ouverte[7]. Les nationalistes aspirent à reprendre le nord de la Chine aux communistes et, par ce biais, contrôler le nord-est du pays. Dans le sud de la province du Shanxi (山西), les forces communistes, dirigées par Liu Bocheng (刘伯承) et Deng Xiaoping (邓小平), affrontent les troupes nationalistes de Yan Xishan (阎锡山). C’est la bataille de Shangdang (上党战役) qui débute le 10 septembre 1945. C’est la première grande bataille ouverte entre nationalistes et communistes depuis l’interlude du Front uni. Elle se conclut le 12 octobre 1945 par la défaite des forces de Yan Xishan. Concomitamment, la pression militaire des nationalistes sur les communistes dans le nord de la Chine se poursuit avec les batailles de Pinghan (平汉战役) et de Pingsui (平绥战役).
Dans l’est de la Chine, dans la province du Shandong (山东), les troupes du PCC passent à l’offensive au mois d’octobre dans le but de contenir la poussée nationaliste vers le Nord. L’objectif est atteint. En parallèle, Mao ordonne un repli stratégique vers le nord-est du pays où l’emprise du KMT est considérée faible, en plus d’avoir été libérée par les Soviétiques.
En fin d’année 1945, voyant la situation se dégrader en Chine et les vieilles rancœurs ressurgir, les États-Unis essaient de jouer le rôle de médiateur en dépêchant le général George Marshall en Chine[8]. Le 10 janvier 1946, grâce à la médiation américaine, le KMT et le PCC signent un cessez-le-feu. Le même jour, se tient à Chongqing une conférence politique réunissant les différents partis politiques pour discuter de la réorganisation politique du pays[9]. Après 21 jours de discussions agitées, la conférence se termine, les délégués parviennent à un accord structurant pour le paysage politique de la Chine. Le gouvernement national doit être remanié et inclure la participation de tous les partis, l’importance des militaires dans la vie politique est réduite, une armée nationale unifiée doit être instituée. Une assemblée élargie doit se réunir pour travailler sur une constitution. Un système parlementaire est instauré. Le principe du gouvernement local autonome est reconnu. Les libertés sont garanties.
Sur le papier, la conférence a permis des avancées notables vers l’édification d’une Chine unifiée possédant un système politique moderne et démocratique. Cependant, en remettant en cause le monopole du KMT sur la vie politique du pays, elle déclenche une vive réaction au sein du KMT[10]. L’influence des conservateurs du parti l’emporte sur les modérés. Parallèlement, entre mars et juin 1946, les hostilités continuent dans le nord-est[11]. Les nationalistes mènent l’offensive pour affaiblir le PCC. Le KMT prétexte qu’il ne fait que restaurer la souveraineté chinoise dans cette région, avant finalement d’accepter un cessez-le-feu en juin 1946, pour laisser le temps à ses troupes de se réorganiser. Dans ces conditions, l’application de tout accord politique durable est difficilement réalisable. Faute de bonne volonté.
1946 : le déclenchement de la guerre civile
Les pourparlers sont définitivement rompus entre le KMT et le PCC le 2 juillet 1946[12]. Le KMT impose des conditions très dures au PCC pour l’établissement d’un cessez-le-feu durable et l’application d’accords politiques. Le PCC ne peut accepter. Il faut dire que les nationalistes jouissent d’une supériorité matérielle indéniable sur les communistes. Ils contrôlent 75 % du territoire chinois, 70 % de la population, 75 % des villes, 60 % des chemins de fer. Surtout, ils possèdent une armée de 4 millions d’hommes équipée par les Américains. En comparaison, les communistes ne contrôlent que des territoires ruraux ou des villes de taille moyenne. L’APL[13] ne dépasse pas 1,2 million d’hommes. Les nationalistes sont convaincus de pouvoir anéantir les communistes en trois à six mois.
À la fin du mois de juin 1946, les armées nationalistes encerclent l’APL dans les plaines centrales[14]. Cependant, les communistes réussissent à percer l’encerclement et évitent l’anéantissement. Cet évènement marque officiellement la recrudescence de la guerre civile en Chine. Le 13 juillet 1946, les nationalistes lancent de grandes offensives pour reconquérir le nord du Jiangsu (江苏) dans l’est du pays. Malgré la résistance de l’APL et les pertes infligées aux forces du KMT, les communistes sont contraints de délaisser la province aux nationalistes et de se replier dans la province voisine du Shandong. En octobre 1946, les armées du KMT entament une grande offensive dans le nord-est, base de puissance du PCC[15]. Toutefois, la poussée nationaliste s’épuise rapidement, les objectifs territoriaux ne sont pas remplis. L’APL profite de l’insuffisance du dispositif ennemi pour couvrir ces vastes étendus, pour repousser le KMT. À la mi-année 1947, excepté quelques grandes villes, les communistes continuent toujours à contrôler le nord-est.

1947 : le tournant
De manière générale, les résultats des grandes offensives du KMT demeurent décevants. Certes, entre juin 1946 et juin 1947, elles ont permis la reconquête de 335 villes au PCC, mais au prix de 1,1 million d’hommes[16]. À titre de comparaison, les communistes ont récupéré 288 villes et ont perdu 358 000 hommes. L’offensive commence à s’enliser et le KMT se trouve peu à peu sur la défensive. En outre, le KMT devient impopulaire du fait de l’inflation foudroyante provoquée par l’explosion des dépenses militaires[17]. Quant au PCC, il parvient à gagner les cœurs et les esprits des populations rurales grâce aux réformes agraires menées par la force[18].
Au début de l’année 1947, les nationalistes espèrent encore pouvoir annihiler leur adversaire en s’attaquant au gros de ses forces et au fief historique du leadership du PCC, Yan’An (延安) dans le nord de la province du Shaanxi (陕西)[19]. Yan’An est prise le 19 mars 1947, les hauts dignitaires du PCC sont obligés de prendre la poudre d’escampette. Cependant, le KMT n’arrive pas à obtenir de victoire décisive pour écraser les communistes. Les tactiques de guérilla pratiquées par l’APL épuisent à petit feu les forces nationalistes. Au début de l’année 1947, dans le Shandong, les nationalistes déploient des effectifs colossaux pour briser les communistes[20]. À la mi-mai 1947, l’encerclement et la destruction de la 74e division d’élite du KMT portent un coup dur à l’offensive.
Durant la seconde moitié de l’année 1947, hormis sur la péninsule de Jiaodong (胶东) et le nord du Shaanxi, le KMT est définitivement sur la défensive[21]. Les leaders du PCC décident de lancer une offensive généralisée sur les territoires contrôlés par le KMT. Ils estiment pouvoir vaincre le KMT d’ici cinq années en détruisant une centaine de brigades.
Les communistes lancent une grande offensive vers les plaines centrales et parviennent à capturer les monts Dabie (大别山)[22]. Idéalement située à l’intersection des grandes villes de Wuhan, Nankin et des lignes de chemins de fer Pékin-Hankou et Tianjin-Pukou, cette chaîne de montagne revêt un intérêt stratégique pour la marche du PCC vers le Sud. Déjouant les contre-offensives du KMT, elle devient une tête de pont pour la progression des communistes au centre de la Chine. De plus, l’APL prend pied dans la zone stratégique de Yuwansu (豫皖苏), à l’intersection des provinces du Shandong, du Henan (河南, de l’Anhui (安徽) et du Jiangsu (江苏).
Dans le Shandong, l’offensive des nationalistes pour reconquérir la base arrière des communistes au Jiaodong échoue[23]. À la fin de l’année 1947, le KMT est mis en déroute et ne contrôle plus que quelques villes isolées au Shandong. En août 1947, au nord du Shaanxi, les forces du général nationaliste Hu Zongnan (胡宗南) sont mises en difficulté. Le KMT est placé sur la défensive.
L’offensive généralisée de l’APL permet des gains territoriaux notables. Le 12 novembre 1947, le KMT perd la grande ville de Shijiazhuang dans la province du Hebei (河北)[24]. À la mi-avril 1948, la ville fortifiée de Linfen, dernière place forte du KMT dans le Shanxi, est capturée après un siège difficile de deux mois[25]. Le Shanxi est quasiment reconquis par le PCC. Dans le nord-est du pays, les offensives de l’automne 1947 et de l’hiver 1948 anéantissent le potentiel du KMT qui n’occupe plus que trois villes dans cette région[26].
1948 : la poussée communiste
Au début de l’année 1948, les armées du PCC franchissent le fleuve Jaune pour attaquer la province du Henan[27]. En mars et avril, elles occupent les villes de Luoyang (洛阳) et de Zhengzhou (郑州). À la mi-juin, elles prennent la ville de Kaifeng (开封) au Henan. C’est le début de la grande bataille de Yudong (豫东战役) qui oppose 200 000 combattants de chacun des deux camps. Commandées par le célèbre Su Yu (粟裕), l’APL remporte cette bataille décisive, la moitié des forces du KMT sont anéanties. Le PCC obtient l’initiative dans les plaines centrales.
Simultanément, au Shandong, les communistes poursuivent leur offensive. En juillet 1948, la province est quasiment contrôlée par le PCC, à l’exception de quelques villes fortifiées[28]. Celle de Jinan est capturée le 23 septembre. Au Shaanxi, au début du mois de mars 1948, les armées du KMT sont en déroute après la capture de la ville de Yichuan (宜川)[29]. À la fin du mois d’avril, elles abandonnent les villes de Yan’An et de Luochuan (洛川). Bastion historique du PCC, le Shaanxi est entièrement reconquis par les communistes.
Au Nord-Est, dans la province du Liaoning (辽宁), dans le courant du mois de septembre 1948, l’APL initie une grande offensive[30]. L’objectif est d’anéantir complètement les forces restantes du KMT dans la région. En comptant sur la victoire de Jinan (济南), Mao ordonne absolument au général Lin Biao (林彪) de capturer Jinzhou (锦州) au plus vite, avant que l’ennemi n’ait le temps de se rassembler.
C’est le début de la fameuse bataille de Liaoshen (辽沈战役)[31]. Malgré les tergiversations de Lin Biao qui demeure prudent, le KMT tarde à envoyer des renforts à Jinzhou qui se trouve isolée. Le 9 octobre, l’APL est enfin en état de pouvoir donner l’assaut sur les faubourgs de Jinzhou. Le 14 octobre, Jinzhou est prise, sa garnison complètement anéantie. En même temps, les communistes réussissent à stopper les renforts ennemis lors de violents affrontements dans le village voisin de Tashan (塔山). Subséquemment, le 19 octobre, la garnison du KMT gardant Changchun, assiégée depuis des mois, se révolte et se rend aux communistes. À la fin du mois, la brutale contre-offensive du général nationaliste Liao Yaoxiang (廖耀湘) est arrêté. Le 28 octobre, les troupes de Liao, encerclées sont définitivement annihilées. Le 2 novembre, la ville de Shenyang (沈阳) est prise. Le reste des armées du KMT bat en retraite. C’est une victoire décisive pour le PCC. Le KMT, chassé du Nord-Est, a perdu un demi-million d’hommes.
Dans l’est du pays, Mao planifie une offensive pour éliminer les troupes du KMT massées sur Xuzhou (徐州) et ses environs, dans la province du Jiangsu. C’est la campagne de Huaihai (淮海战役) qui débute le 6 novembre 1948 et se termine le 10 janvier 1949[32]. Malgré des pertes importantes des deux côtés, elle se révèle être une défaite majeure pour le KMT dont les pertes atteignent plus d’un demi-million de soldats, y compris des unités d’élite. Xuzhou, délaissée par le KMT, est prise le 1er décembre 1948. La capitale du régime nationaliste, Nankin est directement menacée. Les armées nationalistes se replient au sud du fleuve Yangtsé.
Toutefois, le KMT tient encore l’ancienne capitale impériale, Pékin[33], et ses environs. Mao ordonne à ses généraux de conquérir les villes juxtaposées à Pékin : Zhangjiakou (张家口), Tangshan (唐山), Tanggu (塘沽) et Tianjin (天津) et autres localités. Le 29 novembre 1948, l’APL passe à l’action. C’est le début de la bataille de Pingjin (平津战役)[34]. À la fin du mois de décembre, les villes voisines de Pékin sont toutes encerclées. Le 15 janvier 1949, Tianjin est occupée. Pékin devient complètement isolée. Le général nationaliste Fu Zuoyi (傅作义) n’a plus le choix que d’accepter les conditions de sa reddition imposée par les communistes. Le 31 janvier 1949, l’APL entre librement dans Pékin.

1949 : l’assaut final
La débâcle des armées nationalistes du fait des batailles décisives de Liaoshen, Huaihai et Pingjin conduisent à l’isolement de Chiang Kaï-Shek au sein du KMT[35]. Le 21 janvier 1949, il démissionne de son poste de président de la République de Chine. Le 22 janvier, le vice-président Li Zongren (李宗仁) est institué président. Dans les faits, Chiang Kaï-Shek continue à gouverner en coulisses.
Le 27 janvier, Li Zongren accepte les pourparlers de paix sur la base de la proposition du 14 janvier de Mao Zedong. Le 1er avril 1949, les délégués communistes et nationalistes du pays se réunissent à Pékin pour entamer des pourparlers de paix[36]. Le KMT espère profiter des négociations pour empêcher les communistes de traverser le Yangtsé et de continuer leur avancée vers le sud du pays. Les nationalistes conçoivent une partition politique du pays, le Sud gouverné par le KMT, le Nord sous contrôle du PCC. Les communistes s’opposent à tout morcellement de la Chine. Pour eux, l’APL doit absolument traverser le Yangtsé.
En réalité, sur le terrain, les deux camps ne croient pas à la possibilité d’un accord de paix et profitent plutôt des négociations pour gagner du temps afin de réorganiser leurs armées. Les nationalistes organisent leurs lignes de défenses. Les communistes se préparent à franchir le Yangtsé pour reconquérir le reste du pays. L’accord issu des pourparlers entraîne une très vive opposition au sein du KMT. Perçu comme une capitulation, le texte est rejeté le 20 avril 1949.
La nuit du 20 avril, l’APL lance une offensive à grande échelle sur le Yangtsé[37]. Les positions du KMT tombent les unes après les autres. Le 23 avril, Nankin est prise. Le 27 mai, Shanghai, à l’issue de deux semaines d’intenses combats, est entièrement conquise par les communistes[38]. Le reste de la Chine continentale est rapidement conquis. À la fin de l’année 1949, l’APL s’empare des provinces méridionales du Guangdong (广东) et du Guangxi (广西)[39]. Les forces du général nationaliste Bai Chongxi (白崇禧) battent en retraite vers l’île de Haïnan (海南岛) qui est conquise durant le mois d’avril 1950. Dans l’ouest du pays, dans la province du Sichuan (四川), les villes de Chongqing et de Chengdu (成都) sont respectivement capturées les 30 novembre et 27 décembre 1949[40]. Le 10 décembre 1949, Chiang Kaï-Shek et le gouvernement du KMT prennent l’avion et fuient Chengdu pour Taïwan. Le Xinjiang (新疆) et le Tibet (西藏) tombent respectivement sous contrôle communiste en 1950[41] et 1951[42].
À Pékin, le 1er octobre 1949, Mao Zedong déclare solennellement sur la place Tian’anmen la fondation de la République populaire de Chine[43]. Les communistes sortent victorieux de la guerre civile en Chine continentale. Cependant, la question épineuse de Taïwan persiste jusqu’à aujourd’hui.
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Bibliographie
ZHU Zongzhen 朱宗震 et WANG Chaoguang 汪朝光, Jiěfàng zhànzhēng shǐ yǔ 解放战争史语 (« Histoire de la guerre de libération »), Beijing, Shèhuì kēxué wénxiàn chūbǎn shè, 2012, 160 p.
[1] Nous nous référons au système de transcription pinyin pour la translittération des noms chinois, sauf quand il existe une autre translittération plus communément utilisée. C’est le cas ici pour l’acronyme KMT (pour Kuomintang 国民党).
[2] En avril 1927, Chiang Kaï-Shek tente d’en finir définitivement avec les communistes par le sanglant coup de Shanghai (上海). En réponse, les communistes prennent les armes face au KMT, symbolisée par la rébellion de Nanchang (南昌起义) du 1er août 1927.
[3] Outre les contributions des Américains et des Chinois à la défaite du Japon, il ne faut pas oublier l’entrée en guerre des Soviétiques contre le Japon le 8 août 1945 et le lancement de l’opération August Storm.
[4] ZHU Zongzhen 朱宗震 et WANG Chaoguang 汪朝光, Jiěfàng zhànzhēng shǐ yǔ 解放战争史语 (« Histoire de la guerre de libération »), Beijing, Shèhuì kēxué wénxiàn chūbǎn shè, 2012, 160 p., p. 2
[5] Ibid., p. 4
[6] Ibid., pp. 5-16
[7] Ibid., pp. 7-14
[8] Ibid., pp. 14-15
[9] Ibid., pp. 15-17
[10] Ibid., pp. 17-18
[11] Ibid., pp. 20-24
[12] Ibid., pp. 25-27
[13] L’Armée populaire de libération. C’est le nom officiel que prennent progressivement les forces armées du PCC à compter de la moitié de l’année 1945.
[14] Ibid., pp. 29-35
[15] Ibid., pp. 39-42
[16] Ibid., p. 61
[17] Ibid., pp. 54-55
[18] Ibid., pp. 56-57
[19] Ibid., pp. 42-46
[20] Ibid., pp. 46-49
[21] Ibid., pp. 61-62
[22] Ibid., pp. 63-66
[23] Ibid., pp. 67-69
[24] Ibid., pp. 70-71
[25] Ibid., pp. 71-73
[26] Ibid., pp. 73-75
[27] Ibid., pp. 75-78
[28] Ibid., p. 79
[29] Ibid., pp. 79-80
[30] Ibid., pp. 82-88
[31] Ibid., pp. 86-94
[32] Ibid., pp. 95-107
[33] Appelé Beiping à l’époque.
[34] Ibid., pp. 107-115
[35] Ibid., pp. 116-117
[36] Ibid., pp. 120-121
[37] Ibid., pp. 121-122
[38] Ibid., p. 126
[39] Ibid., pp. 129-133
[40] Ibid., pp. 141-143
[41] Ibid., pp. 140-141
[42] Ibid., pp. 145-146
[43] Ibid., pp. 148-149
